Vu hier. Très bon film, même si on rentre presque dans le domaine du documentaire.
Gomorra, de Matteo Garrone est un film, tiré de l'oeuvre de Roberto Saviano. Il qui nous plonge, presque documentaire dans sa réalisation (et sans doute dailleurs un peu trop), dans le quotidien du crime organisé à Naples.
Alors que la camorra règne discrètement sur les quartiers difficiles de la ville, le scénario nous fait suivre le destin de quelques personnages, qui chacun à leur manière, font partie du système maffieux et en vivent. On découvre un tout jeune garçon en quête de premiers boulots, qui sert de livreur ou dindicateur ; un "caissier" chargé de distribuer ou ramasser largent noir et qui se retrouve pris entre deux bandes rivales ; un jeune diplômé qui entre dans le système corrompu des attributions des marchés, et des subventions européennes, liés aux ordures et au stockage des déchets ; un chef datelier de haute couture enchaîné aux intérêts de la camorra, mais tenté par la liberté et une juteuse "collaboration" avec les ateliers chinois de la ville ; enfin, deux jeunes écervelés, apprentis truands, qui veulent jouer leur propres cartes dans un univers dont la violence impitoyable va rapidement les dépasser.
Le film de Garonne est effrayant de réalisme. On y voit aussi peu les parrains que la police et lon comprend ainsi combien la mafia a infiltré la société napolitaine dans ses moindres recoins au point den faire la nouvelle Gomorrhe.
Au passage, cela m'a fait pensé à une blaque corse : "En Corse on a plus de baptêmes que de mariages car on a plus de parrain que des témoins"
Gomorra, de Matteo Garrone est un film, tiré de l'oeuvre de Roberto Saviano. Il qui nous plonge, presque documentaire dans sa réalisation (et sans doute dailleurs un peu trop), dans le quotidien du crime organisé à Naples.
Alors que la camorra règne discrètement sur les quartiers difficiles de la ville, le scénario nous fait suivre le destin de quelques personnages, qui chacun à leur manière, font partie du système maffieux et en vivent. On découvre un tout jeune garçon en quête de premiers boulots, qui sert de livreur ou dindicateur ; un "caissier" chargé de distribuer ou ramasser largent noir et qui se retrouve pris entre deux bandes rivales ; un jeune diplômé qui entre dans le système corrompu des attributions des marchés, et des subventions européennes, liés aux ordures et au stockage des déchets ; un chef datelier de haute couture enchaîné aux intérêts de la camorra, mais tenté par la liberté et une juteuse "collaboration" avec les ateliers chinois de la ville ; enfin, deux jeunes écervelés, apprentis truands, qui veulent jouer leur propres cartes dans un univers dont la violence impitoyable va rapidement les dépasser.
Le film de Garonne est effrayant de réalisme. On y voit aussi peu les parrains que la police et lon comprend ainsi combien la mafia a infiltré la société napolitaine dans ses moindres recoins au point den faire la nouvelle Gomorrhe.
Au passage, cela m'a fait pensé à une blaque corse : "En Corse on a plus de baptêmes que de mariages car on a plus de parrain que des témoins"