A paraître le 10 novembre prochain chez Plon, ce roman historique intitulé: "Le Retour de la Grande Armée". L'auteur n'est autre que Valéry Giscard d'Estaing. Voici la présentation de l'éditeur:
"Le 14 septembre 1812, à la suite de la bataille de Smolensk, Napoléon fait son entrée dans Moscou. S'il est satisfait de cette victoire, il n'en est pas moins inquiet. Il a perdu beaucoup de soldats, l'hiver est proche, l'armée de Koutouzov se dérobe sans cesse; des incendies ravagent déjà la ville. Pour éviter un désastre qu'il pressent, l'Empereur lance à ses maréchaux cet ordre stupéfiant: dès demain, la Grande Armée quittera Moscou pour regagner la France. Il ne s'agit pas d'une fuite mais d'un piège dans lequel il veut faire tomber Koutouzov en le contraignant à l'offensive. Il convoque le héros de ce livre, le colonnel François Beille qu'il nomme général pour l'occasion. Sa mission: avec une troupe de quatre mille hommes, il s'approchera de l'armée russe de manière à lui faire croire qu'il s'agit de la Grande Armée. Une fois la méprise dissipée, Koutouzov se précipitera sur les traces de Napoléon pour l'empêcher de quitter la Russie. Le lieu: Vilan , non loin du Niémen. A partir de cet instant, on suit les mouvements de François Beille à travers le pays. La bataille de Vilna, le 29 octobre 1812, se solde par une victoire éclatante de Napoléon qui fait même prisonnier Koutouzov. Dès lors, tout change en s'enchaînant. L'Empereur rétablit le royaume de Pologne, appelée Pologne-Lituanie, installe Poniatowski sur le trône, fait campagne en Prusse et en Saxe et, ayant vaincu, décide d'arrêter la guerre. Il rédige une Déclaration de paix à l'Europe qu'il fait lire à Goethe, projette un Congrès européen de réconciliation entre tous les belligérants sous l'égide de ce même Goethe avant d'abdiquer pour pouvoir se consacrer à la paix. Eugène de Beauharnais le remplace portant le titre d'Empereur-Régent en attendant la majorité du roi de Rome. Il devra régner sur un Empire libéral, le retour de la République ou de la monarchie étant exclue. Le livre se ferme sur la tenue de ce Congrès auquel Napoléon assiste. Quant à François Beille, on le perd rarement de vue: on le suit à la trace au cours de son long voyage de retour en France, notamment à travers la Pologne, nouant deux histoires d'amour. Rentré à Paris, il est placé par Napoléon à la tête de la cavalerie de la Garde avec le titre de duc de Smolensk, avant qu'Eugène le nomme général de l'armée du Rhin."