Desaix a écrit:
Entre la règle des bonus pour surrounded par des zoc et les effets du recul en zoc il faut maintenir sa ligne sauf contre des attaques très légère et encore (probablement l'exemple que tu donnes).
Je pense que, dans le système de Myklos, il y a justement trop de bénéfices à maintenir la ligne. Si les unités du défenseur ont un fort potentiel défensif (et les anglais en ont un généralement), il lui suffit de garder la ligne et de ne pas se faire encercler : impossible alors de le détruire et très difficile de le désorganiser. Une prise de flanc, sans encerclement, n'a presque pas d'effets.
Mon exemple ne visait pas des "attaques très légères" et un encerclement mais bien une attaque massive sur une aile et une prise de flanc.
Historiquement, lors des batailles rangées, les corps d'infanterie protégeaient immanquablement leurs flancs par des mouvements de terrains, des obstacles fortifiés ou des unités spéciales (troupes d'élite ou cavalerie lourde).
Si, lors des batailles du Second Empire, les flancs des corps d'infanterie devaient également être protégés, il faudrait selon moi que tu prévois quelque chose pour rendre les prises de flanc très dangereuses...
De plus, dans les batailles rangées, les attaques et charges étaient dirigées, afin qu'elles soient couronnées de succès, vers les points faibles de la ligne défenderesse.
Avec du facing, il n'est pas trop difficile de voir ces points faibles (comme en réalité et donc comme historiquement).
Avec une absence de facing, comment voir ces points faibles ? C'est beaucoup plus difficile puisque les unités du défenseur, au lieu d'avoir 1 côté fort et 3 côtés plus faibles (flancs et arrière), ont 4 côtés forts...
Ainsi, comment faire en sorte, pour le concepteur, d'inciter l'attaquant à effectuer des charges comme historiquement et chercher les points de rupture de la ligne ennemie ?
PS : mes réflexions ci-dessus sont bien pour une échelle de jeu au bataillon, avec une échelle de jeu à la brigade ou à la division, cela serait différent, je pense...