J'ai fait l’acquisition d'Histwar, il y a 2 ans maintenant. Je vous livre ici un compte rendu de bataille fait à la même période. Le jeu n'avait pas la même finition que maintenant. Ne sachant pas si vous l'avez lu sur le forum d'Histwar, j'ai décidé de le posté ici afin de vous faire une idée de ce qu'on peut faire avec ce wargame informatique.
Place à l'action.
Cela fait un petit bout de temps, que je n'ai rien posté sur le forum, que cela soit dans la brigade ou sur les sujet de discussion d'ordre général. J'espère me faire pardonner cette absence avec ce qui suit.
Voilà un nouveau rapport de bataille en attendant la traduction de mon petit didacticiel. Bien; ayant fait le tour des différentes bataille fournies avec le jeu et voulant exploiter le potentiel du logiciel, j'ai décidé d'en créer une avec l'éditeur de carte et d'ODB. Oui, mais voilà quelle époque choisir, le début, le milieu ou la fin de l'empire? Étant au moi de juin, j'ai choisi cette funeste période, celle de 1815 pour toile de fond. Alors, va pour l'été 1815, oui mais où, et avec quelles armées? Là était toute la question. Plutôt que de générer aléatoirement cette bataille en fonction de la date, j'ai choisi quelque chose de plausible.
Il m'a fallu pour cela, réécrire l'histoire de cette campagne, afin d'avoir une rencontre qui tienne la route. Mais commençons par le début.
Juin 1815, l'Europe des rois soutenu par l'Angleterre, s'est de nouveau dressé contre Napoléon, le déclarant: hors la loi des nations. Les troupes alliées n'ayant pas encore regroupées leur force, c'est dans une brèche laissé par les anglais et les prussiens que l’empereur va s’engouffrer.
Le 16 juin 1815, les première batailles ont lieu, une, aux Quatre Bras qui verra l'impuissance de Ney à enlever cette position dès le matin, et l'autre à Ligny qui verra la destruction d'une partie de l'armée prussienne grâce à l'arrivée sur le champs de bataille du 1er corps de d'Erlon, dans le courant de l'après midi. Ainsi que la capture dans la soirée du Feld-Marshall Blucher par les hommes du 9ième régiment des cuirassiers. Gneisenau ne sachant ce qu'est devennu son chef décide quand même de retraité avec les débris de l'armée, sur Wavre et d'y attendre le 4ème corp de Bulow. Afin d'aider les anglais contre les français.
Le 17 juin 1815 verra une faible poursuite des armées alliées, premièrement de la part de Grouchy qui ne sachant pas exactement vers quelle direction ont retraité les prussiens enverra les corps de cavalerie de Pajol dans la mauvaise direction. Seul les corps de Gérard et d'Exelman seront présent le lendemain à Wavre.
Quant à celle concernant les anglo-alliée, elle leur laissera le temps de se positionner sur le plateau du mont st Jean dans une position défensive qu'affectionne le duc de fer.
Le 18 juin 1815, deux bataille qui feront date dans l'histoire de l'empire, la première à Wavre où le corps de Gérard aidé de celui d'Exelman, arrivera à fixer le troisième corps prussien sur la Dyle. Tandis qu'à Waterloo, l'action du corps de Vandame situé à gauche du dispositif de l'armée française fera la différence, malgré les erreures de Jérôme, Rielle, d'Erlon et de Ney. La garde y écrira une de ses plus belle pages d'histoire contre le corps de Bulow.
Le 19 juin 1815, le Maréchel Vandame, celui-ci reçu son baton la veille sur le champs de bataille accompagné du titre de Duc de Waterloo (cela fait depuis Austerlitz qu'il courait après le maréchalat^^), reçu l'ordre de poursuivre les anglo-alliés avec son corps d'armée et celui de Lobeau. Le corps d'Exelmans situé à Wavre, devant le rejoindre beaucoup plus tard. Napoléon quant à lui envoya les 1er et 2ème corps ainsi que les corps de cavalerie poursuivre les restes de l'armée prussienne qui mettra bas les armes quelques jours plus tard grâce à l'enclume que forme les corps de Gérard et d'Exelman et à l'intervention du corps de cavalerie de Pajol qui au passage arrivera à capturé l'état major de ladite armée.
Le 22 juin la messe était dite, les anglais se précipitaient vers ports du nord, Vandame aux trousses, tandis que les armées française sous le commandement de Napoléon, se reposaient après cette courte campagne.
Les alliés atterrés par cette double défaite, ne savent plus trop quoi faire. En plus un trou béant s'est crée sur leur droite. Le seul corps prussien encore en place à ordre de se porter sur la dite droite du dispositif allié en attendant les russes en pleine formation en Allemagne. Les plans de campagne mise en place par la coalition s'en trouvent complètement changé, alors que les russes devaient avec les autrichiens marcher directement sur Paris, les voilà dirigé vers la Belgique pour compenser la perte de deux armées. La belle entente, de l'alliance des nations du début de campagne commence à montrer des signes de faiblesse. Les russes et les autrichiens reprochant aux anglais la manière précipitée avec laquelle ils ont rembarqué vers l'Angleterre. Quant aux prussiens, à part un corps d'armée, ils ne pourront revenir dans cette campagne qu'au bout de quelques mois, le temps pour eux de refaire une nouvelle armée opérationnelle et encore avec leur état major capturé, il trainent des pieds arguant des problèmes de logistique.
Bref, cela commence à tanguer dans le navire du congrès de Vienne, les autrichiens sous l’impulsion de Metternich afin de préserver un semblant d'unité, décident d'agir sans attendre un rétablissement du front, ils décident donc de franchir le Rhin en deux points, aux nord un peu au-dessus de Strasbourg et au sud entre la frontière suisse et française.
Juillet 1815, pendant que les russes arrivent en Belgique, les autrichiens ont franchi le Rhin, et ont dû pour cela scinder leur force en deux, l'une commander par archiduc Jean au nord, l'autre commander par Schwarzenberg au sud. Les retards d’exécution de ce plan bâtie à la hâte, laisse tout le temps à Napoléon de réorganiser son armée et fonce sur les autrichiens. L'archiduc Jean se dirige vers Metz afin de capturer la cité et ainsi sécuriser sa ligne de ravitaillement avec l'Autriche. Rapp sous la pression des deux armées autrichienne recule tout en laissant des hommes dans les différentes place fortes sur leur chemin afin d’immobiliser une partie des forces autrichiennes.
14 Juillet 1815, Napoléon rencontre l'archiduc Jean devant Metz.
Pourquoi Metz? En regardant une carte de l'invasion de la France par les armée alliées, je me suis rendu compte que l'une des voies empruntée par les armée de la coalition passaient par Metz. Et pourquoi l'archiduc Jean? Ben, il n'y avait pas Schwarzenberg dans dans l'odb. J'ai essayé de reproduire l'ordre de bataille français pendant la campagne en fonction des données que j'avais, quant aux autrichiens, n'ayant pas réussi à trouver leur odb pendant cette période, je me suis librement inspiré de l'ordre de bataille de l'armée de Bohème en 1813. N'ayant pas tous les chefs disponible, que cela soit du coté français ou autrichien, j'ai composé les armées avec ce que j'avais sous la main. (Je pense qu'il sera nécessaire de remanier l' odb autrichien afin qu'il colle un peu mieux à la « réalité ».
Quant à la carte, je me suis aidé de google earth et de la carte Cassinni de la région.(Ce n'est pas évident à faire surtout pour une première fois) . Je pense refaire cette carte, quand j'aurais un moment de libre et plus d'information sur la topographie des lieux. La carte peut paraître grande 15Km, mais avec beaucoup d'accident de terrain, je me suis dit qu'au moins les différents corps pourront manœuvrer à leur aise. En plus la disposition des armées sur le champs de bataille assure un certain avantage au camps français.
Donc, c'est avec une carte incomplète et imparfaite, ainsi qu'un OdB incomplet et imparfait également que je me lance dans une nouvelle bataille.
Mais revenons à la veille de ce chocs, décisif.
Le 1er corps d'infanterie et le corps de cavalerie de Pajol ayant reçue l'ordre de protéger le flanc gauche de l'armée du Nord, après la victoire de Waterloo, se sont positionnés sur la rive droite de la Moselle et c'est sur cette rive qu'ils ont progressé en direction de Metz, pendant que le reste de l'armée marchait sur la rive gauche. Arrivé tôt dans la mâtiné du 13 Juillet, ils ont pu ralentir et contrer la marche autrichienne vers Metz. Ceux-ci ne pouvant faire la décision et voyant les renforts français arriver au cours de la journée, décident d'attendre le reste de leur armée et remettent la prise de la ville au lendemain.
La veille de la bataille un débat houleux anime le camps autrichien, se doutant de la présence de Napoléon à Metz, certains chefs de corps veulent retraiter en direction du Rhin et attendre les russes. L’archiduc Jean sait qu'une retraite n'est pas envisageable, et donnerai un rude coup à l'alliance déjà mise à mal par les deux victoires de l’empereur des français. C'est donc un plan de compromis qui a été mis en place, ne satisfaisant aucun des deux partis.(Ayant laisser l'I,A gérer le camps autrichien, et au vu de la bataille, cela peut correspondre à cet introduction, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses).
Quant à Napoléon, son plan est mise en place, dès la veille au soir, Le 1er corps d'infanterie et le le 4ème corps de cavalerie, formeront la gauche du dispositif français, ils devront simplement empêcher les autrichiens de capturer Metz. Le 2eme corps qui formera l'aile droite du dispositif, soutenu à droite par le 4ème corps et soutenu directement par le 3eme corps de cavalerie, se déploiera entre les deux bois situé au sud est de Metz et ainsi pourra couper la ligne de ravitaillement des autrichiens et se rabattre sur le centre et la droite autrichienne. La garde et le 1er corps de cavalerie, ils serviront de réserve aux deux ailes.
8h00-10h30
À part quelques escarmouche de cavalerie, rien d'important à signaler, le 2ème corps exécute sans rencontrer de résistance les ordres qu'il a reçu. Tandis que le 1er corps se positionne afin de prévenir toute attaque vers Metz. La garde, elle se positionnera au centre du dispositif français.
Au premier plan, le corps de cavalerie de Milhaud, dans le fond le premier corps d'infanterie.
Secteur Nord
10h30-
Deux colonnes d'attaques autrichienne se sont mises en mouvement, elles semble se diriger vers Metz, négligeant le 1er corps, elles s'orientent vers un trou laisser dans le dispositif français, seul le 4éme corps de cavalerie leur fait face. C'est 3000 cavaliers appuyés de leur artillerie feront des merveilles de bravoure et d'abnégation, arrivant tant bien que mal à ralentir la progression de cette masse d'homme, grâce à leur charges et contre charges.
Voyant le danger, Napoléon décide d'engager la garde vers ce secteur du champs de bataille, c'est d'abord la cavalerie et l'artillerie de la garde qui soutiendra le corps de Milhaud, suivit par les troupes à pieds de la jeune garde.
Pendant près de trois heures, seul ce groupe combattants, aidé des cavaliers du 1er corps arrivera à briser l'attaque autrichienne.
Entre temps Napoléon donnera l'ordre au 1er corps de se mettre en mouvement afin de jouer le rôle d'enclume sur lequel devrait s’abattre le marteau qu'est la garde.
Les délais d’exécution étant ce qu'ils sont, le corps de d'Erlon ne bougera pas pendant la bataille.
Voilà, une batterie d'artillerie qui provoquera un jolie chaos dans les lignes françaises, bien qu'étant visiblement prisonnière ou détruite, ma cavalerie va tournée autour pendant une bonne partie de la bataille.(c'est l'unité qui est au milieu de l'image)Un bug peutêtre ou bien le chemin de retraite de l'unité est bouché par mes propres troupes.
Mitraille, plus cavalerie même les unités d'élite ont du mal à supporter le traitement.
Au fond le premier corps d'infanterie, devant et au centre les autrichiens, autour la cavalerie française.
La mitraille c'est pas de la M....
13h30-
La garde à pieds soutenu par les cavaliers de Pajol s'ébranle, et en moins d'une heure et demie, les deux colonnes d'attaque autrichiennes seront détruites. Est-ce l'impacte psychologique de voir le bonnet à poil qui fait lâcher pieds aux autrichiens ou ce traitement, artillerie plus cavalerie^^?
Bref, il est 15h et la menace autrichienne n'existe plus. Voyant cela, l’empereur des français ordonne à son aile gauche d'avancer.
Secteur Sud
10h30
Le peu de résistance rencontré par l'aile droite française, va inciter Napoléon à changer ses axes d'attaques, seul le deuxième corps soutenu par Kellerman va attaquer un corps autrichien isolé, pendant que le 4ème corps se dirigera vers la ligne d'opération autrichienne.
C'est à 12h30 environ que le corps de Rielle se mettra en marche, pendant plus de deux heures de combat, il arrivera à chasser les troupes autrichiennes du plateau ou elles étaient positionnées. Mais au lieu de prendre place sur le dit plateau, les forces du 2ème corps vont commencer un mouvement rétrograde qui les ramèneront à leur position de départ. Est-ce du à la fatigue, aux pertes? Impossible à savoir.
Pendant ce temps le 4ème corps recevra l'ordre de remonter vers le nord.
L'assaut du deuxième corps soutenu pas le corps de cavalerie de Kellerman.
Secteur Nord et Sud.
15h56
La bataille s'arrête, visiblement faute de combattants, les autrichiens ont commencé un mouvement rétrograde vers 14h, et le nombre de fuyard n'a cessé d'augmenter à partir de cet heure.
Épilogue
Les troupes française sont encore vainqueurs, Metz servira de base d'opération à l'armée de Napoléon, complété par les troupes de Rapp et une nouvelle conscription, se s'est bientôt une armée de 150000 hommes opérant sur son territoire que les russes et les autrichiens vont devoir affronter. Les corps de Pajol,Gérard et d'Erlon poursuivront les troupes autrichiennes.
Conclusion.
Avec du temps, un peu d'imagination et une documentation adéquate, on peut faire à peu près tout ce qu'on veut avec ce jeu. Si la prise en main de l'éditeur de carte n'est pas évidente au début, je parle surtout de la mise en place des reliefs, c'est avec un certain enthousiasme que je me suis mis à la création de cette bataille. Concernant l'OdB, je n'ai pu, comme je l'ai dit plus haut, trouver tout les chef que je voulais. Si du coté français, j'ai dû changer que peu de nom, coté autrichien par contre, un bon tiers des chefs de corps et autres brigade ainsi que régiment, on dû être changé. À part ça, la création de cette bataille fut une expérience enrichissante.
Si la création de batailles réelles, ne pose pas trop de problème(ordre de bataille connu, topographie des lieux connue également), les What If, eux par contre nécessitent un travail de fond plus important. L'Histoire dans laquelle, ils vont être intégrée, le lieux géographique qui doit être plausible, ainsi que l'ordre de bataille. Ah j’oubliais aussi une chose, un bonne dose d'imagination pour tout intégrer et en faire ressortir une histoire vrai.
Place à l'action.
Cela fait un petit bout de temps, que je n'ai rien posté sur le forum, que cela soit dans la brigade ou sur les sujet de discussion d'ordre général. J'espère me faire pardonner cette absence avec ce qui suit.
Voilà un nouveau rapport de bataille en attendant la traduction de mon petit didacticiel. Bien; ayant fait le tour des différentes bataille fournies avec le jeu et voulant exploiter le potentiel du logiciel, j'ai décidé d'en créer une avec l'éditeur de carte et d'ODB. Oui, mais voilà quelle époque choisir, le début, le milieu ou la fin de l'empire? Étant au moi de juin, j'ai choisi cette funeste période, celle de 1815 pour toile de fond. Alors, va pour l'été 1815, oui mais où, et avec quelles armées? Là était toute la question. Plutôt que de générer aléatoirement cette bataille en fonction de la date, j'ai choisi quelque chose de plausible.
Il m'a fallu pour cela, réécrire l'histoire de cette campagne, afin d'avoir une rencontre qui tienne la route. Mais commençons par le début.
Juin 1815, l'Europe des rois soutenu par l'Angleterre, s'est de nouveau dressé contre Napoléon, le déclarant: hors la loi des nations. Les troupes alliées n'ayant pas encore regroupées leur force, c'est dans une brèche laissé par les anglais et les prussiens que l’empereur va s’engouffrer.
Le 16 juin 1815, les première batailles ont lieu, une, aux Quatre Bras qui verra l'impuissance de Ney à enlever cette position dès le matin, et l'autre à Ligny qui verra la destruction d'une partie de l'armée prussienne grâce à l'arrivée sur le champs de bataille du 1er corps de d'Erlon, dans le courant de l'après midi. Ainsi que la capture dans la soirée du Feld-Marshall Blucher par les hommes du 9ième régiment des cuirassiers. Gneisenau ne sachant ce qu'est devennu son chef décide quand même de retraité avec les débris de l'armée, sur Wavre et d'y attendre le 4ème corp de Bulow. Afin d'aider les anglais contre les français.
Le 17 juin 1815 verra une faible poursuite des armées alliées, premièrement de la part de Grouchy qui ne sachant pas exactement vers quelle direction ont retraité les prussiens enverra les corps de cavalerie de Pajol dans la mauvaise direction. Seul les corps de Gérard et d'Exelman seront présent le lendemain à Wavre.
Quant à celle concernant les anglo-alliée, elle leur laissera le temps de se positionner sur le plateau du mont st Jean dans une position défensive qu'affectionne le duc de fer.
Le 18 juin 1815, deux bataille qui feront date dans l'histoire de l'empire, la première à Wavre où le corps de Gérard aidé de celui d'Exelman, arrivera à fixer le troisième corps prussien sur la Dyle. Tandis qu'à Waterloo, l'action du corps de Vandame situé à gauche du dispositif de l'armée française fera la différence, malgré les erreures de Jérôme, Rielle, d'Erlon et de Ney. La garde y écrira une de ses plus belle pages d'histoire contre le corps de Bulow.
Le 19 juin 1815, le Maréchel Vandame, celui-ci reçu son baton la veille sur le champs de bataille accompagné du titre de Duc de Waterloo (cela fait depuis Austerlitz qu'il courait après le maréchalat^^), reçu l'ordre de poursuivre les anglo-alliés avec son corps d'armée et celui de Lobeau. Le corps d'Exelmans situé à Wavre, devant le rejoindre beaucoup plus tard. Napoléon quant à lui envoya les 1er et 2ème corps ainsi que les corps de cavalerie poursuivre les restes de l'armée prussienne qui mettra bas les armes quelques jours plus tard grâce à l'enclume que forme les corps de Gérard et d'Exelman et à l'intervention du corps de cavalerie de Pajol qui au passage arrivera à capturé l'état major de ladite armée.
Le 22 juin la messe était dite, les anglais se précipitaient vers ports du nord, Vandame aux trousses, tandis que les armées française sous le commandement de Napoléon, se reposaient après cette courte campagne.
Les alliés atterrés par cette double défaite, ne savent plus trop quoi faire. En plus un trou béant s'est crée sur leur droite. Le seul corps prussien encore en place à ordre de se porter sur la dite droite du dispositif allié en attendant les russes en pleine formation en Allemagne. Les plans de campagne mise en place par la coalition s'en trouvent complètement changé, alors que les russes devaient avec les autrichiens marcher directement sur Paris, les voilà dirigé vers la Belgique pour compenser la perte de deux armées. La belle entente, de l'alliance des nations du début de campagne commence à montrer des signes de faiblesse. Les russes et les autrichiens reprochant aux anglais la manière précipitée avec laquelle ils ont rembarqué vers l'Angleterre. Quant aux prussiens, à part un corps d'armée, ils ne pourront revenir dans cette campagne qu'au bout de quelques mois, le temps pour eux de refaire une nouvelle armée opérationnelle et encore avec leur état major capturé, il trainent des pieds arguant des problèmes de logistique.
Bref, cela commence à tanguer dans le navire du congrès de Vienne, les autrichiens sous l’impulsion de Metternich afin de préserver un semblant d'unité, décident d'agir sans attendre un rétablissement du front, ils décident donc de franchir le Rhin en deux points, aux nord un peu au-dessus de Strasbourg et au sud entre la frontière suisse et française.
Juillet 1815, pendant que les russes arrivent en Belgique, les autrichiens ont franchi le Rhin, et ont dû pour cela scinder leur force en deux, l'une commander par archiduc Jean au nord, l'autre commander par Schwarzenberg au sud. Les retards d’exécution de ce plan bâtie à la hâte, laisse tout le temps à Napoléon de réorganiser son armée et fonce sur les autrichiens. L'archiduc Jean se dirige vers Metz afin de capturer la cité et ainsi sécuriser sa ligne de ravitaillement avec l'Autriche. Rapp sous la pression des deux armées autrichienne recule tout en laissant des hommes dans les différentes place fortes sur leur chemin afin d’immobiliser une partie des forces autrichiennes.
14 Juillet 1815, Napoléon rencontre l'archiduc Jean devant Metz.
Pourquoi Metz? En regardant une carte de l'invasion de la France par les armée alliées, je me suis rendu compte que l'une des voies empruntée par les armée de la coalition passaient par Metz. Et pourquoi l'archiduc Jean? Ben, il n'y avait pas Schwarzenberg dans dans l'odb. J'ai essayé de reproduire l'ordre de bataille français pendant la campagne en fonction des données que j'avais, quant aux autrichiens, n'ayant pas réussi à trouver leur odb pendant cette période, je me suis librement inspiré de l'ordre de bataille de l'armée de Bohème en 1813. N'ayant pas tous les chefs disponible, que cela soit du coté français ou autrichien, j'ai composé les armées avec ce que j'avais sous la main. (Je pense qu'il sera nécessaire de remanier l' odb autrichien afin qu'il colle un peu mieux à la « réalité ».
Quant à la carte, je me suis aidé de google earth et de la carte Cassinni de la région.(Ce n'est pas évident à faire surtout pour une première fois) . Je pense refaire cette carte, quand j'aurais un moment de libre et plus d'information sur la topographie des lieux. La carte peut paraître grande 15Km, mais avec beaucoup d'accident de terrain, je me suis dit qu'au moins les différents corps pourront manœuvrer à leur aise. En plus la disposition des armées sur le champs de bataille assure un certain avantage au camps français.
Donc, c'est avec une carte incomplète et imparfaite, ainsi qu'un OdB incomplet et imparfait également que je me lance dans une nouvelle bataille.
Mais revenons à la veille de ce chocs, décisif.
Le 1er corps d'infanterie et le corps de cavalerie de Pajol ayant reçue l'ordre de protéger le flanc gauche de l'armée du Nord, après la victoire de Waterloo, se sont positionnés sur la rive droite de la Moselle et c'est sur cette rive qu'ils ont progressé en direction de Metz, pendant que le reste de l'armée marchait sur la rive gauche. Arrivé tôt dans la mâtiné du 13 Juillet, ils ont pu ralentir et contrer la marche autrichienne vers Metz. Ceux-ci ne pouvant faire la décision et voyant les renforts français arriver au cours de la journée, décident d'attendre le reste de leur armée et remettent la prise de la ville au lendemain.
La veille de la bataille un débat houleux anime le camps autrichien, se doutant de la présence de Napoléon à Metz, certains chefs de corps veulent retraiter en direction du Rhin et attendre les russes. L’archiduc Jean sait qu'une retraite n'est pas envisageable, et donnerai un rude coup à l'alliance déjà mise à mal par les deux victoires de l’empereur des français. C'est donc un plan de compromis qui a été mis en place, ne satisfaisant aucun des deux partis.(Ayant laisser l'I,A gérer le camps autrichien, et au vu de la bataille, cela peut correspondre à cet introduction, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses).
Quant à Napoléon, son plan est mise en place, dès la veille au soir, Le 1er corps d'infanterie et le le 4ème corps de cavalerie, formeront la gauche du dispositif français, ils devront simplement empêcher les autrichiens de capturer Metz. Le 2eme corps qui formera l'aile droite du dispositif, soutenu à droite par le 4ème corps et soutenu directement par le 3eme corps de cavalerie, se déploiera entre les deux bois situé au sud est de Metz et ainsi pourra couper la ligne de ravitaillement des autrichiens et se rabattre sur le centre et la droite autrichienne. La garde et le 1er corps de cavalerie, ils serviront de réserve aux deux ailes.
8h00-10h30
À part quelques escarmouche de cavalerie, rien d'important à signaler, le 2ème corps exécute sans rencontrer de résistance les ordres qu'il a reçu. Tandis que le 1er corps se positionne afin de prévenir toute attaque vers Metz. La garde, elle se positionnera au centre du dispositif français.
Au premier plan, le corps de cavalerie de Milhaud, dans le fond le premier corps d'infanterie.
Secteur Nord
10h30-
Deux colonnes d'attaques autrichienne se sont mises en mouvement, elles semble se diriger vers Metz, négligeant le 1er corps, elles s'orientent vers un trou laisser dans le dispositif français, seul le 4éme corps de cavalerie leur fait face. C'est 3000 cavaliers appuyés de leur artillerie feront des merveilles de bravoure et d'abnégation, arrivant tant bien que mal à ralentir la progression de cette masse d'homme, grâce à leur charges et contre charges.
Voyant le danger, Napoléon décide d'engager la garde vers ce secteur du champs de bataille, c'est d'abord la cavalerie et l'artillerie de la garde qui soutiendra le corps de Milhaud, suivit par les troupes à pieds de la jeune garde.
Pendant près de trois heures, seul ce groupe combattants, aidé des cavaliers du 1er corps arrivera à briser l'attaque autrichienne.
Entre temps Napoléon donnera l'ordre au 1er corps de se mettre en mouvement afin de jouer le rôle d'enclume sur lequel devrait s’abattre le marteau qu'est la garde.
Les délais d’exécution étant ce qu'ils sont, le corps de d'Erlon ne bougera pas pendant la bataille.
Voilà, une batterie d'artillerie qui provoquera un jolie chaos dans les lignes françaises, bien qu'étant visiblement prisonnière ou détruite, ma cavalerie va tournée autour pendant une bonne partie de la bataille.(c'est l'unité qui est au milieu de l'image)Un bug peutêtre ou bien le chemin de retraite de l'unité est bouché par mes propres troupes.
Mitraille, plus cavalerie même les unités d'élite ont du mal à supporter le traitement.
Au fond le premier corps d'infanterie, devant et au centre les autrichiens, autour la cavalerie française.
La mitraille c'est pas de la M....
13h30-
La garde à pieds soutenu par les cavaliers de Pajol s'ébranle, et en moins d'une heure et demie, les deux colonnes d'attaque autrichiennes seront détruites. Est-ce l'impacte psychologique de voir le bonnet à poil qui fait lâcher pieds aux autrichiens ou ce traitement, artillerie plus cavalerie^^?
Bref, il est 15h et la menace autrichienne n'existe plus. Voyant cela, l’empereur des français ordonne à son aile gauche d'avancer.
Secteur Sud
10h30
Le peu de résistance rencontré par l'aile droite française, va inciter Napoléon à changer ses axes d'attaques, seul le deuxième corps soutenu par Kellerman va attaquer un corps autrichien isolé, pendant que le 4ème corps se dirigera vers la ligne d'opération autrichienne.
C'est à 12h30 environ que le corps de Rielle se mettra en marche, pendant plus de deux heures de combat, il arrivera à chasser les troupes autrichiennes du plateau ou elles étaient positionnées. Mais au lieu de prendre place sur le dit plateau, les forces du 2ème corps vont commencer un mouvement rétrograde qui les ramèneront à leur position de départ. Est-ce du à la fatigue, aux pertes? Impossible à savoir.
Pendant ce temps le 4ème corps recevra l'ordre de remonter vers le nord.
L'assaut du deuxième corps soutenu pas le corps de cavalerie de Kellerman.
Secteur Nord et Sud.
15h56
La bataille s'arrête, visiblement faute de combattants, les autrichiens ont commencé un mouvement rétrograde vers 14h, et le nombre de fuyard n'a cessé d'augmenter à partir de cet heure.
Épilogue
Les troupes française sont encore vainqueurs, Metz servira de base d'opération à l'armée de Napoléon, complété par les troupes de Rapp et une nouvelle conscription, se s'est bientôt une armée de 150000 hommes opérant sur son territoire que les russes et les autrichiens vont devoir affronter. Les corps de Pajol,Gérard et d'Erlon poursuivront les troupes autrichiennes.
Conclusion.
Avec du temps, un peu d'imagination et une documentation adéquate, on peut faire à peu près tout ce qu'on veut avec ce jeu. Si la prise en main de l'éditeur de carte n'est pas évidente au début, je parle surtout de la mise en place des reliefs, c'est avec un certain enthousiasme que je me suis mis à la création de cette bataille. Concernant l'OdB, je n'ai pu, comme je l'ai dit plus haut, trouver tout les chef que je voulais. Si du coté français, j'ai dû changer que peu de nom, coté autrichien par contre, un bon tiers des chefs de corps et autres brigade ainsi que régiment, on dû être changé. À part ça, la création de cette bataille fut une expérience enrichissante.
Si la création de batailles réelles, ne pose pas trop de problème(ordre de bataille connu, topographie des lieux connue également), les What If, eux par contre nécessitent un travail de fond plus important. L'Histoire dans laquelle, ils vont être intégrée, le lieux géographique qui doit être plausible, ainsi que l'ordre de bataille. Ah j’oubliais aussi une chose, un bonne dose d'imagination pour tout intégrer et en faire ressortir une histoire vrai.