Jeu à bloc de Columbia Games ayant pour trame de fond la guerre civile entre Jules et son pote Pompée, JC est un excellent jeu stratégique, avec de nombreux choix difficiles à faire, et des tours très rapides pour une partie tendue du début à la fin.
Les mécanismes sont simples. On a un lot de 6 cartes en main au début d'une année. On s'en sépare d'une. Ce qui en laisse cinq, pour les cinq tours de l'année. Chaque carte permet de bouger des forces, et d'effectuer des levées (renforts et remplacements). Plus certains évènements "divins". La valeur de mouvement d'une carte détermine l'initiative du tour, Caesar la raflant en cas d'égalité, les cartes "divines" gagnant dans tous les cas, sauf égalité de cartes divines où les deux cartes sont annulées.
Au niveau de la situation initiale, Pompée commande à l'essentiel de la République Romaine, avec de nombreuses Légions réparties à travers le pourtour méditerranéen (dont 6 villes apportant 7PV). Caesar, lui, commence avec un unique PV, Massilia, quelques très bonnes légions (issues de la guerre des Gaules, notamment la très fameuse LegioX). Mais il doit se dépêcher pour éviter la mort subite dès la première année.
Opérations de l'an 705 :
Caesar ordonne à Marcus Antonius de mener ses 4 meilleures Legions en Hispanie, pendant que lui-même franchit le Rubicon avec la Legio XIII. Rome est prise rapidement.
La lenteur des mouvements des armées de Pompée permet à Caesar de prendre l'initiative, et d'attaquer Pompée à Neapolis. Là, ses 15.000 légionnaires et sa garde d'élite écrasent les 10.000 hommes de Pompée ainsi que la garde de ce dernier, qui se suicide. Les vaincus sont poursuivis et massacrés jusqu'au dernier.
Puis, en Hispanie, Antonius attaque Tarraco, où se trouvent de nombreuses troupes. La bataille voit un terrible affrontement entre les 15.000 vétérans des guerres des Gaules écraser les 20.000 légionnaires Pompéiens, dont à peine 5.000 parviendront à se replier dans la plus grande confusion jusqu'à Carthago Nova.
Opérations de l'an 706 :
Souhaitant menacer la Grèce, Caesar débarque à Dyrrachium, pendant qu'une Legio appuyée par une forte cavalerie marche depuis la Gaule vers la Grèce. La jonction est faite à Thessalonika. Mais Scipio se renforce à Athènes, avec 15.000 Légionnaires. En Hispanie, après une manoeuvre osée, Antonius parvient à prendre Carthago Nova de vive force, après une bataille pourtant indécise. Toutefois, souhaitant éviter la destruction, les forces républicaines se décident rapidement à la retraite.
Dans le même temps, deux Légions attaquent la Sicile et capturent Syracuse, faiblement défendue.
L'année se termine par un revirement de situation en Macédoine où Caesar envoie l'essentiel de son armée vers Byzantum ainsi qu'en Perse, pendant qu'il attend à Thessalonika et à peine plus de 7.000 hommes.
Opérations de l'an 707 :
Ephesus et Antiochus sont prises par les troupes Romaines, alors qu'un audacieux débarquement permet de prendre Carthage. Scipio, furieux, décide de tenter le tout pour le tout, et attaque Caesar à Thessalonika. La bataille voit donc les 7.000 hommes de Caesar subir l'assaut d'au moins 18.000 hommes de Scipio. JC, battu, est forcé de se replier. Toutefois, l'hivers arrivant, 5.000 légionnaires de Scipio meurent par faute de ravitaillement. A Alexandrie, c'est encore pire, on recence pratiquement 8.000 hommes disparus.
La victoire est alors déjà acquise pour Caesar sur le plan stratégique. Toutefois, Scipio ne veut pas entendre parler de défaite...
Opérations de l'an 708 :
Scipio va donc coordonner deux grandes contre-offensives. L'une en Asie mineure, l'autre en Afrique du Nord. La première conduit à la victoire de Ephesus, où 18.000 hommes de Scipio écrasent glorieusement une poignée de cavaliers appuyés par les rameurs d'une flotte de Trirèmes. La seconde se termine par un sanglant échec à la Bataille de Carthage. 20.000 Légionnaires attaquent Carthage sur deux fronts, défendue par 18.000 vétérans dont la Legio X, et commandés par Antonius. Mal coordonnées, les deux attaques n'arriveront pas à aboutir, et surtout, laisseront le loisir aux vétérans d'écraser les assaillants dans le détail. A peine un quart parviendra à se replier en désordre. Par la suite, une fois Carthage sécurisée grâce à des renforts de Syracuse, Antonius envoie la Legio X appuyée par 3 autre Légions pour annihiler les survivants du combat.
A la fin de l'année, il ne reste qu'une unique Légion républicaine dans l'Ouest Méditerranéen, fermement tenu par les forces de Caesar.
Voilà, un très bon jeu, très apprécié des deux Consuls rivaux. Seul regret, Caesar ne s'est pas fait Pompée par Cléopâtre, mais par ses vétérans qui avaient la Gaule. C'est nettement moins classe.
Les mécanismes sont simples. On a un lot de 6 cartes en main au début d'une année. On s'en sépare d'une. Ce qui en laisse cinq, pour les cinq tours de l'année. Chaque carte permet de bouger des forces, et d'effectuer des levées (renforts et remplacements). Plus certains évènements "divins". La valeur de mouvement d'une carte détermine l'initiative du tour, Caesar la raflant en cas d'égalité, les cartes "divines" gagnant dans tous les cas, sauf égalité de cartes divines où les deux cartes sont annulées.
Au niveau de la situation initiale, Pompée commande à l'essentiel de la République Romaine, avec de nombreuses Légions réparties à travers le pourtour méditerranéen (dont 6 villes apportant 7PV). Caesar, lui, commence avec un unique PV, Massilia, quelques très bonnes légions (issues de la guerre des Gaules, notamment la très fameuse LegioX). Mais il doit se dépêcher pour éviter la mort subite dès la première année.
Opérations de l'an 705 :
Caesar ordonne à Marcus Antonius de mener ses 4 meilleures Legions en Hispanie, pendant que lui-même franchit le Rubicon avec la Legio XIII. Rome est prise rapidement.
La lenteur des mouvements des armées de Pompée permet à Caesar de prendre l'initiative, et d'attaquer Pompée à Neapolis. Là, ses 15.000 légionnaires et sa garde d'élite écrasent les 10.000 hommes de Pompée ainsi que la garde de ce dernier, qui se suicide. Les vaincus sont poursuivis et massacrés jusqu'au dernier.
Puis, en Hispanie, Antonius attaque Tarraco, où se trouvent de nombreuses troupes. La bataille voit un terrible affrontement entre les 15.000 vétérans des guerres des Gaules écraser les 20.000 légionnaires Pompéiens, dont à peine 5.000 parviendront à se replier dans la plus grande confusion jusqu'à Carthago Nova.
Opérations de l'an 706 :
Souhaitant menacer la Grèce, Caesar débarque à Dyrrachium, pendant qu'une Legio appuyée par une forte cavalerie marche depuis la Gaule vers la Grèce. La jonction est faite à Thessalonika. Mais Scipio se renforce à Athènes, avec 15.000 Légionnaires. En Hispanie, après une manoeuvre osée, Antonius parvient à prendre Carthago Nova de vive force, après une bataille pourtant indécise. Toutefois, souhaitant éviter la destruction, les forces républicaines se décident rapidement à la retraite.
Dans le même temps, deux Légions attaquent la Sicile et capturent Syracuse, faiblement défendue.
L'année se termine par un revirement de situation en Macédoine où Caesar envoie l'essentiel de son armée vers Byzantum ainsi qu'en Perse, pendant qu'il attend à Thessalonika et à peine plus de 7.000 hommes.
Opérations de l'an 707 :
Ephesus et Antiochus sont prises par les troupes Romaines, alors qu'un audacieux débarquement permet de prendre Carthage. Scipio, furieux, décide de tenter le tout pour le tout, et attaque Caesar à Thessalonika. La bataille voit donc les 7.000 hommes de Caesar subir l'assaut d'au moins 18.000 hommes de Scipio. JC, battu, est forcé de se replier. Toutefois, l'hivers arrivant, 5.000 légionnaires de Scipio meurent par faute de ravitaillement. A Alexandrie, c'est encore pire, on recence pratiquement 8.000 hommes disparus.
La victoire est alors déjà acquise pour Caesar sur le plan stratégique. Toutefois, Scipio ne veut pas entendre parler de défaite...
Opérations de l'an 708 :
Scipio va donc coordonner deux grandes contre-offensives. L'une en Asie mineure, l'autre en Afrique du Nord. La première conduit à la victoire de Ephesus, où 18.000 hommes de Scipio écrasent glorieusement une poignée de cavaliers appuyés par les rameurs d'une flotte de Trirèmes. La seconde se termine par un sanglant échec à la Bataille de Carthage. 20.000 Légionnaires attaquent Carthage sur deux fronts, défendue par 18.000 vétérans dont la Legio X, et commandés par Antonius. Mal coordonnées, les deux attaques n'arriveront pas à aboutir, et surtout, laisseront le loisir aux vétérans d'écraser les assaillants dans le détail. A peine un quart parviendra à se replier en désordre. Par la suite, une fois Carthage sécurisée grâce à des renforts de Syracuse, Antonius envoie la Legio X appuyée par 3 autre Légions pour annihiler les survivants du combat.
A la fin de l'année, il ne reste qu'une unique Légion républicaine dans l'Ouest Méditerranéen, fermement tenu par les forces de Caesar.
Voilà, un très bon jeu, très apprécié des deux Consuls rivaux. Seul regret, Caesar ne s'est pas fait Pompée par Cléopâtre, mais par ses vétérans qui avaient la Gaule. C'est nettement moins classe.