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Mousquetaires, mousquets et caracole

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vince92
lister
tyrkir
Desaix
cruchot
Allalalai
10 participants

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26Mousquetaires, mousquets et caracole - Page 2 Empty Re: Mousquetaires, mousquets et caracole Mer 13 Oct 2010 - 10:24

Allalalai

Allalalai

Peu importe, j'adore ces explications, je parfais ma culture XVIIIe Smile

27Mousquetaires, mousquets et caracole - Page 2 Empty Re: Mousquetaires, mousquets et caracole Dim 17 Oct 2010 - 13:02

Aaargh

Aaargh



Aaargh a écrit:
Desaix a écrit:
Par contre la caracole, ca commence a me rabattre les oreilles, les sottises de Berg commencent a passer pour réalité on dirait...

Que dit-il exactement comme sottises?


J'aurais bien aimé obtenir une réponse à cette question...


Desaix a écrit:L'utilisation de la caracole dont je parle est expliquée dans "Histoire de la Cavalerie française" du général Susane.


Faits-tu référence à ce passage?

Mousquetaires, mousquets et caracole - Page 2 Caraco10

Auquel cas, c'est assez similaire à la définition que je donne...

Desaix a écrit:La cavalerie n'aime pas cela, mais elle ne peut rien faire d'autres face aux hérissons d'infanterie bien formés avec leur lances. Elle conserve sa charge classique contre la cavalerie et l'infanterie en vrac.

Effectivement, les tactiques de la cavalerie dépendent certainement de la nature de l'adversaire qu'elle affronte... mais même face à de l'infanterie, la caracole est peu efficace, simplement parce que les piquiers sont accompagnés de "tireurs'. Dans la 2ème moitié du XVIe, il y a déjà au moins un tiers de l'effectifs des bataillons d'infanterie qui est equipé d'armes à feu. Cette proportion ne va faire qu'augmenter et certains bataillons ne comptent même aucuns piquiers. Le feu d'infanterie reste bien plus efficace que celui de la cavalerie qui aura nécessairement le dessous dans ce type d'engagement...
On notera néanmoins la réticence des suisses à adopter l'arquebuse (10% de l'effectif selement lors des guerres de Religions). Pourtant, le bataillon suisse sera traversés par les gendarmes huguenots (lanciers) lors de la bataille de Dreux (les suisses parviendront néanmoins à garder une certaine cohésion).

Desaix a écrit:La caracole est toutefois d'une efficacité douteuse et n'est plus beaucoup partiquée après 1670 (dans "Art de la Guerre" par Puysegur)

Puységur est souvent cité pour illustrer la pérennité de la caracole dans la cavalerie - française - jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Brent Nosworthy (très lu et très apprécié par les amateurs de wargames XVIIIe/napoléoniens) adhère à cette thèse, Lynn (voir ici http://books.google.fr/books?id=OA_YxLYs2_oC&lpg=PP1&dq=giant%20grand%20siecle&pg=PA498#v=onepage&q&f=false) lui accorde nettement moins de crédit.

Alors que nous dit Puységur: http://books.google.fr/books?id=2DMVAAAAQAAJ&pg=PA252#v=onepage&q&f=false

- En 1670, il y a recours, le plus souvent, à une certaine forme de caracole, au mousqueton, lors d'une charge de cavalerie contre cavalerie!
- Depuis, il y a recours au choc à l'arme blanche, surtout chez les français
- Puységur indique qu'il n'approuve pas la caracole (au mousqueton) mais prone le tir - de fort près - avant de mettre l'épée à la main pour le choc
- il décrit ensuite un engagement auquel il a assisté:
Des français chargent - au pas - sans tirer. Les cavaliers ennemis les accueillent avec un tir de mousquetons à 8 toises et reçoivent - à l'arret!? - les français l'épée à la main.
L'ennemi est battu mais ce n'est pas à cause de son feu préalable...


Donc tu nous dis que la caracole est utilisée contre l'infanterie mais tu évoques Puységur qui parle de caracole entre cavaliers...


Desaix a écrit: Le pistolet est encore utilisé, à courte portée, durant les charges mais son efficacité est très discutée...
Desaix a écrit: L'utilité des pistolet de cavalerie est donc mal en point et Malrborough des le début de cette guerre ne fait plus donner de poudre aux cavaliers anglais...

Puységur entretien justement ce sempiternel débat - qui aura même encore quelques échos sous l'Empire -. Le feu de la cavalerie avant la charge est il efficace? Faut il tirer à 20, 10 ou 3 pas? ou ne faut il utiliser que le sabre... la lance?

Desaix a écrit:A la fin de la guerre de succession d'Espagne (1714), une grande partie des généraux sont arrivés à la conclusion que même le feu de l'infanterie est peu utile et que la charge a la baïonnette est bien plus efficace.

Je crois qu'il n'y a jamais eu de conclusion définitive au débat charge à la baïonnette/feu avant la première guerre mondiale... et encore....




J'ai déjà souligné plus haut à quel point il est exagéré d'affirmer que la caracole s'est imposée dans la cavalerie et que ce serait Gustave Adolphe qui l'aurait envoyée aux oubliettes... je n'accorde donc que peu de crédit à Puységur quand il dit qu'elle est pratiquée par les français jusqu'en 1670.
La caracole, c'est bien beau, mais celà n'est pas la guerre...
Mais bon, je me garde surtout d'adopter une position définitive. Ce n'est pas parce qu'Henri IV à mis au point une tactique efficace que les générations postérieures de cavaliers n'auraient pas fait usage à un moment ou un autre de tactiques douteuses...
Toutefois j'insiste pour qu'il n'y ait pas confusion entre caracole et feu préalable à la charge (Par exemple, envoyer une première ligne de tireurs qui font demi tour après avoir déchargé leurs armes et qui sont suivi par une 2ème ligne qui va au contact... ce n'est pas de la caracole...)




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