Ukraine, Automne 1943:
Après le désastre de Stalingrad et la défaite de Kursk, les armées du IIIe Reich, profondément enfoncées en Union Soviétique, font face à une Armée rouge désormais largement supérieure en nombre qui lance offensives sur offensives pour chasser les envahisseurs.
Les russes déferlent...
La Wehrmacht du Groupe armée sud lutte pour sa survie.
Pour le fantassin allemand cela se résume à tenir un village, une simple kholkoze ou quelques trous creusés à la hâte en attendant l'ordre de se replier.
Leur monde s'est rétréci au petit groupe de frères d'armes, les illusions des premières années de victoire se sont évanouies, les horreurs de la guerre qu'ils subissent ont dilué toute éventuelle prise de conscience des responsabilités de leur armée dans des crimes de guerre d'une dimension inouïe,
sans même parler des crimes contre l'humanité commis par leur pays que seuls les survivants découvriront, une fois rentrés chez eux, après la guerre.
Ce qui leur permet de tenir dans cet enfer, c'est la qualité exceptionnelle de leurs sous officiers
L'avenir n'existe plus, la vie se limite au jour en cours, les quelques cigarettes qu'on peut trouver, la gamelle quand il y en a et les camarades...
Ce présent bascule parfois dans un bombardement suivi par un assaut de chars soviétiques T 34, appuyé par des nuées de fantassins.
Alors, la vie se rétrécie soudain, à quelques heures voire quelques dizaines de minutes ...
Après le désastre de Stalingrad et la défaite de Kursk, les armées du IIIe Reich, profondément enfoncées en Union Soviétique, font face à une Armée rouge désormais largement supérieure en nombre qui lance offensives sur offensives pour chasser les envahisseurs.
Les russes déferlent...
La Wehrmacht du Groupe armée sud lutte pour sa survie.
Pour le fantassin allemand cela se résume à tenir un village, une simple kholkoze ou quelques trous creusés à la hâte en attendant l'ordre de se replier.
Leur monde s'est rétréci au petit groupe de frères d'armes, les illusions des premières années de victoire se sont évanouies, les horreurs de la guerre qu'ils subissent ont dilué toute éventuelle prise de conscience des responsabilités de leur armée dans des crimes de guerre d'une dimension inouïe,
sans même parler des crimes contre l'humanité commis par leur pays que seuls les survivants découvriront, une fois rentrés chez eux, après la guerre.
Ce qui leur permet de tenir dans cet enfer, c'est la qualité exceptionnelle de leurs sous officiers
L'avenir n'existe plus, la vie se limite au jour en cours, les quelques cigarettes qu'on peut trouver, la gamelle quand il y en a et les camarades...
Ce présent bascule parfois dans un bombardement suivi par un assaut de chars soviétiques T 34, appuyé par des nuées de fantassins.
Alors, la vie se rétrécie soudain, à quelques heures voire quelques dizaines de minutes ...