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Greek & Roman Warfare (John D. Montagu)

5 participants

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cruchot

cruchot

Un peu Hs mais on peut mettre en // des personnages comme Clovis ou Rollon qui furent d'habiles politiques pour s'intégrer dans leurs conquêtes à moins que cela ne soit l'inverse et surtout les pérénniser dans le cas du second. Alexandre s'est appuyé sur les structures en place comme Clovis et Rollon sur les Evêques. A l'inverse Hannibal, grand général, ne parvint pas à fiabiliser les peuples "conquis".

Concernant Alexandre, il y a une polémique concernant "sa gouvernance" ou "sa volonté de gouvernance" qu'il est facile d'opposer à celle de Guillaume de Normandie après la conquête de l'Angleterre : le doomsday book est un cas unique qui est la partie emergente de la mainmise normande sur l'angleterre - le reste est militaire mais aussi linguistique.

Pyrrhos

Pyrrhos

Les pages 67 à 82 traitent de la surprise consécutive à un stratagème ou duperie.

  • Les feintes tactiques. La forme la plus fréquente consiste en une retraite simulée suivie d'un retour et d'une attaque surprise. Le recul de l'aile droite de la phalange de Philippe à Chéronée en constitue une variante. La feinte peut aussi viser à éloigner un ennemi du lieu principal de l'action ou à détourner son attention. C'est ainsi le cas durant la seconde guerre punique, quand Hannibal marche sur Rome dans l'espoir de faire lever le siège de Capoue aux Romains.
  • Les embuscades. Ce motif est présent dans un dixième des engagements anciens pour lesquels nous disposons d'un récit détaillé. Bien entendu, les deux plus célèbres exemples sont les Fourches Caudines et le Lac Trasimène.
  • Leurres et diversions.
  • Mouvements tournants larges. Les Perses aux Thermopyles (480) ou la cavalerie spartiate à Délion (424) en donnent de bons exemples.
  • L'établissement d'une routine ou la "tactique de la répétition". C'est le fait d'endormir la vigilance de l'ennemi par la répétition d'une situation permettant un changement soudain qui le prend au dépourvu. Deux exemples célèbres: Scipion à Ilipa et Lysandre à Aigos Potamos.

Semper Victor

Semper Victor

la cavalerie spartiate à Délion (424)

La cavalerie béotienne plutôt ?

Soldats et fantômes consacre aussi un chapitre entier aux "tricheries" :

« en vérité, un grand nombre de succès tactiques, tels celui de Pagondas à Délion, consistait à tirer parti du respect des règles par l’ennemi des conventions hoplites. En réalité, la guerre de l’hoplite grec s’inscrivait dans une tension permanente entre la bataille réglementée et la subversion adroite de ces règles »

http://www.fredbey.com/

Pyrrhos

Pyrrhos

Semper Victor a écrit:
la cavalerie spartiate à Délion (424)

La cavalerie béotienne plutôt ?

Oui oui, bien sûr. J'étais sur le point de me coucher et j'avais Mantinée à l'esprit. Le gros mélange quoi...

Soldats et fantômes consacre aussi un chapitre entier aux "tricheries" :

« en vérité, un grand nombre de succès tactiques, tels celui de Pagondas à Délion, consistait à tirer parti du respect des règles par l’ennemi des conventions hoplites. En réalité, la guerre de l’hoplite grec s’inscrivait dans une tension permanente entre la bataille réglementée et la subversion adroite de ces règles »

Stratagème n'est pas un terme grec pour rien. Depuis Homère, le Grec considère l'intelligence comme une arme aussi valable que le courage et la discipline.
Ce qui est un peu dommage chez Montagu, c'est qu'il reste dans la stricte description et classification. Son catalogue est très bien construit, mais il ne produit pas de réflexion sur le cadre mental en toile de fond de toutes ces tactiques. En particulier, il n'y a pas de distinction entre approches psychologiques grecs et romaines de la guerre. C'est toute la différence avec Brizzi qui produit un vrai travail d'histoire totale, recherchant le pourquoi et pas seulement le comment.

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