FVM a écrit: Sanguo a écrit:Koguryo plutôt, non ?
Heu.. ? plutôt quoi ?
Oups c'est le "G" qui m'a rendu trop preste. Il fallait comprendre Koguryo plutôt que Goguryeo, un peu comme France à la place de Pelance.
Il y a des sources principales contradictoires ?
Arg les sources, vaste débat. En Corée antique c'est bien le problème.
Rien du côté chinois bien qu'ils auraient envoyé 130 000 hommes. Cela me laisse perplexe d'ailleurs.
Sinon côté Corée l'ouvrage de référence (composé de 5 livres) c'est Samguk Yusa (Samguk : 3 royaumes comme sanguo en chinois à l'époque des Han), légendes et histoire des trois royaumes du moine Ilyon. Il n'y a aucune référence d'intervention japonaise.
J'ai cité auparavant Wontack Hong avec son analyse de texte ancien, le tiers du livre regroupe les sources (tous les textes sont écrits en chinois ancien), et qui ne relève à aucun moment cette intervention.
Néanmoins il y a actuellement un russe naturalisé coréen qui enseigne en Norvège (si si je ne l'invente pas) qui fait débat. Il dit que le Nihon Shoki doit être utilisé comme source car c'est le seul document du côté japonais que nous avons, mais même en France on considère que si l'ouvrage ne relève pas au minimum de la fiction (Alain Rocher), il est de l'ordre du mythe.
Les coréens se sont intéressés tardivement à l'archéologie donc peu de choses sur cette époque ont été conservées (tombes, armement, fortifications etc ...).
Connaissant les prétentions territoriales du Japon sur la Corée, quelque soit l'époque, l'ouvrage est à prendre avec des pincettes surtout quand il nous amène à des conclusions du type sans les japonais ou sans les chinois, les coréens etc...
(Silla avant et après l'unification est intervenu plusieurs fois militairement pour aider la Chine).
Mes remarques sur le Nihon Shoki (Ilbon Syogi en coréen) ne concernent que la partie Corée Antique.
Un peu hors sujet, un livre très intéressant : Le Japon face à la Corée à l'époque Meiji de Lionel Babicz (Maisonneuve & Larose). C'est pas mal car on voit du coté japonais comment se construit l'image d'une colonisation nécessaire.