TOUR 4 258-257 BCHamilcar :
"Oh...Tanit...quel est donc ce présage ?
Guide moi... que dois je faire ?
Les Suffètes et les Sénateurs n'ont pas encore pris conscience que nous entrions dans une guerre sans merci avec Rome qui ne peut supporter la moindre rivale, ils se croient dans une guerre limitée, qui ne doit pas engager l'élite aristocratique dans une perte de sa richesse.
Guide moi, toi qui veille sur Carthage, notre mère, montre moi la voie pour échapper à l'étau qui nous enserre..."[/b]
Panormus est fortifiée par les colons carthaginois
Rome envoie en Sicile un nouveau consul expert en Poliorcétique Lucinius FULVIUS
Avec ses deux légions et ses machines il avance vers Panormus et met la ville en état de siège.
Les catapultes pilonnent la ville pour l'incendier
Les légionnaires attaquent ...
Mais ne peuvent pénétrer dans la ville face à la détermination de l'infanterie carthaginoise
Pendant ce temps là Hamilcar
lance ses chantiers navals dans la construction accélérée de trirèmes.
La flotte part croiser au large de la Sicile pour piller les villes sous domination de Rome et soulager ainsi les défenseurs de Panormus.
Mais les velléités de piller tournent court, manque de volonté, mauvais courants, peur des récifs, les atermoiements des carthaginois ont de multiples raisons...
Rome comprend qu'il lui faut réagir, elle entame elle aussi un programme de re construction de sa flotte, disparue en mer au large d'Italie.
elle s'assure en plus du soutien de trirèmes grecques par une alliance avec des cités du Péloponnèse.
La flotte Carthaginoise voyant son impuissance à influer sur le siège de Panormus décide de croiser au large de la Corse où Rome vient de Colonier Aléria et d'y édifier une ville.
Carthage poursuit sa progression vers la Corse par voie terrestre en colonisant Olbia, mettant Aléria à portée d'un assaut par un contingent
de mercenaires, la flotte Carthaginoise privant la colonie romaine de ravitaillement et de soutien.
Rome envoie sa flotte de Quatre escadres plus les deux de ses alliés grecs affronter la flotte Carthaginoise composée de quatre escadres.
Le combat est inégal, les navires Carthaginois sont surclassés en nombre et en qualité...
A la nuit tombée, la flotte Punique est anéantie, ses navires en flammes ou au fond de la mer au large de la Corse.
La flotte romaine, au prix de la perte d'une seule escadre, remporte une grande victoire (+1 prestige).
C'est un désastre sans précédent pour Carthage, qui fait suite à la défaite terrestre de Agrigentum.
Hamilcar, lorsqu'il apprend la terrible nouvelle, comprend que Tanit lui avait lancé un message...la lune de feu qui se reflétait sur la mer...lune de sang.
Le siège de Panormus a connu de multiples rebondissements, l'avantage passant de l'un à l'autre à plusieurs reprises.
Les Romains étaient sur le point de l'emporter (au 6e round) ...
L'arrivée extérieure d'un corps de gaulois faisant irruption par surprise dans les camps romains
et l'assaut réussi
(grâce à la dévotion Carthaginoise envers Tanit) de groupes d'éléphants, donnant l'avantage des armes combinées aux Puniques, a renversé la situation : aucun vainqueur.
Rome est obligée de retraiter son armée
Lucinius Fulvius est rappelé aussitôt à Rome pour expliquer devant le Sénat comment il a pu laisser échapper la victoire faute d'avoir su utiliser sa cavalerie (Equites) pour prévenir de telles attaques venant de l'extérieur.
Panormus est sauvée...Temporairement.
Carthage est passée à deux doigts d'une catastrophe en Sicile.
Cette fois les Suffètes et le Sénat vont réaliser qu'un ennemi implacable est à ses portes...
C'est, en tout cas, l'espoir d'Hamilcar...