cruchot a écrit:Pour les comportements français, il faut se souvenir que Pétain et son gvt sont le dernier avatar de la 3ème. Qu'on le veuille ou non, ils ont une légitimité constitutionnelle ce qui explique certains cafouillages sur le terrain.
Par contre concernant Winston, j'aimerai savoir à quel moment, il a considéré qu'oncle Joe était plus dangereux que le cousin Adolf sans parvenir à franchement convaincre oncle Sam de son point de vue, à moins que ce dernier en avait d'autres. Le projet de débarquement en Grèce plutot qu'en Italie est l'exemple même.
pas tout à fait justmeent, la légalité de Pétain, sans aller jusqu'au coup d'état réel façon pinochet, est tangeante
je conseille ce site sur les évenements de juillet justement
http://www.80-vichy.fr/vote/vote.html Le coup d'Etat fut rapide ; le lendemain, 11 juillet, dès que les parlementaires eurent quitté Vichy, contrairement à ce que prévoyait la loi votée la veille, Pétain signa trois actes préparés avec Alibert, son secrétaire d'Etat, une de ses relations privilégiées depuis 1934, pour qui la République était la gueuse qu'il fallait abattre.
Pour être prêts dès le 11, il est vraisemblable que ces textes étaient déjà rédigés dans la logique de la première version du projet de loi, avant qu'il y soit ajouté que la constitution serait approuvée par la nation et appliquée par les assemblées qu'elle aurait créées.
Ces actes ne furent donc que forfaitures et non pas des actes constitutionnels. Par ceux-ci, Pétain s'arrogea le titre de Chef de l'Etat, renvoyant le Président de la République ; il ajourna les Chambres ; il s'accorda les pouvoirs exécutif, législatif et dans les faits, également, le pouvoir judiciaire. Après avoir signé ces trois actes qui instauraient un régime de dictature, Pétain dit tout simplement « Voilà ».
Le 11 juillet, il formait son nouveau gouvernement qui n'était plus celui de la République.
Le vote du 10 juillet 1940 et sa suite du 11 furent très bien résumés par le député Antier. Maurice Schumann, avec qui je me suis entretenu de ces événements, m'a dit : « Le premier parlementaire a avoir rejoint Londres fut le député Antier. Il avait voté le projet du gouvernement. Comme je lui demandais ce qui s'était passé à Vichy, il me répondit tout simplement « Le 10 juillet je me suis trompé, le 11 juillet j'ai été trompé ».
quand a l'oncle joe il est consideré comme dangereux depuis le début par churchill (c'est quand même lui qui est à l'origine de l'intervention des UK en russie en 19 donc il est pas du genre a les trouver sympathiques, même si il sait qu'il en a besoin).
de son coté Roosevelt considerait qu'il pouvait manier staline et l'amener grace a une relation personelle avec lui la ou il voulait. beevor en parle dans son bouquin "la chute de berlin" si tu veux un livre facile d'acces qui aborde au moins un peu le sujet.