1re journée d’étude « Nouvelle histoire campagne »
8 décembre 2011 – amphithéâtre de la DICoD, École militaire, Paris
L’attention des historiens du fait guerrier s’est longtemps focalisée sur l’intensité dramatique de la bataille, au point de justifier le rejet d’une histoire bataille jugée trop événementielle. Mais c’est également de la bataille qu’est né le renouveau historiographique illustré par les travaux de John Keegan (The Face of Battle – Anatomie de la bataille) ou de Georges Duby (Le Dimanche de Bouvines). C’est pour en rendre compte que le Centre d’Études d’Histoire de la Défense avait créé la commission « Nouvelle Histoire Bataille ». Afin de prolonger cet héritage, le domaine « Histoire de la Défense et de l’armement » de l’IRSEM souhaite en proposer de nouveaux développements, en inaugurant un cycle de journées d’études consacrées à la définition d’une nouvelle « histoire campagne ».
L’étude de la guerre à l’échelle de la campagne se donne pour objectif d’élargir la perception des enjeux des batailles en en étudiant l’amont et l’aval. Mais il s’agit également de promouvoir une échelle d’analyse qui permette de prendre en compte des réalités souvent occultée par la concentration sur la bataille (la logistique, l’attrition, l’articulation avec le politique, etc.) et de mieux saisir l’articulation entre les niveaux stratégique, opératif et tactique. Enfin, l’échelle de la campagne permet d’étudier la guerre dans des contextes où le paradigme de la bataille n’est pas pertinent (les guerres asymétriques, par exemple).
Cette première journée d’études sera consacrée à un effort de définition, qui servira de base aux développements ultérieurs du programme.
Matin, 9 h – 12 h :
• « Propositions pour une histoire campagne »
Hervé Drévillon, professeur à l’université Paris I, directeur du domaine « Histoire de la défense et de l’armement » à l’IRSEM
• « Campagne militaire terrestre et trinité clausewitzienne – L’exemple afghan »
colonel Benoît Durieux, ancien chef de corps du 2e REI
• « Opération navale ou campagne maritime – Quelle pertinence au XXIe siècle ? »
vice-amiral Bruno Paulmier, président de la commission permanente des programmes et des essais des bâtiments de la flotte
• « La campagne aérienne – Une tentative originale de penser et modeler l’ennemi »
colonel (air) Jean-Christophe Noël, responsable du programme « Pensée stratégique et nouveaux concepts » à l’IRSEM
Après-midi, 13 h 30 – 16 h 30
• « La campagne, un acte stratégique – Architecture d’une campagne, et distinction entre campagnes, opérations et engagements »
Benoist Bihan, doctorant en histoire à l’université Paris I / Panthéon-Sorbonne
• « La place de l’étude des campagnes dans une nouvelle histoire des guerres napoléoniennes – Dépasser l’historiographie des XIXe et XXe siècles »
Patrick Bouhet, attaché principal du ministère de la Défense
• « La conquête coloniale à travers la problématique de l’organisation des colonnes – L’exemple des campagnes soudanaises »
Julie d’Andurain, chargée de cours à Paris IV et adjointe au bureau « Recherche » du CDEF
• « ‘L'histoire-campagne’ et les interactions entre les fronts, ou le chaînon manquant – L’exemple de la Grande Guerre »
lieutenant-colonel Rémy Porte, chef du bureau « Recherche » du CDEF
Inscriptions : laurent.henninger (at) defense.gouv.fr
8 décembre 2011 – amphithéâtre de la DICoD, École militaire, Paris
L’attention des historiens du fait guerrier s’est longtemps focalisée sur l’intensité dramatique de la bataille, au point de justifier le rejet d’une histoire bataille jugée trop événementielle. Mais c’est également de la bataille qu’est né le renouveau historiographique illustré par les travaux de John Keegan (The Face of Battle – Anatomie de la bataille) ou de Georges Duby (Le Dimanche de Bouvines). C’est pour en rendre compte que le Centre d’Études d’Histoire de la Défense avait créé la commission « Nouvelle Histoire Bataille ». Afin de prolonger cet héritage, le domaine « Histoire de la Défense et de l’armement » de l’IRSEM souhaite en proposer de nouveaux développements, en inaugurant un cycle de journées d’études consacrées à la définition d’une nouvelle « histoire campagne ».
L’étude de la guerre à l’échelle de la campagne se donne pour objectif d’élargir la perception des enjeux des batailles en en étudiant l’amont et l’aval. Mais il s’agit également de promouvoir une échelle d’analyse qui permette de prendre en compte des réalités souvent occultée par la concentration sur la bataille (la logistique, l’attrition, l’articulation avec le politique, etc.) et de mieux saisir l’articulation entre les niveaux stratégique, opératif et tactique. Enfin, l’échelle de la campagne permet d’étudier la guerre dans des contextes où le paradigme de la bataille n’est pas pertinent (les guerres asymétriques, par exemple).
Cette première journée d’études sera consacrée à un effort de définition, qui servira de base aux développements ultérieurs du programme.
Matin, 9 h – 12 h :
• « Propositions pour une histoire campagne »
Hervé Drévillon, professeur à l’université Paris I, directeur du domaine « Histoire de la défense et de l’armement » à l’IRSEM
• « Campagne militaire terrestre et trinité clausewitzienne – L’exemple afghan »
colonel Benoît Durieux, ancien chef de corps du 2e REI
• « Opération navale ou campagne maritime – Quelle pertinence au XXIe siècle ? »
vice-amiral Bruno Paulmier, président de la commission permanente des programmes et des essais des bâtiments de la flotte
• « La campagne aérienne – Une tentative originale de penser et modeler l’ennemi »
colonel (air) Jean-Christophe Noël, responsable du programme « Pensée stratégique et nouveaux concepts » à l’IRSEM
Après-midi, 13 h 30 – 16 h 30
• « La campagne, un acte stratégique – Architecture d’une campagne, et distinction entre campagnes, opérations et engagements »
Benoist Bihan, doctorant en histoire à l’université Paris I / Panthéon-Sorbonne
• « La place de l’étude des campagnes dans une nouvelle histoire des guerres napoléoniennes – Dépasser l’historiographie des XIXe et XXe siècles »
Patrick Bouhet, attaché principal du ministère de la Défense
• « La conquête coloniale à travers la problématique de l’organisation des colonnes – L’exemple des campagnes soudanaises »
Julie d’Andurain, chargée de cours à Paris IV et adjointe au bureau « Recherche » du CDEF
• « ‘L'histoire-campagne’ et les interactions entre les fronts, ou le chaînon manquant – L’exemple de la Grande Guerre »
lieutenant-colonel Rémy Porte, chef du bureau « Recherche » du CDEF
Inscriptions : laurent.henninger (at) defense.gouv.fr