A tous bonjour, Casimages remarche, je mets ce CR tant que ça fonctionne pour qu'on puisse voir les images ; il est un peu long du coup, merci à ceux qui vont me lire.
"La nuit et la lassitude ont mis fin à cette bataille féroce ..."
Eugène Labaume, officier d’ordonnance du Prince Eugène
La bataille de Maloïaroslavets (ou Maloyaroslavets) se déroule le 24 octobre 1812 durant la campagne de Russie. Elle oppose le IVe Corps franco-italien d’Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie, beau-fils de l’empereur Napoléon, aux forces russes commandées par Koutouzov dont le VIe Corps dirigée par Dmitri Dokhtourov.
Napoléon, ayant perdu l’espoir de conclure la paix avec le tsar de Russie Alexandre, se résigne à quitter Moscou avec sa Grande Armée pour rejoindre Smolensk, une importante base arrière française. Il prévoit pour cela de prendre la direction au sud de Kalouga, en passant par Borovsk et Maloïaroslavets, afin de mettre la main sur les réserves de nourriture que les Russes ont stockées sur place, puis de poursuivre sa route vers Smolensk ; il souhaite en l’occurrence cacher le plus longtemps possible sa manœuvre au Maréchal Koutouzov stationné avec son armée à Taroutino. Le 19 octobre, le IVe corps d’Eugène et le IIIe corps de cavalerie progressent en avant-garde du gros des forces françaises et atteignent le village de Fominskoye, puis, le 22 octobre, celui de Kotovo. Mais les Français sont depuis Fominskoye surveillés par la cavalerie du général de division Ivan Semenovich Dorokhov qui en rend compte immédiatement à Koutouzov ; celui-ci décide d’appuyer sa cavalerie par le VIe corps d’infanterie du général Dmitri Sergeevich Dokhtourov. Les premiers combats ont lieu près du village de Miyaevo entre la 13e division d’infanterie du général Alexis-Joseph Delzons et la cavalerie russe qui se retire vers 18h, laissant Borovsk aux Français.
Le 23 octobre, les troupes d’Eugène avancent vers Maloïaroslavets, le temps pluvieux a emporté les routes, et les nombreux ruisseaux à traverser ralentissent considérablement le convoi de charrettes qui accompagne l’infanterie. Dans le même temps, à Seslavin, des prisonniers français capturés par des cosaques ont révélé aux Russes l’objectif véritable de Napoléon, Koutouzov décide alors de dépêcher rapidement le général de division Yermolov et sa cavalerie en soutien du VIe corps d’infanterie. Vers 18h, les troupes de Delzons parviennent à Maloïaroslavets : située sur la rive droite escarpée de la Luga, c’est une petite ville de province d’environ 1500 habitants, composée de 232 maisons, la plupart en bois, seulement trois sont en pierres, ainsi que le monastère Nicolayevsky Tchernoostrovsky. Les unités françaises trouvent le pont en bois sur la Luga incendié, il est immédiatement restauré, et deux bataillons pénètrent dans la ville abandonnée par les habitants, tandis que l’ensemble des troupes françaises stationnent sur la rive gauche de la rivière, le prince Eugène occupant avec la Garde italienne le village d’Uvarovsk.
Le 24 octobre, au crépuscule, les Russes qui ont pris position devant la ville depuis la veille au soir progressent pour s’en emparer.
Je teste cette bataille pour un futur volume de Souvenirs d’Empire.
A noter que ma structure hiérarchique est basée sur le commandant en chef de l’armée et les chefs de divisions pour les russes, je n’ai pas pris en compte les chefs de corps, peu valables et parce que cela alourdirait la structure de commandement du jeu.
La partie se joue en 16 tours.
Tour 1 :
L’avant-garde de Jérôme, composée de la 13e division ont pris position à Maloyaroslavetz ; seuls deux bataillons du 92e occupent la ville, les autres unités sont stationnées derrière la Louga. Pendant la nuit, les troupes russes ont progressé, la division de Kaptzevich s’approche à l’aube, Jägers en tête, tandis que la cavalerie d’Ouvarov arrive de l’est, sur la route de Serpukhov.
J’ai laissé toutes les troupes demi-apparentes pour que l’on puisse entrevoir l’arrivée de futurs renfots.
On voit bien avec la division Kaptzevich, un pope, le joueur russe possède 1 pion VASIL. (Pope Vasily Vasilkovsky), qui entre en jeu au tour 1. Historiquement, le pope Vasily Vasilkovsky participa activement à la bataille des Maloyaroslavets, une croix à la main pour galvaniser les troupes russes. Le pion VASIL. ne possède qu’une silhouette, un nom (VASIL.) et une capacité de mouvement ; il ne possède aucune capacité de combat et ne connaît aucune limite d’empilement. Il ajoute +1 au d6 de moral des unités avec lesquelles il est adjacent ou empilé. Si l’unité avec laquelle le pion VASIL est empilé est éliminée, il est considéré comme éliminé et retiré du jeu.
Pour le général russe, il faut s’emparer de la ville et empêcher les français de franchir la Louga (Luga). Il fait donc rapidement avancer ses unités. Les Jaeger attaquent en colonne pour chasser le 92e de ligne, (seule unité française demeurée dans la ville, suivis des régiments de ligne russes. Au même moment, de l’est, arrive le Ier Coprs de cavalerie d’Ouvarov envoyé en soutien de Kaptzevich par Koutouzov.
Le 92e teste son moral face aux tirailleurs, 6 puis 5, tout va bien.
Une unité de Jagers attaque, l’autre soutient, leur force est additionnée, 4+4 = 8, et l’attaquant bénéficie d’un +3 (colonne) +1 (colonne en soutien) soit +4. Les Russes pourssent leur Hourra ce qui attribue +1 à leur force (10 donc) mais -1 à leur d6 de combat. La défense est doublée dans la ville de bois (considérée comme un village), soit (4+1)x2 = 10. A 10/10, soit 1/1, le d6 donne 6+4-1 = 9 soit 8 ou +, le défenseur est désorganisé et doit tester son moral, 6, quelle chance.
Les troupes italiennes bénéficient d’un +1 à leur force car elles possèdent la compétence Courage.
La règle du Hourra permet de simuler l’élan des charges à la baïonnette russes. Cette compétence est automatique pour les Russes. En même temps, pour jouer de l’effet de surprise, très vite les officiers du Tsar ordonnent au cours de la bataille de charger à la baïonnette en silence ; du coup dans le jeu, le joueur peut renoncer à son Hourra, il perd son +1 et -1, mais l’adversaire subit un -1 si test de moral.
Les Russes ont attaqué par surprise, le camp Français doit se ressaisir, la 13e division monte à l’assaut : le 8e de Ligne vient occuper le flanc droit du 92e désorganisé, Delzons et le 106e attaquent le 11JAG tout en occupant la place de l’église composée d’un bâtiment en dur, le 84e et l’artillerie font face à la cavalerie d’Ouvarov, les Croates occupent le monastère de Tchernoovstrosky, seul bâtiment en dur avec la cathédrale.
L’artillerie de la 13e fait feu sur les Dragons de Kazan, 2-1 pour un tir à distance maximale, les canons sont froids, c’est pour ça ! Delzons prend les choses en main : formé en colonne, le 106e à 8 contre 4 avec un +3 fait 3, soit 6, les Russes sont désorganisés et doivent tester…Le Russe teste, mince, il fait 5. Cependant, je suis obligé de tester Delzons : 2, il est tué et retiré du jeu. Selon la règle, chaque fois qu’il participe à un combat, le Général Delzons teste sa survie mais avec un malus de -2 ; s’il est éliminé suite à ce test, toutes les unités adjacentes de la 13e division passent immédiatement un test de moral avec un malus de -1. Ensuite, le général Guilleminot entre en jeu pour le remplacer. Le 92e, 6 !! Le 106e, 6 ! Je crois que je vais conserver ce d6.
Note : historiquement la perte du général Delzons a un fort impact moral sur les unités de la 13e division. Napoléon appréciait suffisamment les qualités du général décédé pour attribuer une importante pension à ses proches.
Guilleminot entre en jeu, il rejoint rapidement le 106e et réorganise les troupes françaises en barricadant la cathédrale sur la place centrale et le monastère.
Tour 2 :
Avec un 6+1 contre 4+1, les Français s’emparent de l’initiative. Leurs renforts n’arrivent qu’au tour 3, il faut donc tenir. Guilleminot se rapproche du 84e, l’artillerie du 13e donne à nouveau sur les Dragons, 6+1 du chef, -1 distance maximum (j’aime ce d6 !), le régiment recule d’une case et prend un marqueur Fatigue. A 4/1, le 106e de ligne élimine le 11 JAG, +1PV.
Pour le russe, pas de renforts avant le tour 4, la cavalerie, dans la ville, Ouvarov ne peut que capturer le monastère sur la colline Spasskaya lieu rapportant des PV si tenu en fin de partie, et bloquer l’accès à la route de Tarutino en se tenant hors de portée des canons français. Ouvarov déplace aussi son artillerie et bombarde le 84e : 2+1 Ouvarov -2 ville (pas de -1 distance maximale car sur une colline et bénéficiant de +1 hex de distance de tir) +1 Elite, c’est insuffisant. En revanche, tirer sur les maisons en bois peut y mettre le feu : 1, non.
Les régiments SOPHIA, LIBAU et PSKOV ont pu attaquer les tirailleurs du 8e LIGHT, L’artillerie de la 7e division bombarde les Français, sans succès, 3 au d6, pas d’incendie. Libau attaque, Sophia soutient avec l’artillerie, soit 6+6+2 et +3+1 au d6 à 14/4+1 soit 2/1 (le régiment a renoncé à son Hourra), 2+4 =6, le régiment français est désorganisé et doit tester, 6-1=5 ! Vraiment, j’aime ce dé.
Pskov et le 36 JAG attaquent le 92e de Ligne, 6+1+4+1/4+1 soit 2/1 avec un +3-1 au d6 (pas de colonne pour le léger car adjacent à un ennemi) ; 3, soit 5. Le régiment est éliminé mais les Russes ne progressent pas dans la case libérée, -1PV.
N’ayant pas agi ce tour, l’unité des Dragons de Kazan perd son marqueur Fatigue.
Tour 3 :
6-5 le Français conserve l’initiative. Eugène et les troupes de D’Ornano débouchent face à la Louga. Eugène et la Garde Royale demeurent avec l’artillerie au nord de la rivière ; D’Ornano lance les Dragons Regina et les Chasseurs à Cheval Italiens dans une charge épique contre la colonne du régiment LIBAU.
Guilleminot et le 84e se positionnent adjacents au 106e, l’artillerie de la division tire sur le régiment Moscou : 2+1, insuffisant.
Face à la charge de la cavalerie italienne, le régiment Libau tente de se former en carré, mais adjacent à de l’infanterie ennemie il subit un malus de -2 et son score est 2 au d6 de test, échec. 3x2 + 2x2 = 10/6 soit 3/2, 5+1 du général = 6, le régiment est désorganisé. Cette attaque de flanc a porté un coup rude à l’élan russe.
Kaptzevich sait que le tour prochain les renforts arrivent, mais il lui faut stabiliser sa situation.Il recule ses Jag et fantassins de Mosc pour mes mettre à distance maximum du tir d’artilelrie (malus de -1). Son artillerie bombarde le 8e Léger (LIGHT) sans perte pour les Français mais déclenche l’incendie de la ville. Le régiment Sophia soutenu par les canons de la division attaque les Français, à 6+2 contre 2+1 (compétence Courage), 6 au d6, il élimine les derniers résistants, -1PV.
10 pions FIRE/RUINS sont disponibles dans le jeu représentant au recto des bâtiments en flammes et au verso des ruines. Chaque fois que le joueur russe tire avec son artillerie dans un hexagone de Maloiaroslavets, il vérifie si son tir ne met pas le feu à l’hexagone de ville concerné en lançant 1d6 : sur un score de 4 ou +, un incendie se déclare, il place un pion FIRE/RUINS sur son recto FIRE dans l’hexagone. Ce pion engendre lors des déplacements un malus de +1PM par hexagone et supprime tout modificateur de combat lié au terrain. Le tour suivant, le pion est retourné sur son verso RUINS, le malus au mouvement est supprimé, le terrain considéré comme un verger pour les modificateurs au combat.
Tour 4 :
2-1 les d6 sont en faveur des Russes mais Eugène est là, pas Koutouzov, les Français s’emparent donc de l’initiative grâce à son +2. Koutouzov est loin de la bataille, les Russes ont +0.
Je viens de me rendre compte que j’avais oublié de faire rentrer le 9-19 le tour précédent, pas grave, je l’engage ce tour.
Inquiet de la situation, Eugène engage la division Broussier.
Se sachant bientôt soutenu, Guilleminot engage le 84e et l’artillerie divisionnaire contre la cavalerie russe qui occupe la colline Spasskaya, tandis que le 106e quitte la place centrale pour faire face au régiment Pskov, les Croates prennent leur position. L’artillerie de la 13e division vise les Dragons ennemis, le d6 donne 1…c’est désespérant ; en revanche, le 84e de ligne, en colonne les attaque, les Dragons préfèrent esquiver d’un hexagone, le monastère est aux Français.
L’artillerie de la division de cavalerie vient lui prêter main forte : 4+2 (cible adjacente)+1 (d’Ornano) = 7, l’unité recule et prend un marqueur Fatigue…j’aurais dû attaquer sans tirer. Eugène demeure de l’autre côté de la Louga, le 9/19 CHC entame un mouvement de contournement.
Broussier entre en lices, droit devant !
Enfin des renforts pour les Russes, la 24e division de Likatchev arrive sur la route de Kaluga. Kaptzevitch met son régiment LIBAU à l’abri des hussards Sumy ; il lance les fusiliers de Sophia contre la cavalerie italienne qui esquive, lui se positionne face à la ville sur son régiment Moscou. Ouvarov pense à charge le 84e, il hésite, le régiment et puissant, il renonce et préfère user de son artillerie à cheval. Le régiment français recule dans le monastère Tchernoostrovsky.
Les Russes ne semblent pas capables de faire mieux.
Tour 5 :
3-1 l’initiative demeure aux Français.
Rassemblant les ChC du 2-3 et 9-19 régiment pour épauler l’attaque des Dragons Regina, d’Ornano charge une nouvelle fois, le régiment Sophia cette fois-ci. 3, le régiment parvient à se mettre en carré, annulant ainsi l’effet des marqueurs Charge … Mais les Russes n’ont pas vu l’artillerie à cheval de la Garde qui a accompagné les cavaliers, elle mitraille à bout portant leurs rangs serrés : 2+1 (d’Ornano) +2 (adjacent) +1 élite +2 carré soit 8, le régiment recule et subit un marqueur Fatigue. Les Cavaliers ne poursuivent pas. Le 35e de Ligne attaque les chasseurs du 36.JAG, à 2/1 le 4 du d6 les désorganise.Le 9e de Ligne vient tenir le flanc droit du 106e, le 18e léger engage les Hussards de la Garde qui réussissent leur test de moral et esquivent.
L’artillerie de Guilleminot s’en prend aux Dragons ennemis sur la colline Spasskaya : 6+1 (Général) +2 adjacent, 9, ceux-ci sont désorganisés, reculent d’une case et réussissent leur test de moral.
La division Lecchi entre en scène côté Français ; pour les Italiens, c’est une question d’honneur, il faut l’emporter, pour Eugène, il s’agit d’exploiter un flottement momentané chez son adversaire. La Garde italienne est pressée d’en découdre, passe le pont sur la Luga et avance droit vers l’ennemi.
Likatchev avance en ordre vers le nord. Le régiment Sophia éprouvé recule pour compléter le lien avec les troupes de Likatchev. La cavalerie d’Ouvarov sécurise le flanc droit des Russes. Le 36 JAG essaie de reculer, il passe un test de moral : 4+0 (moral d’armée) -1 (sortie ZdC)-1 (unité désorganisée) soit 2, c’est insuffisant, l’unité part en déroute.
Ce tour 5 est une espèce de repositionnement et de réorganisation des dispositifs de chacun.
Tour 6 :
2-1 pour le Français (le d6 bleu est plus fort que le d6 vert !).
Le 53e qui n’a rien fait le tour précédent perd son marqueur Fatigue, Broussier le mène à l’attaque contre le régiment Pskov. Soutenu par le 9e de Ligne il attaque, à 16/12 soit 1/1 avec le +1 du chef, l’ennemi recule hors de la ville (Broussier réussit son test de survie). Les Voltigeurs de la Garde occupent le monastère Tchernoostrovsky, Lecchi, l’artillerie et les conscrits occupent le monastère sur la colline Spasskaya. Les Gardes Royaux passent dans la forêt derrière la colline Spasskaya. D’Ornano, 9-19 ChC et les Dragons Regina chargent Pskov à sa sortie de la ville.10/6 soit 3/2. Avec 5 les Russent ont le temps de se mettre en carré, ce qui annule la charge ; bis repetita avec l’artillerie à cheval : 5+1 Elite+1D’Ornano+2adjacent soit 9, les Russes sont désorganisés, reculent d’1hex et testent leur moral, 6, ça passe.
Alors je pourrais organiser une règle de rupture du carré suite à la désorganisation, je me suis vraiment posé la question, je trouve que ça alourdirait le jeu. L’unité est désorganisée, cela traduit les pertes. Le test de moral échoue, elle part en déroute, ça traduit la rupture du carré. Les Français poursuivent, à 6/3, le dé tourbillonne, …et c’est un 6 ! Les Russes sont anéantis, +1PV.
Eugène semble satisfait, d’autant que la division Pino arrive en renfort. Les unités se bousculent, empruntant l’un des deux ponts qui traverse la Louga.
Pour les Russes c’est autre chose, pas de renfort avant le tour 8, mais là, ce sera le paquet ; il faut donc tenir et préparer le futur assaut. Likatchev se redéploie pour occuper le flanc gauche des Russes, sont artillerie prend pour cible la cavalerie française, sans réussite. Sophia perd son pion Fatigue, l’artillerie de Kaptzevich vise aussi la cavalerie, 5, les Français reculent d’une case. Le Général s’est dirigé vers le 36.JAG pour tenter de le rallier, 2, il échoue. Ouvarov avec son artillerie tire sur le 18e Léger, 1, rien, en revanche 5, le feu prend dans les bâtiments.
Tour 7 :
3-1, les Français, sans surprise !
Lecchi déploie les unités de la Garde devant la colline Spasskaya. Il prend un risque pour attirer la charge de la cavalerie russe. Son artillerie vise les Dragons désorganisés (Ouvarov a oublié de les réorganiser) : 5+1 Elite +1 Lecchi+1 puissance de 3-2 élévation niveau 2 = 6, ils reculent d’un hexagone et subissent un marqueur Fatigue.
L’artillerie de la 14e division vise le régiment Moscou, 3, sans effet. Le 2-3 ChC effectue un large mouvement tournant et les Hussards de Sumy, il prend un risque….3, qui s’avère payant, l’unité subit un marqueur Fatigue. Son sacrifice permettra sûrement de détourner un régiment d’infanterie.
Pino occupe la droite de la ville, tandis que ses Dalmates et son 3e léger se tiennent en réserve sur la Louga.
Kaptzevich tente à nouveau d’arrêter la déroute de ses Jagers, avec un il y parvient Son artillerie fait feu sur Broussier, 2, insuffisant, mais 4, la ville prend feu. Profitant de l’incendie (qui supprime tous les bonus du terrain), au son des tambours et des drapeaux qui claquent, les longues files de baïonnettes des fusiliers de la 7e division russe montent à l’assaut. Hourra !! Le régiment Sophia s’en prend au 9e de Ligne lui bien protégé, 6+2+1 contre 6x2 soit 2/3, 5 au d6+3-1 (Hourra) : les Français sont désorganisés. A gauche, le régiment Moscou s’en prend à Broussier avec le 53e et l’artillerie (sans bonus) soit 6/8+2 (pas de hourra), 2/3, +3 au d6-1 pour Broussier, 4+2 = 6, un marquer Fatigue.
Likatchev fait attaquer ses troupes lui aussi, le régiment Tomsk et l’artillerie engagent le 3e de ligne italien, l’artillerie fait feu à bout portant, 4+2-1 (ruines), les Italiens reculent, les Russes suivent. Les Régiments Shirvan et Bourtirki s’avancent vers les légers du 4e, ils passent le test de moral, Shirvan attaque en colonne, 6+1 (hourra)-1(ligne de relief) contre 4+1, 1/1, 3-1+3, le régiment français subit un marqueur Fatigue. Bourtirki attaque Pino, 6-1 (élévation)+6 (Oufa) contre 7+2, soit 11/9 d6 = 5+3 (pas de hourra)-1 Broussier = 7 ; 3 Broussier survit.
Les Hussards de Sumy tentent de décrocher, 6-1 = 5, ils y parviennent et reculent d’une case.
Ouvarov demeure plus timoré, les Dragons à 3 sont fort, mais si le 106 se met en carré, la charge s’effectuera à 3/8, trop risqué. N revanche, son artillerie vise le 35e 5+1 (chef)-2 village insuffisant ; 2, pas d’incendie.
Les pertes se sont accumulées pour les Français, la situation se tend.
Tour 8 :
5-4 ouf, les Français conservent l’initiative.
L’artillerie à cheval de D’Ornano empilée avec le 1er léger italien fait feu sur les soldats du Bourtirki, 3+2 adjacente+2 en colonne, l’ennemi recule avec un marqueur Fatigue. Dans le même temps, les cavaliers italiens chargent les colonnes russes à gauche pour diminuer la pressions sur les troupes de Pino. Dragons et chasseurs pointe de l’épée au vent s’en prennent à la colonne du régiment Shirven ; à 10/6 soit 3/2 un magnifique 6+1 du général désorganisent le régiment qui n’a pas réussi à se former en carré à temps. A l’ouest, sur la route de Smolensk, le 2-3 ChC se défait du régiment Sumy, son 3 au d6 (piètre résultat) lui inflige un second marqueur Fatigue et l’unité est immédiatement désorganisée.
Le général Pino entrevoit là une opportunité : son 4e Léger attaque Shirven affaibli à 4+2+3 (cavaliers)+1 artillerie -1 Fatigue contre 3, soit 3/1, 4 au d6, les Russes sont emportés, le régiment détruit, d’Ornano survit mais pas le père Vasilkovsky.
Pino au contact des Russes ne peut tenter de réorganiser son 2e de ligne, mais le 3e Dalmate formé en colonne et le 3e léger arrivent en soutien ; le Russe résiste aux tirailleurs légers, et à 15/8+2 (ruines) soit 3/2, un 4 au d6+3 (colonne) +1 Pino (qui survit avec un même 4) désorganise l’ennemi qui doit tester….oups, 1 ! C’est la déroute.
Profitant d’une accalmie, Pino tente de réorganiser l’artilelrie du 15e et le 2nd de ligne.
Sur la gauche des Français, la Garde italienne, formée en colonne attaque les Uhlans de la garde : 2+1 (Elite)+2 (adjacent)+1 chef = 6. Lecgghi et ses conscrits s’en prennent alors aux Dragons adjacents (j’aurais peut-être dû tirer sur eux pour les faire partir en déroute) qui esquivent.
Broussier tourne ses canons sur les colonnes russes, feu ! 5+2 (adjacent) +2 (en colonne, 9, le régiment Moscou est désorganisé, il recule d’une case et teste son moral, 4-1 (désorganisation), ça passe. Puis il engage avec le 9e de Ligne le régiment Sophia soutenu par l’artillerie divisionnaire. 8-1+2+3/6+2 soit 3/2, les Russes prennent un marqueur Fatigue.
Les Russes sont sonnés par les coups portés, mais ils reçoivent des renforts, les divisions Paskevich et Vasilchikov possédant de l’artillerie lourde et arrivant par la route de Mariino, au sud d’Ouvarov. Les Russes commencent à être nombreux, Koutouzov compte sur sa supériorité grandissante face à l’armée de Napoléon qui fond comme neige au soleil !!
Kaptsevich réorganise ses Jagers mais replie ses unités désorganisées, elles sont trop affaiblies. Likatchev envois ses chasseurs soutenir ses cavaliers mis à mal par les Chasseurs italiens qui ne peuvent esquiver, pendant qu’il s’en prend à Broussier et tente de reformer sa ligne à gauche. Les cavaliers français prennent un marqueur Fatigue, Broussier avec une supériorité de 18/15+1 hourra soit 1/1 avec 6 est désorganisé ; la situation devient complexe.
L’artillerie d’Ouvarov n’a aucun effet, celui-ci recule sa cavalerie cédant l’élévation qui domine la ville aux Français. Il semble comme paralysé par l’enjeu.
Tour 10 :
Il est 16h, les pertes s’accumulent dans les deux camps, mais le combat est toujours acharné pour la possession de la ville.
6-3 Eugène mène la bataille avec intelligence, même si l’empereur est mécontent de cet engagement imprévu. Au pas de charge, il lui a dépêché la division Compans, la voilà qui débouche, amenant des renforts en homme et en artillerie.
Les divisions italiennes sont épuisées, et nombre d’unités désorganisées, mais il s’agit de tenir bon.
D’ornano, qui décidément veille à tout, fait charger ses Dragons sur le 19 JAG, épaulé par les Chasseurs du 9-19. Déjà au contact avec une unité de cavalerie, les Russes ne parviennent pas à se former en carré à temps (3 au d6), à 8/4, 5+1 d’Ornano, le régiment est désorganisé et doit tester, 2-1, il part en déroute mais doit traverser le régiment Sumy obligé de tester, 5-1 (unité en déroute qui traverse)-1 (unité désorganisée), ça ne passe pas, Sumy part aussi en déroute ; ayant une valeur de 1, elle est immédiatement éliminée.
Lecchi et ses deux unités de la Garde italienne progressent sur le plateau, en direction des Russes. L’avance est peut-être hasardeuse, elles risquent de se retrouver isolées. Aussi, Guilleminot quitte la colline Spasskaya pour accompagner ce mouvement avec le 84e et le 106e. Les Croates sont déplacés en direction du monastère de la colline. Le 3e léger de Pino occupe la place de la cathédrale, pendant que Pino réorganise le 2e de Ligne. La situation est plus complexe pour Broussier, ainsi que pour son 9e de Ligne ; le 35e attaque donc en colonne le régiment Sophia : 11/7 soit 3/2, 5+3 = 8, les Russes sont désorganisés et doivent tester, ils partent en déroute, l’artillerie est même éliminée puisque déjà Fatiguée.
Eugène dirige Compans vers le centre, il sait que les Russes arrivent en force et vont chercher à reprendre possession de la ville. La réserve d’artillerie du Ier Corps est envoyée pour occuper la colline Spasskaya.
Pour les Russes, il faut réagir ; repoussés sur toute le front, il doivent relancer leurs efforts.
Kaptzevich se replie pour laisser avancer les troupes fraîches. Likatchev lui aussi recule et envoie le régiment Bourtirki contre les cavaliers français sur la gauche russe.
Je m’aperçois que l’artillerie de Broussier était désorganisée, le marqueur fatigue doit donc la faire partir en déroute ; je l’élimine pour plus d’équité. A 6contre 3x2, le régiment Oufa attaque la position de Broussier, 1…c’est vraiment pas de chance, il prend un marqueur Fatigue.
Paskevich aligne ses formations au centre, comme à la parade, positionnant ses batteries lourdes afin de les renforcer de retranchements.
Ouvarov se décide enfin, il charge les Voltigeurs de la Garde italienne avec deux régiments de Dragons appuyés par l’artillerie à cheval : unité d’élite, les Voltigeurs n’échouent pas à se mettre en carré, 3+2+3 contre 5 = 3/2, 2+1 = 3, les Italiens reculent. Vasilchikov choisit de se déployer sur la droite russe, face à la garde.
Tour 11 :
Du ciel tombe progressivement la nuit. Le combat fait rage depuis l’aube, et si les Français semblent avoir l’avantage en occupant Maloïaroslavets, les Russes n’ont certainement pas dit leur dernier mot.
5-1 les Français s’imposent.
Gérard arrive, il représente les derniers renforts français.
Les Voltigeurs de Lecchi font esquiver les Dragons, ce dernier avec les Conscrits et l’artillerie tente de semer le désordre dans les colonnes de marche russes approchant. 6, le régiment Alexandre recule et subit un marqueur Fatigue. Le 106e occupe la route sur la colline, Guilleminot se positionne devant les Dragons et oudre le feu sans succès. Il engage, les cavaliers esquivent. Pendant ce temps ses Croates ont occupé le monastère sur la colline Spasskaya. Compnas se déploie avec son artillerie au centre. Broussier fait recuker le 9e de Ligne et ramène le 35e sur le flanc du régiment Oufa : à 12/5, 6+1 = 7, il désorganise le russe et l’oblige à tester, c’est la déroute.
A 6/6, toute la cavalerie de D’Ornano charge Oufa qui se met en carré ; 2+1 , les Français doivent reculer.
La situation apr_s l’entrée de la division Gérard et juste avant l’effort russe.
Kaptzevich recule ses tirailleurs et réorganise le régiment Mosc. Likatchev réaligne les troupes qui lui restent et tente d’empêcher la déroute du 19.JAG, il échoue, l’unité est éliminée.
Paskévich positionne son artillerie lourde derrière des retranchements et ouvre le feu : le 35e recule d’un hex ; puis toute son artillerie tire sur le 61e, 5+2-2 qui recule d’une hexagone.
Ouvarov et son artillerie font reculer Brouissier qui subit un marqueur Fatigue. Vasilchovski lance deux régiments en colonne contre Lecchi, soutenus par un 3e et la cavalerie d’Ouvarov : 19-1/8 soit 2/1…pas de hourra, 1+3+1-1relief-1chef = 3, Lecchi recule. Les Russes n’ont vraiment pas bp de chance sur les scores aux d6…
Leurs renforts arrivent, la division Neverovski avec une importante artillerie ; elle progresse depuis la route de Kaluga.
Tour 12 :
5-1 Tiens, les Russes ont l’initiative !
Deux régiments de Likatchev occupent la route de Smolensk et repoussent le 2-3 ChC, tandis que lui-même cherche à éviter la déroute de son artillerie et du régiment Tomsk, 3 au d6, c’est insuffisant, les deux unités sont éliminées. Neverovski et sa division le relèvent sur la gauche russe. Il fait construire des retranchements pour son artillerie lourde qui seront prêts le tour suivant.
Au sud depuis la route de Kalouga, Voronzov arrive : 6 régiments de Grenadiers, des troupes d’élite.
5 colonnes russes attaquent au centre, ce sont les régiments de Paskevitch qui fournissent le premier effort au centre. L’artillerie tire à bout portant, mais ses scores ne sont pas à la hauteur de sa réputation : 2, 3 rien.6+2+1 contre 4+2 = 3/2, 6, l’unité est désorganisée, elle échoue au test et part en déroute, traversant le 25e léger qui lui réussit son test. Les unités russes s’emparent de l’hexagone de ville. Sur la droite, le régiment Poltava attaque à 6/11, soit 2/3, sans hourra pour bénéficier du +1, 6+3 = 9, le dé vert des russes est envoûté !!!!! C’est la désorganisation côté français. Les Jagers russes attaquent le 3e léger avec un formidable Hourra pour éviter le ½, à 2/3 avec un 2+2, ils sont repoussés. Le régiment Orel attaque Broussier, précédemment en difficulté. A 6/6, 5+3 = 8, l’unité française est détruite, Broussier échappe de justesse à la capture. C’est au tour du régiment Nishegorod qui tente de mettre la pression sur le 35e : 8+1/16, soit 2/3, 5+3-1, les Français sont désorganisés.
Ouvarov attaque Lecchi avec le soutien de l’infanterie russe : 3+6+6+4/6 (5-1+3-1 pour le marqueur Fatigue), soit 3/1, 4+1 (chef) au d6 = 5 ; avec 5 les unités d’élite passent le test mais les pertes sont importantes.
Cette fois-ci, ce sont les régiments de Vasilchikov qui attaquent après avoir soutenu dans un formidable Hourra: 19+1-1 (relief)/4 soit 4/1, 5 au d6, les Conscrits de la Garde italienne sont anéantis, c’est une perte importante pour Eugène. Lecchi est tué.
La division Lecchi, sonnée recule pour stabiliser sa positions sur l’élévation qu’elle pensait complètement conquise et se mettre à portée de commandement d’Eugène. Guilleminot, malgré son marqueur Fatigue vient les soutenir. Son artillerie fait feu à bout portant sur des cavaliers russes, 6+2+1 = 9, les Dragons de Kazan et l’artillerie de la Garde russe, sont désorganisés, reculent d’un hexagone et doivent tester, ça passe. Compans qui a saisi la difficulté de la situation fait donner ses hommes : le 111e attaque le régiment Poltava, qu’il désorganise et oblige à tester (3-1 désorganisé), c’est la déroute. Le général mobilise toute ses troupes contre le régiment Poltava qui demeure encore dans la ville, à 33/8+2 soit 3/1, 2 (score de daube) +1 = 3, le défenseur est désorganisé, les pertes sont lourdes mais les Russes se maintiennent.
Broussier est partout, il parvient à réorganiser le 9e de ligne et repli le 35e vers la Louga.
Pino prend à revers Paskevich qui s’est trop avancé dans Maloïaroslavets, 15/8, 5 avec un +3 et +1 au d6, le régiment Orel est désorganisé et quasiment encerclé avec son général.
Les cavaliers de d’Ornano se déplacent, et le 2-3 ChC recule pour se mettre à l’abri et récupérer de son marqueur Fatigue. Gérard déploie sa division sur la droite des Français, ses troupes son encore puissantes et aguerries. La réserve du IVe Corps et les cavaliers bavarois de Von Preysing sont les derniers renforts qu’Eugène reçoit, il fait désormais nuit noire. Comme un signe, Eugène parvient à arrêter la déroute du 18e Léger, le tour se termine mieux qu’il n’a commencé pour les Français.
La situation en fin du tour 13
Tour 13 :
Les Français avec 6-5 ont l’initiative.
Gérard utilise ses troupes au mieux : le 127e de ligne et le 7e léger avancent vers les Russes pour construire la ligne française. Son artillerie est inefficace, mais le 21e pulvérise Paskevitch et les restes du régiment Orel.
Pino s’en prend au régiment Nishegorod et à son artillerie, soutenu par le 3e Léger, à 13/8 soit 3/2, 5+1, le défenseur est désorganisé, mais Pino est tué à cause d’un 2.
C’est au tour de Compans de mener l’assaut, il détruit le régiment Lagoda et son artillerie et progresse dans la ruines de la ville. Broussier envoie le 9e de ligne au combat, et cherche à réorganiser le 35e. La réserve d’artillerie du IVe Corps est utilisée pour Gérard et la division Pino. Les Dragons Regina de d’Ornano chargent les Jagers qui reculent. A l’autre bout du dispositif français, Eugène réorganise le 18e Léger pour qu’il reparte au combat. Von Preysing hésite, il repart finalement avec ses ChL bavarois vers la gauche des Français et le pont de la Luga.
A gauche, la Garde italienne et le 106e avancent pour canonner les Russes, 2, ce n’est pas gagné.
Si le centre russe vient de subir des revers, les ailes sont encore très fortes.
Likatchev stoppe la déroute du régiment Oufa. Mais ses troupes, qui ne sont plus à distance de commandement, se replient pour éviter les soucis. Neveroski décale touts ses troupes vers l’aile gauche russe, et entame le bombardement des positions françaises, sans succès à cause de deux 1.Kaptzevich recule lui aussi, il n’a plus les moyens de grand-chose. C’est Voronzov qui prend sa place, entre Neverovsky et les troupes désormais sans commandement de Paskevitch.
Ouvarov réorganise sa cavalerie pour aller occuper l’aile droite russe et la route de Serpukhov.Vasilchikov prépare son attaque, mais sûrement trop lentement ; il manque d’artillerie.
Un tir de l’artillerie de position de la 26e division fait reculer dans la ville le 2nd de Ligne et son artillerie.
J’ai oublié de faire rentrer Konovnitzin au 12e tour, il rentre au 13e. Il entre aussi sur la gauche russe et mène rapidement ses Grenadiers de la Garde vers les combats ; le centre aurait pourtant bien besoin de soutien. Il est accompagné de Duka et sa cavalerie. Lui, avec ses cuirassiers va occuper le centre.
Les Russes sont maintenant bien plus nombreux que les Français :
Tour 14 :
3-1 Les Russes prennent l’initiative.
Vasilchikov engage les Français sur la colline ; le 106e a résisté aux Jagers, il fait face à 13/8 soit 3/2, il recule et Narva le poursuit. A 10/7, soit 1/1, un 6 étonnant désorganise les Grenadiers de la Garde italienne et l’artillerie de réserve du Ier Corps. En revanche les Voltigeurs fatiguent le régiment Smolensk commandé en personne par Vasilchikov. Ouvarov entame avec sa cavalerie un large mouvement contournant la gauche française, il devient menaçant dans cette position.
Ce qui reste du Corps de Paskevitch, le 5e Jag vient protéger le flanc de Vasilchikov.
Duka a comblé le trou au centre russe avec ses cuirassiers.
A gauche, l’artillerie de Neverovsky fait reculer d’Ornano et ses Dragons ainsi que le 9-19 ChC. Sa ligne d’infanterie s’avance pour bousculer la droite française. A 7/5, le 1er léger est Fatigué, l’artillerie montée part en déroute. Cependant, le régiment Simbirsky et son artillerie son désorganisés.
Likatchev se replie vers ses troupes…doucement….de même que pour Kaptzevich.
Voronzov souhaite en découdre, il engage donc la ligne française avec ses Grenadiers en colonne d’assaut (punaise j’ai oublié la colonne pour Neverovsky…tant pis). Derrière suit Konovitzin.
La multitude russe déferle sur les unités de Gérard : à 5/6 avec un +3 (sans hourra), le dé sort un 6, soit 9, le 3e Dalmate qui profitait du soutien des troupes de Gérard est désorganisé. A 5/10 avec +3 (sans hourra)-1 Gérard le résultat est 6, Gérard recule mais tient bon. Le régiment Nishegorod et son artillerie sont annihilés par les Français. La division Paskevitch est quasiment anéantie (reste le 5e Jager).
A deux tours de la fin de la bataille, les Français doivent mettre en place une attaque réfléchie et raisonnée. Les pertes s’accumulent des deux côtés, mais au jeu des PV elles comptent plus pour les Français : certes ils tiennent encore la ville, mais pour combien de temps encore…
Broussier réorganise son 35e de Ligne et 18e Léger contourne la colline Spasskaya pour déboucher dans la forêt et faire face à la cavalerie d’Ouvarov.L’artillerie de Guilleminot vise le 5e Jag qui reçoit un marqueur Fatigue, puis se fait charger par le Français : à 10/4-1 Fatigue+3 Colonne+1Général un 3 suffit pour disperser les gêneurs qui sont éliminés.
Von Preysing et ses cavaliers bavarois est envoyé vers la colline Spasskaya. Une partie de la division Compans vient aider les défenseurs de Spasskaya, une autre s’avance lentement vers le centre russe.
La 15e division qui défend la ville fait feu de ses canons, mais avec un trop modeste …1
En revanche, l’artillerie de réserve du IVe corps prend pour cible la colonne du régiment Fanagoria, (bénéficiant d’un +2 pour le nombre de ses canons et d’un +2 face à une colonne) qu’un magnifique 6+4.
La division Gérard s’aligne pour le combat : feu pour l’artillerie, même punition pour le régiment Astrakhan, mais cette fois-ci Gérard peut engager l’unité affaiblie pour porter l’estocade, 10/3, 2+1 chef, le régiment est éliminé. Le 7e léger attaque les unités russes désorganisées qui avec 2 échouent au test de moral : déroute pour tout le monde.
Le 1er léger combat, soutenu par le 3e, 9/7 soit 1/1, c’est maintenant qu’il faut un 6, le dé tourbillonne, …3…l’attaquant et son soutien recule. Les cavaliers de d’Ornano se replient, celui-ci tente de rallier son artillerie en déroute 3, il y parvient.
Sur la colline, l’artillerie du Ier Corps ne parvient pas à infliger des dégâts aux Russes. Les Voltigeurs de la Garde attaquent Vasilchikov soutenus par Guilleminot : à 15/5, le dé roule, 2…quel score piteux ! Le régiment Smolensk est néanmoins désorganisé.
Le tour se termine, ces combats de nuit sont encore plus terribles.
Tour 15 :
4-1 les Français reprennent l’initiative.
La 15e division demeure à la garde de la ville, le 1er Léger est rappelé vers l’arrière. Broussier, le 35e réorganisé, reprend sa place dans le dispositif au centre. Compans attaque les Grenadiers de Voronzov, à 4/1, le régiment Sibérie est désorganisé et part en déroute, il traverse les troupes de Kaptzevich sans engendrer plus de dégâts.
Le 106e de Ligne de la division Guilleminot attaque le régiment Narva à 8/6, il échoue et reçoit un marqueur Fatigue. Les tirs des canons de Guilleminot ont fatigué les Russes, du régiment Smolensk, à 10/3-1 le régiment est éliminé par l’attaque française et avec 2, son chef est tué. Les Voltigeurs de la Garde, dans le même élan, à 2/1 avec 2 (stupide dé joufflu !) font reculer les Russes au bas de la colline. A 12/6, les Grenadiers ont plus de chance, 6, les Russes sont désorganisés. L’artillerie du Ier Corps, bien qu’affaiblie, tire, 6 (le retour de la « wine » !!!), +2 = 8, recul et marqueur Fatigue.
Von Preysing se déploie sur la colline et la forêt. L’artillerie du IV corps fait feu sur les Grenadiers : ils sont trop loin, ils se rapprochent des lignes ennemies. Les colonnes du 12e et 21e de la division Gérard attaquent les Grenadiers : Fanagoria est détruit, 7 contre Petite Russie, à 3/2, désorganisation et test réussi. L’artillerie de Gérard fatigue les Grenadiers de Moscou. Gérard qui a vu l’opportunité attaque les unités en recul côtoyant de l’artillerie désorganisée : à 10/5, 3+1 l’artillerie de la 27e division est éliminée, le régiment Moscou désorganisé.
Le 7e léger ose attaquer Neverosky qui échoue à son test de moral, 1, et part en déroute. S’engouffrant entre les unités d’infanterie, les Dragons Regina, chargent les Grenadiers désorganisés : adjacents à de l’infanterie, les Russes ne parviennent pas à se former en carré, à 3/1, 3 du chef, l’unité est éliminée !
En 1 heure, les Français ont anéanti une division d’élite de Koutouzov. Les pertes s’accumulent pour les soldats verts, celles des généraux aussi, ce qui affaiblit considérablement leur potentiel offensif. Même affaiblis, les Français demeurent des adversaires redoutables.
Côté russe, l’ensemble est contrasté (je sors de mes conseils de classe !!) : les troupes de Vasilchikov qui ne sont plus commandées reculent en assez bon ordre afin d’éviter la confrontation.
Ouvarov lance ses Uhlans et Dragons de la Garde à l’attaque de la colline : les Grenadiers se mettent en carré sans souci, 3/5 soit 2/3, 5+1 l’artillerie du Ier Corps part en déroute, les Grenadiers encaissent un marqueur Fatigue mais tiennent le choc. Le 106e échoue à se former en carré, 10/8-1, 4, les Français reculent, les Dragons de la Garde occupent la case libérée sans combattre.
Duka lance ses cuirassiers contre le 84e et le 111e.
Malgré Guilleminot, un 1 fait échouer le 84e à se former en carré, la situation est très délicate à 18/10, mais voilà :
« Un contre 10 » est la devise reçue de l'empereur Napoléon par le 84e régiment de Ligne pour la défense de Saint-Léonard (banlieue de la ville de Graz) en juin 1809. Chaque fois que cette unité, au cours d’un combat en défense, est inférieure en valeur de combat, elle est considérée comme à égalité (quel que soit le rapport de force). A1/1, 2+1, les cuirassiers reculent. Le 111e lui, ne cède pas sous le poids mais recule en bon ordre. L’attaque de Duka, n’a que peu d’effet au final.
Kaptzevich réussit à réorganiser le régiment Sophia ; il rassemble près de lui Libau et le 36e JAG.Likatchev fait de même mais il échoue à réorganiser le régiment Oufa.
Les batteries de position de la 26e division bombardent Compans : 5+1, le Français recule avec un pion Fatigue. Les canons de la 3e division tirent sur les colonnes françaises (le 12e de ligne exactement). 1+2-1+1, aucun effet. Konovitzin réorganise ses unités d’élite sur la colline. Le régiment Tanoplosky échoue à se rallier malgré les appels de Neverovsky, il est éliminé. Le tir de ses canons ne donne rien, dépité, il renonce à toute attaque.
Tour 16 :
Historiquement, à 22 heures, les deux camps stoppent la canonnade, bien que des tirs sporadiques se poursuivent jusque vers 23 heures. La bataille semble terminée, même si dans la nuit, le régiment de Grenadiers Astrakhan depuis l'aile gauche, réussit à s’infiltrer dans la partie ouest de Maloïaroslavets, incendie les maisons encore debout, et se retire sans presque aucun dommage
Le tour 16 ne contient qu’une phase de tirs d’artillerie pour les deux camps, puis une phase de déplacement des chefs et de tentative de réorganisation.
Après 1-1, je fais 2-2, 6-6, 1-1, (personne ne me croira !!!), 6-6 !!! 2-1, c’est le Russe qui débute le tour.
Les canons de la 27e division font reculer 7e léger de Gérard. Les tirs Français font reculer et fatiguent le régiment Petit Russie, c’est tout.
Likatchev réorganise le régiment Oufa, Voronzov rallie les Grenadiers du régiment Sibérie.
Jérôme empêche la déroute de l’artillerie de réserve du Ier Corps.
Conditions de victoire :
Pour les Russes : 12PV pour la maîtrise des 4 routes, 2PV route de Smolensk, 7 unités et 3 chefs français éliminés, soit 20PV = 34PV
Pour les Français : 6PV pour sites stratégiques la cathédrale (hex 116), le monastère de Tchernoostrovsky (hex 096), le monastère de la colline Spasskaya (hex 098), 9PV hexagones de la ville occupée, 23PV pour 23 unités éliminées = 38PV
C’est une victoire mineure des Français.
Bon franchement, je me suis régalé. Le système fonctionne très bien, j’ai pu mener ce CR, ce qui est très long, et jouer en me faisant plaisir. Le nombre russe est limité par la moindre qualité des troupes, une bonne gestion des colonnes d’assaut peut vraiment apporter un plus ; les tirailleurs ont bien joué leur rôle, ni trop, ni pas assez.
Je pourrais mettre les pions en français, mais pour les joueurs étrangers ça aide, et au moins je peut plus facilement faire les différences entre LEG pour Légion LIGHT pour léger, LINE est plus court que Ligne et rentre mieux dans le pion. Cos désignera les régiments cosaques, tout se goupille bien à ce niveau, je garde. Je n’ai pas trouvé de pbs dans la carte qui gêne le jeu, et les marqueurs Feu/ruines rajoutent un certain chrome.
J’adore ma règle pour le 84e, c’est ce qui me fait plaisir en simulant les guerres napoléoniennes, ça et les charges de cavalerie. Pas bo de régiments lourds importants, ça viendra dans d’autres batailles.
Le résultat de la bataille est très semblable au résultat historique, victoire sur le terrain d’Eugène mais Napoléon renonce à cet itinéraire, et on connaît la suite….
Merci d’avoir pris le temps de me lire, c’était très long comme CR, je passe à la bataille suivante, à bientôt !
"La nuit et la lassitude ont mis fin à cette bataille féroce ..."
Eugène Labaume, officier d’ordonnance du Prince Eugène
La bataille de Maloïaroslavets (ou Maloyaroslavets) se déroule le 24 octobre 1812 durant la campagne de Russie. Elle oppose le IVe Corps franco-italien d’Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie, beau-fils de l’empereur Napoléon, aux forces russes commandées par Koutouzov dont le VIe Corps dirigée par Dmitri Dokhtourov.
Napoléon, ayant perdu l’espoir de conclure la paix avec le tsar de Russie Alexandre, se résigne à quitter Moscou avec sa Grande Armée pour rejoindre Smolensk, une importante base arrière française. Il prévoit pour cela de prendre la direction au sud de Kalouga, en passant par Borovsk et Maloïaroslavets, afin de mettre la main sur les réserves de nourriture que les Russes ont stockées sur place, puis de poursuivre sa route vers Smolensk ; il souhaite en l’occurrence cacher le plus longtemps possible sa manœuvre au Maréchal Koutouzov stationné avec son armée à Taroutino. Le 19 octobre, le IVe corps d’Eugène et le IIIe corps de cavalerie progressent en avant-garde du gros des forces françaises et atteignent le village de Fominskoye, puis, le 22 octobre, celui de Kotovo. Mais les Français sont depuis Fominskoye surveillés par la cavalerie du général de division Ivan Semenovich Dorokhov qui en rend compte immédiatement à Koutouzov ; celui-ci décide d’appuyer sa cavalerie par le VIe corps d’infanterie du général Dmitri Sergeevich Dokhtourov. Les premiers combats ont lieu près du village de Miyaevo entre la 13e division d’infanterie du général Alexis-Joseph Delzons et la cavalerie russe qui se retire vers 18h, laissant Borovsk aux Français.
Le 23 octobre, les troupes d’Eugène avancent vers Maloïaroslavets, le temps pluvieux a emporté les routes, et les nombreux ruisseaux à traverser ralentissent considérablement le convoi de charrettes qui accompagne l’infanterie. Dans le même temps, à Seslavin, des prisonniers français capturés par des cosaques ont révélé aux Russes l’objectif véritable de Napoléon, Koutouzov décide alors de dépêcher rapidement le général de division Yermolov et sa cavalerie en soutien du VIe corps d’infanterie. Vers 18h, les troupes de Delzons parviennent à Maloïaroslavets : située sur la rive droite escarpée de la Luga, c’est une petite ville de province d’environ 1500 habitants, composée de 232 maisons, la plupart en bois, seulement trois sont en pierres, ainsi que le monastère Nicolayevsky Tchernoostrovsky. Les unités françaises trouvent le pont en bois sur la Luga incendié, il est immédiatement restauré, et deux bataillons pénètrent dans la ville abandonnée par les habitants, tandis que l’ensemble des troupes françaises stationnent sur la rive gauche de la rivière, le prince Eugène occupant avec la Garde italienne le village d’Uvarovsk.
Le 24 octobre, au crépuscule, les Russes qui ont pris position devant la ville depuis la veille au soir progressent pour s’en emparer.
Je teste cette bataille pour un futur volume de Souvenirs d’Empire.
A noter que ma structure hiérarchique est basée sur le commandant en chef de l’armée et les chefs de divisions pour les russes, je n’ai pas pris en compte les chefs de corps, peu valables et parce que cela alourdirait la structure de commandement du jeu.
La partie se joue en 16 tours.
Tour 1 :
L’avant-garde de Jérôme, composée de la 13e division ont pris position à Maloyaroslavetz ; seuls deux bataillons du 92e occupent la ville, les autres unités sont stationnées derrière la Louga. Pendant la nuit, les troupes russes ont progressé, la division de Kaptzevich s’approche à l’aube, Jägers en tête, tandis que la cavalerie d’Ouvarov arrive de l’est, sur la route de Serpukhov.
J’ai laissé toutes les troupes demi-apparentes pour que l’on puisse entrevoir l’arrivée de futurs renfots.
On voit bien avec la division Kaptzevich, un pope, le joueur russe possède 1 pion VASIL. (Pope Vasily Vasilkovsky), qui entre en jeu au tour 1. Historiquement, le pope Vasily Vasilkovsky participa activement à la bataille des Maloyaroslavets, une croix à la main pour galvaniser les troupes russes. Le pion VASIL. ne possède qu’une silhouette, un nom (VASIL.) et une capacité de mouvement ; il ne possède aucune capacité de combat et ne connaît aucune limite d’empilement. Il ajoute +1 au d6 de moral des unités avec lesquelles il est adjacent ou empilé. Si l’unité avec laquelle le pion VASIL est empilé est éliminée, il est considéré comme éliminé et retiré du jeu.
Pour le général russe, il faut s’emparer de la ville et empêcher les français de franchir la Louga (Luga). Il fait donc rapidement avancer ses unités. Les Jaeger attaquent en colonne pour chasser le 92e de ligne, (seule unité française demeurée dans la ville, suivis des régiments de ligne russes. Au même moment, de l’est, arrive le Ier Coprs de cavalerie d’Ouvarov envoyé en soutien de Kaptzevich par Koutouzov.
Le 92e teste son moral face aux tirailleurs, 6 puis 5, tout va bien.
Une unité de Jagers attaque, l’autre soutient, leur force est additionnée, 4+4 = 8, et l’attaquant bénéficie d’un +3 (colonne) +1 (colonne en soutien) soit +4. Les Russes pourssent leur Hourra ce qui attribue +1 à leur force (10 donc) mais -1 à leur d6 de combat. La défense est doublée dans la ville de bois (considérée comme un village), soit (4+1)x2 = 10. A 10/10, soit 1/1, le d6 donne 6+4-1 = 9 soit 8 ou +, le défenseur est désorganisé et doit tester son moral, 6, quelle chance.
Les troupes italiennes bénéficient d’un +1 à leur force car elles possèdent la compétence Courage.
La règle du Hourra permet de simuler l’élan des charges à la baïonnette russes. Cette compétence est automatique pour les Russes. En même temps, pour jouer de l’effet de surprise, très vite les officiers du Tsar ordonnent au cours de la bataille de charger à la baïonnette en silence ; du coup dans le jeu, le joueur peut renoncer à son Hourra, il perd son +1 et -1, mais l’adversaire subit un -1 si test de moral.
Les Russes ont attaqué par surprise, le camp Français doit se ressaisir, la 13e division monte à l’assaut : le 8e de Ligne vient occuper le flanc droit du 92e désorganisé, Delzons et le 106e attaquent le 11JAG tout en occupant la place de l’église composée d’un bâtiment en dur, le 84e et l’artillerie font face à la cavalerie d’Ouvarov, les Croates occupent le monastère de Tchernoovstrosky, seul bâtiment en dur avec la cathédrale.
L’artillerie de la 13e fait feu sur les Dragons de Kazan, 2-1 pour un tir à distance maximale, les canons sont froids, c’est pour ça ! Delzons prend les choses en main : formé en colonne, le 106e à 8 contre 4 avec un +3 fait 3, soit 6, les Russes sont désorganisés et doivent tester…Le Russe teste, mince, il fait 5. Cependant, je suis obligé de tester Delzons : 2, il est tué et retiré du jeu. Selon la règle, chaque fois qu’il participe à un combat, le Général Delzons teste sa survie mais avec un malus de -2 ; s’il est éliminé suite à ce test, toutes les unités adjacentes de la 13e division passent immédiatement un test de moral avec un malus de -1. Ensuite, le général Guilleminot entre en jeu pour le remplacer. Le 92e, 6 !! Le 106e, 6 ! Je crois que je vais conserver ce d6.
Note : historiquement la perte du général Delzons a un fort impact moral sur les unités de la 13e division. Napoléon appréciait suffisamment les qualités du général décédé pour attribuer une importante pension à ses proches.
Guilleminot entre en jeu, il rejoint rapidement le 106e et réorganise les troupes françaises en barricadant la cathédrale sur la place centrale et le monastère.
Tour 2 :
Avec un 6+1 contre 4+1, les Français s’emparent de l’initiative. Leurs renforts n’arrivent qu’au tour 3, il faut donc tenir. Guilleminot se rapproche du 84e, l’artillerie du 13e donne à nouveau sur les Dragons, 6+1 du chef, -1 distance maximum (j’aime ce d6 !), le régiment recule d’une case et prend un marqueur Fatigue. A 4/1, le 106e de ligne élimine le 11 JAG, +1PV.
Pour le russe, pas de renforts avant le tour 4, la cavalerie, dans la ville, Ouvarov ne peut que capturer le monastère sur la colline Spasskaya lieu rapportant des PV si tenu en fin de partie, et bloquer l’accès à la route de Tarutino en se tenant hors de portée des canons français. Ouvarov déplace aussi son artillerie et bombarde le 84e : 2+1 Ouvarov -2 ville (pas de -1 distance maximale car sur une colline et bénéficiant de +1 hex de distance de tir) +1 Elite, c’est insuffisant. En revanche, tirer sur les maisons en bois peut y mettre le feu : 1, non.
Les régiments SOPHIA, LIBAU et PSKOV ont pu attaquer les tirailleurs du 8e LIGHT, L’artillerie de la 7e division bombarde les Français, sans succès, 3 au d6, pas d’incendie. Libau attaque, Sophia soutient avec l’artillerie, soit 6+6+2 et +3+1 au d6 à 14/4+1 soit 2/1 (le régiment a renoncé à son Hourra), 2+4 =6, le régiment français est désorganisé et doit tester, 6-1=5 ! Vraiment, j’aime ce dé.
Pskov et le 36 JAG attaquent le 92e de Ligne, 6+1+4+1/4+1 soit 2/1 avec un +3-1 au d6 (pas de colonne pour le léger car adjacent à un ennemi) ; 3, soit 5. Le régiment est éliminé mais les Russes ne progressent pas dans la case libérée, -1PV.
N’ayant pas agi ce tour, l’unité des Dragons de Kazan perd son marqueur Fatigue.
Tour 3 :
6-5 le Français conserve l’initiative. Eugène et les troupes de D’Ornano débouchent face à la Louga. Eugène et la Garde Royale demeurent avec l’artillerie au nord de la rivière ; D’Ornano lance les Dragons Regina et les Chasseurs à Cheval Italiens dans une charge épique contre la colonne du régiment LIBAU.
Guilleminot et le 84e se positionnent adjacents au 106e, l’artillerie de la division tire sur le régiment Moscou : 2+1, insuffisant.
Face à la charge de la cavalerie italienne, le régiment Libau tente de se former en carré, mais adjacent à de l’infanterie ennemie il subit un malus de -2 et son score est 2 au d6 de test, échec. 3x2 + 2x2 = 10/6 soit 3/2, 5+1 du général = 6, le régiment est désorganisé. Cette attaque de flanc a porté un coup rude à l’élan russe.
Kaptzevich sait que le tour prochain les renforts arrivent, mais il lui faut stabiliser sa situation.Il recule ses Jag et fantassins de Mosc pour mes mettre à distance maximum du tir d’artilelrie (malus de -1). Son artillerie bombarde le 8e Léger (LIGHT) sans perte pour les Français mais déclenche l’incendie de la ville. Le régiment Sophia soutenu par les canons de la division attaque les Français, à 6+2 contre 2+1 (compétence Courage), 6 au d6, il élimine les derniers résistants, -1PV.
10 pions FIRE/RUINS sont disponibles dans le jeu représentant au recto des bâtiments en flammes et au verso des ruines. Chaque fois que le joueur russe tire avec son artillerie dans un hexagone de Maloiaroslavets, il vérifie si son tir ne met pas le feu à l’hexagone de ville concerné en lançant 1d6 : sur un score de 4 ou +, un incendie se déclare, il place un pion FIRE/RUINS sur son recto FIRE dans l’hexagone. Ce pion engendre lors des déplacements un malus de +1PM par hexagone et supprime tout modificateur de combat lié au terrain. Le tour suivant, le pion est retourné sur son verso RUINS, le malus au mouvement est supprimé, le terrain considéré comme un verger pour les modificateurs au combat.
Tour 4 :
2-1 les d6 sont en faveur des Russes mais Eugène est là, pas Koutouzov, les Français s’emparent donc de l’initiative grâce à son +2. Koutouzov est loin de la bataille, les Russes ont +0.
Je viens de me rendre compte que j’avais oublié de faire rentrer le 9-19 le tour précédent, pas grave, je l’engage ce tour.
Inquiet de la situation, Eugène engage la division Broussier.
Se sachant bientôt soutenu, Guilleminot engage le 84e et l’artillerie divisionnaire contre la cavalerie russe qui occupe la colline Spasskaya, tandis que le 106e quitte la place centrale pour faire face au régiment Pskov, les Croates prennent leur position. L’artillerie de la 13e division vise les Dragons ennemis, le d6 donne 1…c’est désespérant ; en revanche, le 84e de ligne, en colonne les attaque, les Dragons préfèrent esquiver d’un hexagone, le monastère est aux Français.
L’artillerie de la division de cavalerie vient lui prêter main forte : 4+2 (cible adjacente)+1 (d’Ornano) = 7, l’unité recule et prend un marqueur Fatigue…j’aurais dû attaquer sans tirer. Eugène demeure de l’autre côté de la Louga, le 9/19 CHC entame un mouvement de contournement.
Broussier entre en lices, droit devant !
Enfin des renforts pour les Russes, la 24e division de Likatchev arrive sur la route de Kaluga. Kaptzevitch met son régiment LIBAU à l’abri des hussards Sumy ; il lance les fusiliers de Sophia contre la cavalerie italienne qui esquive, lui se positionne face à la ville sur son régiment Moscou. Ouvarov pense à charge le 84e, il hésite, le régiment et puissant, il renonce et préfère user de son artillerie à cheval. Le régiment français recule dans le monastère Tchernoostrovsky.
Les Russes ne semblent pas capables de faire mieux.
Tour 5 :
3-1 l’initiative demeure aux Français.
Rassemblant les ChC du 2-3 et 9-19 régiment pour épauler l’attaque des Dragons Regina, d’Ornano charge une nouvelle fois, le régiment Sophia cette fois-ci. 3, le régiment parvient à se mettre en carré, annulant ainsi l’effet des marqueurs Charge … Mais les Russes n’ont pas vu l’artillerie à cheval de la Garde qui a accompagné les cavaliers, elle mitraille à bout portant leurs rangs serrés : 2+1 (d’Ornano) +2 (adjacent) +1 élite +2 carré soit 8, le régiment recule et subit un marqueur Fatigue. Les Cavaliers ne poursuivent pas. Le 35e de Ligne attaque les chasseurs du 36.JAG, à 2/1 le 4 du d6 les désorganise.Le 9e de Ligne vient tenir le flanc droit du 106e, le 18e léger engage les Hussards de la Garde qui réussissent leur test de moral et esquivent.
L’artillerie de Guilleminot s’en prend aux Dragons ennemis sur la colline Spasskaya : 6+1 (Général) +2 adjacent, 9, ceux-ci sont désorganisés, reculent d’une case et réussissent leur test de moral.
La division Lecchi entre en scène côté Français ; pour les Italiens, c’est une question d’honneur, il faut l’emporter, pour Eugène, il s’agit d’exploiter un flottement momentané chez son adversaire. La Garde italienne est pressée d’en découdre, passe le pont sur la Luga et avance droit vers l’ennemi.
Likatchev avance en ordre vers le nord. Le régiment Sophia éprouvé recule pour compléter le lien avec les troupes de Likatchev. La cavalerie d’Ouvarov sécurise le flanc droit des Russes. Le 36 JAG essaie de reculer, il passe un test de moral : 4+0 (moral d’armée) -1 (sortie ZdC)-1 (unité désorganisée) soit 2, c’est insuffisant, l’unité part en déroute.
Ce tour 5 est une espèce de repositionnement et de réorganisation des dispositifs de chacun.
Tour 6 :
2-1 pour le Français (le d6 bleu est plus fort que le d6 vert !).
Le 53e qui n’a rien fait le tour précédent perd son marqueur Fatigue, Broussier le mène à l’attaque contre le régiment Pskov. Soutenu par le 9e de Ligne il attaque, à 16/12 soit 1/1 avec le +1 du chef, l’ennemi recule hors de la ville (Broussier réussit son test de survie). Les Voltigeurs de la Garde occupent le monastère Tchernoostrovsky, Lecchi, l’artillerie et les conscrits occupent le monastère sur la colline Spasskaya. Les Gardes Royaux passent dans la forêt derrière la colline Spasskaya. D’Ornano, 9-19 ChC et les Dragons Regina chargent Pskov à sa sortie de la ville.10/6 soit 3/2. Avec 5 les Russent ont le temps de se mettre en carré, ce qui annule la charge ; bis repetita avec l’artillerie à cheval : 5+1 Elite+1D’Ornano+2adjacent soit 9, les Russes sont désorganisés, reculent d’1hex et testent leur moral, 6, ça passe.
Alors je pourrais organiser une règle de rupture du carré suite à la désorganisation, je me suis vraiment posé la question, je trouve que ça alourdirait le jeu. L’unité est désorganisée, cela traduit les pertes. Le test de moral échoue, elle part en déroute, ça traduit la rupture du carré. Les Français poursuivent, à 6/3, le dé tourbillonne, …et c’est un 6 ! Les Russes sont anéantis, +1PV.
Eugène semble satisfait, d’autant que la division Pino arrive en renfort. Les unités se bousculent, empruntant l’un des deux ponts qui traverse la Louga.
Pour les Russes c’est autre chose, pas de renfort avant le tour 8, mais là, ce sera le paquet ; il faut donc tenir et préparer le futur assaut. Likatchev se redéploie pour occuper le flanc gauche des Russes, sont artillerie prend pour cible la cavalerie française, sans réussite. Sophia perd son pion Fatigue, l’artillerie de Kaptzevich vise aussi la cavalerie, 5, les Français reculent d’une case. Le Général s’est dirigé vers le 36.JAG pour tenter de le rallier, 2, il échoue. Ouvarov avec son artillerie tire sur le 18e Léger, 1, rien, en revanche 5, le feu prend dans les bâtiments.
Tour 7 :
3-1, les Français, sans surprise !
Lecchi déploie les unités de la Garde devant la colline Spasskaya. Il prend un risque pour attirer la charge de la cavalerie russe. Son artillerie vise les Dragons désorganisés (Ouvarov a oublié de les réorganiser) : 5+1 Elite +1 Lecchi+1 puissance de 3-2 élévation niveau 2 = 6, ils reculent d’un hexagone et subissent un marqueur Fatigue.
L’artillerie de la 14e division vise le régiment Moscou, 3, sans effet. Le 2-3 ChC effectue un large mouvement tournant et les Hussards de Sumy, il prend un risque….3, qui s’avère payant, l’unité subit un marqueur Fatigue. Son sacrifice permettra sûrement de détourner un régiment d’infanterie.
Pino occupe la droite de la ville, tandis que ses Dalmates et son 3e léger se tiennent en réserve sur la Louga.
Kaptzevich tente à nouveau d’arrêter la déroute de ses Jagers, avec un il y parvient Son artillerie fait feu sur Broussier, 2, insuffisant, mais 4, la ville prend feu. Profitant de l’incendie (qui supprime tous les bonus du terrain), au son des tambours et des drapeaux qui claquent, les longues files de baïonnettes des fusiliers de la 7e division russe montent à l’assaut. Hourra !! Le régiment Sophia s’en prend au 9e de Ligne lui bien protégé, 6+2+1 contre 6x2 soit 2/3, 5 au d6+3-1 (Hourra) : les Français sont désorganisés. A gauche, le régiment Moscou s’en prend à Broussier avec le 53e et l’artillerie (sans bonus) soit 6/8+2 (pas de hourra), 2/3, +3 au d6-1 pour Broussier, 4+2 = 6, un marquer Fatigue.
Likatchev fait attaquer ses troupes lui aussi, le régiment Tomsk et l’artillerie engagent le 3e de ligne italien, l’artillerie fait feu à bout portant, 4+2-1 (ruines), les Italiens reculent, les Russes suivent. Les Régiments Shirvan et Bourtirki s’avancent vers les légers du 4e, ils passent le test de moral, Shirvan attaque en colonne, 6+1 (hourra)-1(ligne de relief) contre 4+1, 1/1, 3-1+3, le régiment français subit un marqueur Fatigue. Bourtirki attaque Pino, 6-1 (élévation)+6 (Oufa) contre 7+2, soit 11/9 d6 = 5+3 (pas de hourra)-1 Broussier = 7 ; 3 Broussier survit.
Les Hussards de Sumy tentent de décrocher, 6-1 = 5, ils y parviennent et reculent d’une case.
Ouvarov demeure plus timoré, les Dragons à 3 sont fort, mais si le 106 se met en carré, la charge s’effectuera à 3/8, trop risqué. N revanche, son artillerie vise le 35e 5+1 (chef)-2 village insuffisant ; 2, pas d’incendie.
Les pertes se sont accumulées pour les Français, la situation se tend.
Tour 8 :
5-4 ouf, les Français conservent l’initiative.
L’artillerie à cheval de D’Ornano empilée avec le 1er léger italien fait feu sur les soldats du Bourtirki, 3+2 adjacente+2 en colonne, l’ennemi recule avec un marqueur Fatigue. Dans le même temps, les cavaliers italiens chargent les colonnes russes à gauche pour diminuer la pressions sur les troupes de Pino. Dragons et chasseurs pointe de l’épée au vent s’en prennent à la colonne du régiment Shirven ; à 10/6 soit 3/2 un magnifique 6+1 du général désorganisent le régiment qui n’a pas réussi à se former en carré à temps. A l’ouest, sur la route de Smolensk, le 2-3 ChC se défait du régiment Sumy, son 3 au d6 (piètre résultat) lui inflige un second marqueur Fatigue et l’unité est immédiatement désorganisée.
Le général Pino entrevoit là une opportunité : son 4e Léger attaque Shirven affaibli à 4+2+3 (cavaliers)+1 artillerie -1 Fatigue contre 3, soit 3/1, 4 au d6, les Russes sont emportés, le régiment détruit, d’Ornano survit mais pas le père Vasilkovsky.
Pino au contact des Russes ne peut tenter de réorganiser son 2e de ligne, mais le 3e Dalmate formé en colonne et le 3e léger arrivent en soutien ; le Russe résiste aux tirailleurs légers, et à 15/8+2 (ruines) soit 3/2, un 4 au d6+3 (colonne) +1 Pino (qui survit avec un même 4) désorganise l’ennemi qui doit tester….oups, 1 ! C’est la déroute.
Profitant d’une accalmie, Pino tente de réorganiser l’artilelrie du 15e et le 2nd de ligne.
Sur la gauche des Français, la Garde italienne, formée en colonne attaque les Uhlans de la garde : 2+1 (Elite)+2 (adjacent)+1 chef = 6. Lecgghi et ses conscrits s’en prennent alors aux Dragons adjacents (j’aurais peut-être dû tirer sur eux pour les faire partir en déroute) qui esquivent.
Broussier tourne ses canons sur les colonnes russes, feu ! 5+2 (adjacent) +2 (en colonne, 9, le régiment Moscou est désorganisé, il recule d’une case et teste son moral, 4-1 (désorganisation), ça passe. Puis il engage avec le 9e de Ligne le régiment Sophia soutenu par l’artillerie divisionnaire. 8-1+2+3/6+2 soit 3/2, les Russes prennent un marqueur Fatigue.
Les Russes sont sonnés par les coups portés, mais ils reçoivent des renforts, les divisions Paskevich et Vasilchikov possédant de l’artillerie lourde et arrivant par la route de Mariino, au sud d’Ouvarov. Les Russes commencent à être nombreux, Koutouzov compte sur sa supériorité grandissante face à l’armée de Napoléon qui fond comme neige au soleil !!
Kaptsevich réorganise ses Jagers mais replie ses unités désorganisées, elles sont trop affaiblies. Likatchev envois ses chasseurs soutenir ses cavaliers mis à mal par les Chasseurs italiens qui ne peuvent esquiver, pendant qu’il s’en prend à Broussier et tente de reformer sa ligne à gauche. Les cavaliers français prennent un marqueur Fatigue, Broussier avec une supériorité de 18/15+1 hourra soit 1/1 avec 6 est désorganisé ; la situation devient complexe.
L’artillerie d’Ouvarov n’a aucun effet, celui-ci recule sa cavalerie cédant l’élévation qui domine la ville aux Français. Il semble comme paralysé par l’enjeu.
Tour 10 :
Il est 16h, les pertes s’accumulent dans les deux camps, mais le combat est toujours acharné pour la possession de la ville.
6-3 Eugène mène la bataille avec intelligence, même si l’empereur est mécontent de cet engagement imprévu. Au pas de charge, il lui a dépêché la division Compans, la voilà qui débouche, amenant des renforts en homme et en artillerie.
Les divisions italiennes sont épuisées, et nombre d’unités désorganisées, mais il s’agit de tenir bon.
D’ornano, qui décidément veille à tout, fait charger ses Dragons sur le 19 JAG, épaulé par les Chasseurs du 9-19. Déjà au contact avec une unité de cavalerie, les Russes ne parviennent pas à se former en carré à temps (3 au d6), à 8/4, 5+1 d’Ornano, le régiment est désorganisé et doit tester, 2-1, il part en déroute mais doit traverser le régiment Sumy obligé de tester, 5-1 (unité en déroute qui traverse)-1 (unité désorganisée), ça ne passe pas, Sumy part aussi en déroute ; ayant une valeur de 1, elle est immédiatement éliminée.
Lecchi et ses deux unités de la Garde italienne progressent sur le plateau, en direction des Russes. L’avance est peut-être hasardeuse, elles risquent de se retrouver isolées. Aussi, Guilleminot quitte la colline Spasskaya pour accompagner ce mouvement avec le 84e et le 106e. Les Croates sont déplacés en direction du monastère de la colline. Le 3e léger de Pino occupe la place de la cathédrale, pendant que Pino réorganise le 2e de Ligne. La situation est plus complexe pour Broussier, ainsi que pour son 9e de Ligne ; le 35e attaque donc en colonne le régiment Sophia : 11/7 soit 3/2, 5+3 = 8, les Russes sont désorganisés et doivent tester, ils partent en déroute, l’artillerie est même éliminée puisque déjà Fatiguée.
Eugène dirige Compans vers le centre, il sait que les Russes arrivent en force et vont chercher à reprendre possession de la ville. La réserve d’artillerie du Ier Corps est envoyée pour occuper la colline Spasskaya.
Pour les Russes, il faut réagir ; repoussés sur toute le front, il doivent relancer leurs efforts.
Kaptzevich se replie pour laisser avancer les troupes fraîches. Likatchev lui aussi recule et envoie le régiment Bourtirki contre les cavaliers français sur la gauche russe.
Je m’aperçois que l’artillerie de Broussier était désorganisée, le marqueur fatigue doit donc la faire partir en déroute ; je l’élimine pour plus d’équité. A 6contre 3x2, le régiment Oufa attaque la position de Broussier, 1…c’est vraiment pas de chance, il prend un marqueur Fatigue.
Paskevich aligne ses formations au centre, comme à la parade, positionnant ses batteries lourdes afin de les renforcer de retranchements.
Ouvarov se décide enfin, il charge les Voltigeurs de la Garde italienne avec deux régiments de Dragons appuyés par l’artillerie à cheval : unité d’élite, les Voltigeurs n’échouent pas à se mettre en carré, 3+2+3 contre 5 = 3/2, 2+1 = 3, les Italiens reculent. Vasilchikov choisit de se déployer sur la droite russe, face à la garde.
Tour 11 :
Du ciel tombe progressivement la nuit. Le combat fait rage depuis l’aube, et si les Français semblent avoir l’avantage en occupant Maloïaroslavets, les Russes n’ont certainement pas dit leur dernier mot.
5-1 les Français s’imposent.
Gérard arrive, il représente les derniers renforts français.
Les Voltigeurs de Lecchi font esquiver les Dragons, ce dernier avec les Conscrits et l’artillerie tente de semer le désordre dans les colonnes de marche russes approchant. 6, le régiment Alexandre recule et subit un marqueur Fatigue. Le 106e occupe la route sur la colline, Guilleminot se positionne devant les Dragons et oudre le feu sans succès. Il engage, les cavaliers esquivent. Pendant ce temps ses Croates ont occupé le monastère sur la colline Spasskaya. Compnas se déploie avec son artillerie au centre. Broussier fait recuker le 9e de Ligne et ramène le 35e sur le flanc du régiment Oufa : à 12/5, 6+1 = 7, il désorganise le russe et l’oblige à tester, c’est la déroute.
A 6/6, toute la cavalerie de D’Ornano charge Oufa qui se met en carré ; 2+1 , les Français doivent reculer.
La situation apr_s l’entrée de la division Gérard et juste avant l’effort russe.
Kaptzevich recule ses tirailleurs et réorganise le régiment Mosc. Likatchev réaligne les troupes qui lui restent et tente d’empêcher la déroute du 19.JAG, il échoue, l’unité est éliminée.
Paskévich positionne son artillerie lourde derrière des retranchements et ouvre le feu : le 35e recule d’un hex ; puis toute son artillerie tire sur le 61e, 5+2-2 qui recule d’une hexagone.
Ouvarov et son artillerie font reculer Brouissier qui subit un marqueur Fatigue. Vasilchovski lance deux régiments en colonne contre Lecchi, soutenus par un 3e et la cavalerie d’Ouvarov : 19-1/8 soit 2/1…pas de hourra, 1+3+1-1relief-1chef = 3, Lecchi recule. Les Russes n’ont vraiment pas bp de chance sur les scores aux d6…
Leurs renforts arrivent, la division Neverovski avec une importante artillerie ; elle progresse depuis la route de Kaluga.
Tour 12 :
5-1 Tiens, les Russes ont l’initiative !
Deux régiments de Likatchev occupent la route de Smolensk et repoussent le 2-3 ChC, tandis que lui-même cherche à éviter la déroute de son artillerie et du régiment Tomsk, 3 au d6, c’est insuffisant, les deux unités sont éliminées. Neverovski et sa division le relèvent sur la gauche russe. Il fait construire des retranchements pour son artillerie lourde qui seront prêts le tour suivant.
Au sud depuis la route de Kalouga, Voronzov arrive : 6 régiments de Grenadiers, des troupes d’élite.
5 colonnes russes attaquent au centre, ce sont les régiments de Paskevitch qui fournissent le premier effort au centre. L’artillerie tire à bout portant, mais ses scores ne sont pas à la hauteur de sa réputation : 2, 3 rien.6+2+1 contre 4+2 = 3/2, 6, l’unité est désorganisée, elle échoue au test et part en déroute, traversant le 25e léger qui lui réussit son test. Les unités russes s’emparent de l’hexagone de ville. Sur la droite, le régiment Poltava attaque à 6/11, soit 2/3, sans hourra pour bénéficier du +1, 6+3 = 9, le dé vert des russes est envoûté !!!!! C’est la désorganisation côté français. Les Jagers russes attaquent le 3e léger avec un formidable Hourra pour éviter le ½, à 2/3 avec un 2+2, ils sont repoussés. Le régiment Orel attaque Broussier, précédemment en difficulté. A 6/6, 5+3 = 8, l’unité française est détruite, Broussier échappe de justesse à la capture. C’est au tour du régiment Nishegorod qui tente de mettre la pression sur le 35e : 8+1/16, soit 2/3, 5+3-1, les Français sont désorganisés.
Ouvarov attaque Lecchi avec le soutien de l’infanterie russe : 3+6+6+4/6 (5-1+3-1 pour le marqueur Fatigue), soit 3/1, 4+1 (chef) au d6 = 5 ; avec 5 les unités d’élite passent le test mais les pertes sont importantes.
Cette fois-ci, ce sont les régiments de Vasilchikov qui attaquent après avoir soutenu dans un formidable Hourra: 19+1-1 (relief)/4 soit 4/1, 5 au d6, les Conscrits de la Garde italienne sont anéantis, c’est une perte importante pour Eugène. Lecchi est tué.
La division Lecchi, sonnée recule pour stabiliser sa positions sur l’élévation qu’elle pensait complètement conquise et se mettre à portée de commandement d’Eugène. Guilleminot, malgré son marqueur Fatigue vient les soutenir. Son artillerie fait feu à bout portant sur des cavaliers russes, 6+2+1 = 9, les Dragons de Kazan et l’artillerie de la Garde russe, sont désorganisés, reculent d’un hexagone et doivent tester, ça passe. Compans qui a saisi la difficulté de la situation fait donner ses hommes : le 111e attaque le régiment Poltava, qu’il désorganise et oblige à tester (3-1 désorganisé), c’est la déroute. Le général mobilise toute ses troupes contre le régiment Poltava qui demeure encore dans la ville, à 33/8+2 soit 3/1, 2 (score de daube) +1 = 3, le défenseur est désorganisé, les pertes sont lourdes mais les Russes se maintiennent.
Broussier est partout, il parvient à réorganiser le 9e de ligne et repli le 35e vers la Louga.
Pino prend à revers Paskevich qui s’est trop avancé dans Maloïaroslavets, 15/8, 5 avec un +3 et +1 au d6, le régiment Orel est désorganisé et quasiment encerclé avec son général.
Les cavaliers de d’Ornano se déplacent, et le 2-3 ChC recule pour se mettre à l’abri et récupérer de son marqueur Fatigue. Gérard déploie sa division sur la droite des Français, ses troupes son encore puissantes et aguerries. La réserve du IVe Corps et les cavaliers bavarois de Von Preysing sont les derniers renforts qu’Eugène reçoit, il fait désormais nuit noire. Comme un signe, Eugène parvient à arrêter la déroute du 18e Léger, le tour se termine mieux qu’il n’a commencé pour les Français.
La situation en fin du tour 13
Tour 13 :
Les Français avec 6-5 ont l’initiative.
Gérard utilise ses troupes au mieux : le 127e de ligne et le 7e léger avancent vers les Russes pour construire la ligne française. Son artillerie est inefficace, mais le 21e pulvérise Paskevitch et les restes du régiment Orel.
Pino s’en prend au régiment Nishegorod et à son artillerie, soutenu par le 3e Léger, à 13/8 soit 3/2, 5+1, le défenseur est désorganisé, mais Pino est tué à cause d’un 2.
C’est au tour de Compans de mener l’assaut, il détruit le régiment Lagoda et son artillerie et progresse dans la ruines de la ville. Broussier envoie le 9e de ligne au combat, et cherche à réorganiser le 35e. La réserve d’artillerie du IVe Corps est utilisée pour Gérard et la division Pino. Les Dragons Regina de d’Ornano chargent les Jagers qui reculent. A l’autre bout du dispositif français, Eugène réorganise le 18e Léger pour qu’il reparte au combat. Von Preysing hésite, il repart finalement avec ses ChL bavarois vers la gauche des Français et le pont de la Luga.
A gauche, la Garde italienne et le 106e avancent pour canonner les Russes, 2, ce n’est pas gagné.
Si le centre russe vient de subir des revers, les ailes sont encore très fortes.
Likatchev stoppe la déroute du régiment Oufa. Mais ses troupes, qui ne sont plus à distance de commandement, se replient pour éviter les soucis. Neveroski décale touts ses troupes vers l’aile gauche russe, et entame le bombardement des positions françaises, sans succès à cause de deux 1.Kaptzevich recule lui aussi, il n’a plus les moyens de grand-chose. C’est Voronzov qui prend sa place, entre Neverovsky et les troupes désormais sans commandement de Paskevitch.
Ouvarov réorganise sa cavalerie pour aller occuper l’aile droite russe et la route de Serpukhov.Vasilchikov prépare son attaque, mais sûrement trop lentement ; il manque d’artillerie.
Un tir de l’artillerie de position de la 26e division fait reculer dans la ville le 2nd de Ligne et son artillerie.
J’ai oublié de faire rentrer Konovnitzin au 12e tour, il rentre au 13e. Il entre aussi sur la gauche russe et mène rapidement ses Grenadiers de la Garde vers les combats ; le centre aurait pourtant bien besoin de soutien. Il est accompagné de Duka et sa cavalerie. Lui, avec ses cuirassiers va occuper le centre.
Les Russes sont maintenant bien plus nombreux que les Français :
Tour 14 :
3-1 Les Russes prennent l’initiative.
Vasilchikov engage les Français sur la colline ; le 106e a résisté aux Jagers, il fait face à 13/8 soit 3/2, il recule et Narva le poursuit. A 10/7, soit 1/1, un 6 étonnant désorganise les Grenadiers de la Garde italienne et l’artillerie de réserve du Ier Corps. En revanche les Voltigeurs fatiguent le régiment Smolensk commandé en personne par Vasilchikov. Ouvarov entame avec sa cavalerie un large mouvement contournant la gauche française, il devient menaçant dans cette position.
Ce qui reste du Corps de Paskevitch, le 5e Jag vient protéger le flanc de Vasilchikov.
Duka a comblé le trou au centre russe avec ses cuirassiers.
A gauche, l’artillerie de Neverovsky fait reculer d’Ornano et ses Dragons ainsi que le 9-19 ChC. Sa ligne d’infanterie s’avance pour bousculer la droite française. A 7/5, le 1er léger est Fatigué, l’artillerie montée part en déroute. Cependant, le régiment Simbirsky et son artillerie son désorganisés.
Likatchev se replie vers ses troupes…doucement….de même que pour Kaptzevich.
Voronzov souhaite en découdre, il engage donc la ligne française avec ses Grenadiers en colonne d’assaut (punaise j’ai oublié la colonne pour Neverovsky…tant pis). Derrière suit Konovitzin.
La multitude russe déferle sur les unités de Gérard : à 5/6 avec un +3 (sans hourra), le dé sort un 6, soit 9, le 3e Dalmate qui profitait du soutien des troupes de Gérard est désorganisé. A 5/10 avec +3 (sans hourra)-1 Gérard le résultat est 6, Gérard recule mais tient bon. Le régiment Nishegorod et son artillerie sont annihilés par les Français. La division Paskevitch est quasiment anéantie (reste le 5e Jager).
A deux tours de la fin de la bataille, les Français doivent mettre en place une attaque réfléchie et raisonnée. Les pertes s’accumulent des deux côtés, mais au jeu des PV elles comptent plus pour les Français : certes ils tiennent encore la ville, mais pour combien de temps encore…
Broussier réorganise son 35e de Ligne et 18e Léger contourne la colline Spasskaya pour déboucher dans la forêt et faire face à la cavalerie d’Ouvarov.L’artillerie de Guilleminot vise le 5e Jag qui reçoit un marqueur Fatigue, puis se fait charger par le Français : à 10/4-1 Fatigue+3 Colonne+1Général un 3 suffit pour disperser les gêneurs qui sont éliminés.
Von Preysing et ses cavaliers bavarois est envoyé vers la colline Spasskaya. Une partie de la division Compans vient aider les défenseurs de Spasskaya, une autre s’avance lentement vers le centre russe.
La 15e division qui défend la ville fait feu de ses canons, mais avec un trop modeste …1
En revanche, l’artillerie de réserve du IVe corps prend pour cible la colonne du régiment Fanagoria, (bénéficiant d’un +2 pour le nombre de ses canons et d’un +2 face à une colonne) qu’un magnifique 6+4.
La division Gérard s’aligne pour le combat : feu pour l’artillerie, même punition pour le régiment Astrakhan, mais cette fois-ci Gérard peut engager l’unité affaiblie pour porter l’estocade, 10/3, 2+1 chef, le régiment est éliminé. Le 7e léger attaque les unités russes désorganisées qui avec 2 échouent au test de moral : déroute pour tout le monde.
Le 1er léger combat, soutenu par le 3e, 9/7 soit 1/1, c’est maintenant qu’il faut un 6, le dé tourbillonne, …3…l’attaquant et son soutien recule. Les cavaliers de d’Ornano se replient, celui-ci tente de rallier son artillerie en déroute 3, il y parvient.
Sur la colline, l’artillerie du Ier Corps ne parvient pas à infliger des dégâts aux Russes. Les Voltigeurs de la Garde attaquent Vasilchikov soutenus par Guilleminot : à 15/5, le dé roule, 2…quel score piteux ! Le régiment Smolensk est néanmoins désorganisé.
Le tour se termine, ces combats de nuit sont encore plus terribles.
Tour 15 :
4-1 les Français reprennent l’initiative.
La 15e division demeure à la garde de la ville, le 1er Léger est rappelé vers l’arrière. Broussier, le 35e réorganisé, reprend sa place dans le dispositif au centre. Compans attaque les Grenadiers de Voronzov, à 4/1, le régiment Sibérie est désorganisé et part en déroute, il traverse les troupes de Kaptzevich sans engendrer plus de dégâts.
Le 106e de Ligne de la division Guilleminot attaque le régiment Narva à 8/6, il échoue et reçoit un marqueur Fatigue. Les tirs des canons de Guilleminot ont fatigué les Russes, du régiment Smolensk, à 10/3-1 le régiment est éliminé par l’attaque française et avec 2, son chef est tué. Les Voltigeurs de la Garde, dans le même élan, à 2/1 avec 2 (stupide dé joufflu !) font reculer les Russes au bas de la colline. A 12/6, les Grenadiers ont plus de chance, 6, les Russes sont désorganisés. L’artillerie du Ier Corps, bien qu’affaiblie, tire, 6 (le retour de la « wine » !!!), +2 = 8, recul et marqueur Fatigue.
Von Preysing se déploie sur la colline et la forêt. L’artillerie du IV corps fait feu sur les Grenadiers : ils sont trop loin, ils se rapprochent des lignes ennemies. Les colonnes du 12e et 21e de la division Gérard attaquent les Grenadiers : Fanagoria est détruit, 7 contre Petite Russie, à 3/2, désorganisation et test réussi. L’artillerie de Gérard fatigue les Grenadiers de Moscou. Gérard qui a vu l’opportunité attaque les unités en recul côtoyant de l’artillerie désorganisée : à 10/5, 3+1 l’artillerie de la 27e division est éliminée, le régiment Moscou désorganisé.
Le 7e léger ose attaquer Neverosky qui échoue à son test de moral, 1, et part en déroute. S’engouffrant entre les unités d’infanterie, les Dragons Regina, chargent les Grenadiers désorganisés : adjacents à de l’infanterie, les Russes ne parviennent pas à se former en carré, à 3/1, 3 du chef, l’unité est éliminée !
En 1 heure, les Français ont anéanti une division d’élite de Koutouzov. Les pertes s’accumulent pour les soldats verts, celles des généraux aussi, ce qui affaiblit considérablement leur potentiel offensif. Même affaiblis, les Français demeurent des adversaires redoutables.
Côté russe, l’ensemble est contrasté (je sors de mes conseils de classe !!) : les troupes de Vasilchikov qui ne sont plus commandées reculent en assez bon ordre afin d’éviter la confrontation.
Ouvarov lance ses Uhlans et Dragons de la Garde à l’attaque de la colline : les Grenadiers se mettent en carré sans souci, 3/5 soit 2/3, 5+1 l’artillerie du Ier Corps part en déroute, les Grenadiers encaissent un marqueur Fatigue mais tiennent le choc. Le 106e échoue à se former en carré, 10/8-1, 4, les Français reculent, les Dragons de la Garde occupent la case libérée sans combattre.
Duka lance ses cuirassiers contre le 84e et le 111e.
Malgré Guilleminot, un 1 fait échouer le 84e à se former en carré, la situation est très délicate à 18/10, mais voilà :
« Un contre 10 » est la devise reçue de l'empereur Napoléon par le 84e régiment de Ligne pour la défense de Saint-Léonard (banlieue de la ville de Graz) en juin 1809. Chaque fois que cette unité, au cours d’un combat en défense, est inférieure en valeur de combat, elle est considérée comme à égalité (quel que soit le rapport de force). A1/1, 2+1, les cuirassiers reculent. Le 111e lui, ne cède pas sous le poids mais recule en bon ordre. L’attaque de Duka, n’a que peu d’effet au final.
Kaptzevich réussit à réorganiser le régiment Sophia ; il rassemble près de lui Libau et le 36e JAG.Likatchev fait de même mais il échoue à réorganiser le régiment Oufa.
Les batteries de position de la 26e division bombardent Compans : 5+1, le Français recule avec un pion Fatigue. Les canons de la 3e division tirent sur les colonnes françaises (le 12e de ligne exactement). 1+2-1+1, aucun effet. Konovitzin réorganise ses unités d’élite sur la colline. Le régiment Tanoplosky échoue à se rallier malgré les appels de Neverovsky, il est éliminé. Le tir de ses canons ne donne rien, dépité, il renonce à toute attaque.
Tour 16 :
Historiquement, à 22 heures, les deux camps stoppent la canonnade, bien que des tirs sporadiques se poursuivent jusque vers 23 heures. La bataille semble terminée, même si dans la nuit, le régiment de Grenadiers Astrakhan depuis l'aile gauche, réussit à s’infiltrer dans la partie ouest de Maloïaroslavets, incendie les maisons encore debout, et se retire sans presque aucun dommage
Le tour 16 ne contient qu’une phase de tirs d’artillerie pour les deux camps, puis une phase de déplacement des chefs et de tentative de réorganisation.
Après 1-1, je fais 2-2, 6-6, 1-1, (personne ne me croira !!!), 6-6 !!! 2-1, c’est le Russe qui débute le tour.
Les canons de la 27e division font reculer 7e léger de Gérard. Les tirs Français font reculer et fatiguent le régiment Petit Russie, c’est tout.
Likatchev réorganise le régiment Oufa, Voronzov rallie les Grenadiers du régiment Sibérie.
Jérôme empêche la déroute de l’artillerie de réserve du Ier Corps.
Conditions de victoire :
Pour les Russes : 12PV pour la maîtrise des 4 routes, 2PV route de Smolensk, 7 unités et 3 chefs français éliminés, soit 20PV = 34PV
Pour les Français : 6PV pour sites stratégiques la cathédrale (hex 116), le monastère de Tchernoostrovsky (hex 096), le monastère de la colline Spasskaya (hex 098), 9PV hexagones de la ville occupée, 23PV pour 23 unités éliminées = 38PV
C’est une victoire mineure des Français.
Bon franchement, je me suis régalé. Le système fonctionne très bien, j’ai pu mener ce CR, ce qui est très long, et jouer en me faisant plaisir. Le nombre russe est limité par la moindre qualité des troupes, une bonne gestion des colonnes d’assaut peut vraiment apporter un plus ; les tirailleurs ont bien joué leur rôle, ni trop, ni pas assez.
Je pourrais mettre les pions en français, mais pour les joueurs étrangers ça aide, et au moins je peut plus facilement faire les différences entre LEG pour Légion LIGHT pour léger, LINE est plus court que Ligne et rentre mieux dans le pion. Cos désignera les régiments cosaques, tout se goupille bien à ce niveau, je garde. Je n’ai pas trouvé de pbs dans la carte qui gêne le jeu, et les marqueurs Feu/ruines rajoutent un certain chrome.
J’adore ma règle pour le 84e, c’est ce qui me fait plaisir en simulant les guerres napoléoniennes, ça et les charges de cavalerie. Pas bo de régiments lourds importants, ça viendra dans d’autres batailles.
Le résultat de la bataille est très semblable au résultat historique, victoire sur le terrain d’Eugène mais Napoléon renonce à cet itinéraire, et on connaît la suite….
Merci d’avoir pris le temps de me lire, c’était très long comme CR, je passe à la bataille suivante, à bientôt !