Le but, pour moi, est d'y voir un peu plus clair sur ce scénario du Hannibal de Simonitch.
La situation de départ est asymétrique:
Les romains ont l'avantage sur terre et cela va s'accentuer au fil du temps avec des renforts nettement en leur faveur:
Rome peut compter sur 5 ou 6 renforts par tour, et majoritairement sur 6 si elle contrôle toutes ses provinces.
Elle a la possibilité de choisir, pour chaque point un Navire ou une UC (unité de combat terrestre).
Carthage peut compter de façon régulière sur 2 renforts dont l'un seulement peut , au choix être un navire ou un UC.
Et, selon les CP mis sur le MIAT (sorte de conseil politique de 104 membres) jusqu'à 2 renforts de plus sous forme d'un navire ou d'une UC.
Soit un maximum de 4 renforts dont 3 seulement peuvent être des navires.
Ce maximum n'est pas aussi garanti qu'il ne l'est pour Rome.
Rome allie donc la souplesse du choix entre Navires et UC terrestres au nombre.
Mais Carthage possède 3 navires (Rome seulement 1) au début de la partie, et la suprématie navale.
Celle ci a de gros avantages, en particulier celui d'être nécessaire pour faire un assaut sur une grande cité comme Rome, Carthage et Syracuse, lors d'un siège.
Impossible pour Rome de commencer le siège de Syracuse tant qu'elle n'a pas obtenu la suprématie navale.
Et pour cela il faut des navires en nombre et des marins compétents, elle n'a ni les uns ni les autres lors de ce 1er tour.
TOUR 1 264-262 AV JC
En fin de tour voila la situation:
CARTHAGE
H Gisco a obtenu des renforts locaux, pris un UC à Agrigentum et avancé jusqu'à Messana avec 5 UC
(où le consul Claudius Pulcher a du se réfugier n'ayant que 2 UC) où il a fait un assaut de siège perdant un UC et obtenu Un point de siege.
Un raid maritime (carte) par les cotes de la mer Adriatique a permis de faire tomber 3 CP en Apulia, ce qui va priver Rome du contrôle d'une province
(Donc 5 renforts au lieu de 6 au tour 2).
ROME:
Incapable de faire le moindre mouvement naval (nécessaire pour débarquer en Sicile en franchissant le détroit de Messine) ,
Valerius a du marcher jusqu'à Crotone avec 6 UC.
Rome a besoin de construire une flotte puissante et d'entrainer ses marins pour pouvoir projeter ses forces terrestres en Sicile,
et assiéger Syracuse (à prendre pour gagner) et plus tard, accessoirement, Carthage.
Note:
ROME et CARTHAGE ne sont pas gouvernés de la même façon, CARTHAGE n'a pas un pouvoir fort et centralisé comme ROME, il faudrait plutôt y voir un agrégat d'intérêts avant tout commerciaux à court terme, primant sur les questions militaires ou politiques (à moyens et long terme).
Mais des spécialistes parmi vous seraient mieux à même d'en parler.
Simonitch traduit cela par le fait que les parties variables des renforts en UC ou navires issus du MIAT, ainsi que les chefs supplémentaires (2 de base pour Carthage et 1 ou 2 de plus par le MIAT) sont les premières touchées lors d'un retrait d'un CP.
(le premier retrait d'un CP doit venir du MIAT).
Autrement dit le conseil des 104 ne collabore pas toujours avec la stratégie miltaro politique définie par le Joueur.
La situation de départ est asymétrique:
Les romains ont l'avantage sur terre et cela va s'accentuer au fil du temps avec des renforts nettement en leur faveur:
Rome peut compter sur 5 ou 6 renforts par tour, et majoritairement sur 6 si elle contrôle toutes ses provinces.
Elle a la possibilité de choisir, pour chaque point un Navire ou une UC (unité de combat terrestre).
Carthage peut compter de façon régulière sur 2 renforts dont l'un seulement peut , au choix être un navire ou un UC.
Et, selon les CP mis sur le MIAT (sorte de conseil politique de 104 membres) jusqu'à 2 renforts de plus sous forme d'un navire ou d'une UC.
Soit un maximum de 4 renforts dont 3 seulement peuvent être des navires.
Ce maximum n'est pas aussi garanti qu'il ne l'est pour Rome.
Rome allie donc la souplesse du choix entre Navires et UC terrestres au nombre.
Mais Carthage possède 3 navires (Rome seulement 1) au début de la partie, et la suprématie navale.
Celle ci a de gros avantages, en particulier celui d'être nécessaire pour faire un assaut sur une grande cité comme Rome, Carthage et Syracuse, lors d'un siège.
Impossible pour Rome de commencer le siège de Syracuse tant qu'elle n'a pas obtenu la suprématie navale.
Et pour cela il faut des navires en nombre et des marins compétents, elle n'a ni les uns ni les autres lors de ce 1er tour.
TOUR 1 264-262 AV JC
En fin de tour voila la situation:
CARTHAGE
H Gisco a obtenu des renforts locaux, pris un UC à Agrigentum et avancé jusqu'à Messana avec 5 UC
(où le consul Claudius Pulcher a du se réfugier n'ayant que 2 UC) où il a fait un assaut de siège perdant un UC et obtenu Un point de siege.
Un raid maritime (carte) par les cotes de la mer Adriatique a permis de faire tomber 3 CP en Apulia, ce qui va priver Rome du contrôle d'une province
(Donc 5 renforts au lieu de 6 au tour 2).
ROME:
Incapable de faire le moindre mouvement naval (nécessaire pour débarquer en Sicile en franchissant le détroit de Messine) ,
Valerius a du marcher jusqu'à Crotone avec 6 UC.
Rome a besoin de construire une flotte puissante et d'entrainer ses marins pour pouvoir projeter ses forces terrestres en Sicile,
et assiéger Syracuse (à prendre pour gagner) et plus tard, accessoirement, Carthage.
Note:
ROME et CARTHAGE ne sont pas gouvernés de la même façon, CARTHAGE n'a pas un pouvoir fort et centralisé comme ROME, il faudrait plutôt y voir un agrégat d'intérêts avant tout commerciaux à court terme, primant sur les questions militaires ou politiques (à moyens et long terme).
Mais des spécialistes parmi vous seraient mieux à même d'en parler.
Simonitch traduit cela par le fait que les parties variables des renforts en UC ou navires issus du MIAT, ainsi que les chefs supplémentaires (2 de base pour Carthage et 1 ou 2 de plus par le MIAT) sont les premières touchées lors d'un retrait d'un CP.
(le premier retrait d'un CP doit venir du MIAT).
Autrement dit le conseil des 104 ne collabore pas toujours avec la stratégie miltaro politique définie par le Joueur.