http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1524 (vidéo disponible)
La quasi-éviction de Louis XIV et Napoléon Ier des programmes d’histoire au collège créée l’émoi en cette rentrée scolaire. Un collectif est dès lors parti en croisade pour sauver ces deux figures historiques françaises. Une pétition circule sur Internet.
Quelques mois après la polémique sur la suppression de l’enseignement de l’histoire aux élèves des classes de terminale scientifique, la réforme des programmes des collégiens suscite la controverse. Au centre de la discorde : le fait que la période de Louis XIV ni Napoléon Ier ne soient enseignés en tant que tel, mais dans des séquences plus larges, afin de faire de la place "à d’autres civilisations du monde".
Le règne du Roi-Soleil, jusqu’alors abordé en quatrième, est ainsi intégré à un thème général sur la monarchie absolue, sur lequel plancheront les élèves de cinquième à travers une étude du château de Versailles. Quant à Napoléon Ier, l’accent est mis désormais sur son rôle de proconsul et d’inspirateur du Code civil. Les grandes batailles de Valmy à Waterloo sont, elles, désormais passées sous silence.
Place, en revanche, est faite à la découverte l’empire africain du Monomotapa ou de Songhaï, mais aussi de l’empire chinois des Han ou de l’Inde des Gupta.
Cette refonte des programmes d’histoire pour les écoliers français, élaborée en 2008 pour prendre en compte "le socle commun de connaissances" et permettre, "en ce début de XXIe siècle, aux élèves de comprendre le monde", provoque depuis plusieurs semaines une levée de boucliers parmi les amoureux de l’histoire hexagonale.
Le débat était passionné et passionnant.
La quasi-éviction de Louis XIV et Napoléon Ier des programmes d’histoire au collège créée l’émoi en cette rentrée scolaire. Un collectif est dès lors parti en croisade pour sauver ces deux figures historiques françaises. Une pétition circule sur Internet.
Quelques mois après la polémique sur la suppression de l’enseignement de l’histoire aux élèves des classes de terminale scientifique, la réforme des programmes des collégiens suscite la controverse. Au centre de la discorde : le fait que la période de Louis XIV ni Napoléon Ier ne soient enseignés en tant que tel, mais dans des séquences plus larges, afin de faire de la place "à d’autres civilisations du monde".
Le règne du Roi-Soleil, jusqu’alors abordé en quatrième, est ainsi intégré à un thème général sur la monarchie absolue, sur lequel plancheront les élèves de cinquième à travers une étude du château de Versailles. Quant à Napoléon Ier, l’accent est mis désormais sur son rôle de proconsul et d’inspirateur du Code civil. Les grandes batailles de Valmy à Waterloo sont, elles, désormais passées sous silence.
Place, en revanche, est faite à la découverte l’empire africain du Monomotapa ou de Songhaï, mais aussi de l’empire chinois des Han ou de l’Inde des Gupta.
Cette refonte des programmes d’histoire pour les écoliers français, élaborée en 2008 pour prendre en compte "le socle commun de connaissances" et permettre, "en ce début de XXIe siècle, aux élèves de comprendre le monde", provoque depuis plusieurs semaines une levée de boucliers parmi les amoureux de l’histoire hexagonale.
Le débat était passionné et passionnant.