Après la brillante victoire de Cannae qui sera sans réelle suite, Hannibal ne profitant pas de sa victoire, va émerger un nouveau général romain, connu sous le nom de Scipio. Après s'être occupé de ses seconds en détails et avoir reconquis l'Hispanie, les Romains mettent Hannibal dans une position inconfortable. Il est finalement rappelé à Carthage et jugé. Mais les Romains ne s'arrêtent pas là et débarquent en Afrique du Nord et retournent l'alliance numide.
Devant cette avancée, Hannibal est remis sur les rails, monte rapidement une grande armée et s'apprête à bloquer le passage de Scipio. Ce dernier a un peu plus de 20 000 hommes avec lui, dont beaucoup de vétérans des opérations en Hispanie, ainsi que la cavalerie Numide de Massinissa. Hannibal a amené près du double ainsi que 80 éléphants. Mais ces éléphants sont des éléphants d'Afrique jeunes, peu ou pas entraînés et certainement pas optimisés pour le combat.
C'est la plaine de Zama qui est choisie pour la bataille.
Scipio a disposé ses légions au centre, son aile de cavalerie romaine sur sa gauche, les troupes numides (cavalerie et infanterie légère) sur sa droite.
Hannibal, lui, a disposé toute son infanterie au centre en plusieurs ligne : d'abord les Celtes et Scutari, puis la Phalange africaine et enfin les vétérans. Sur l'avant de tout ce puissant dispositif, les 80 éléphants appuyés par de nombreux javeliniers. La cavalerie est répartie entre les deux ailes : légère sur sa gauche, moyenne sur sa droite.
Le plan de Scipio est simple. Résister au centre, pendant que l'aile droite détruit la cavalerie carthaginoise et prend l'armée d'Hannibal sur l'arrière.
Le plan d'Hannibal est encore plus simple : on fonce dans le tas, à 2 contre 1, y en aura bien un pour passer non ?
Vu depuis le centre romain, l'armée d'Hannibal est très impressionnante.
Mais la droite constituée des Numides de Massinissa dispose d'un avantage numérique décisif.
La bataille s'engage bientôt alors que la ligne d'éléphants appuyés par les Javeliniers s'approchent des Légions, couvertes par un écran de Vélites. Bientôt, les assaillants lancent la charge tant bien que mal...les Vélites s'effacent alors, passant derrière les lignes d'Hastati et dévoilant la première ligne défensive de la Légion.
Sur la droite, les cavaleries de Massinissa et de Carthage s'affronte dans un combat sans espoir pour les seconds.
Les Javeliniers escortant les pachidermes sont rapidement massacrés par les légionnaires, alors que Scipio ordonne l'extension manipulaire de ses légions. Rapidement, les Principes se portent en avant et attaquent les éléphants, rapidement cernés de toute part et tués les uns après les autres. Aucun quartier n'est fait et en moins d'une heure de combats, le corps d'éléphants d'Hannibal n'est plu. Pire, il n'a même pas pu désorganiser la ligne de Scipio.
Sur la gauche romaine, la cavalerie carthaginoise s'avance rapidement, obligeant la cavalerie romaine inférieure à reculer...
La deuxième partie de la bataille débute alors que l'avantage initial a été pris. L'objectif est d'attirer les plus impétueuses troupes de l'armée carthaginoise dans des traquenards à l'écart du reste, où elles seront massacrées. Ainsi, avec un rideau de javeliniers numides, Massinissa va attirer les Celtes, pendant que la cavalerie romaine et les Vélites vont attirer la cavalerie carthaginoise.
La manoeuvre fonctionne magnifiquement, les barbares celtes chargent tout droit. Certains s'encastrent dans les Principes et (dommage pour ces derniers) dans des Triarii venus soutenir la ligne principale, le reste poursuit les fantassins légers de Massinissa avant d'être encerclés par la cavalerie.
Si les Celtes parviendront à rattraper les javeliniers et à en massacrer une grande partie, tous seront cernés par les cavaliers numides. Sous les coups répétés des javelots, les Celtes tombent comme des mouches et bientôt, s'enfuient en désordre et sont massacrés jusqu'au dernier par les cavaliers numides.
Au centre, une ligne d'infanterie légère vient provoquer les légions...mais Scipio reste fermement sur ses positions, attendant l'assaut Scutari, qui arrive bientôt. Les Scutaris n'ont pas même une chance, leur charge désordonnée vient mourir sur les lignes fermes des meilleures légions de Rome. Un guerrier hispanique sur trois est tué, les autres s'enfuient sans demander leur reste.
A gauche, la cavalerie carthaginoise se laisse attirer par une cible attrayante et facile, un petit groupe de Vélite couvrant le flanc de la Légion. Mais la charge est mal lancée et lente...et alors que les Carthaginois approchent des Vélites, la cavalerie Romaine charge le flanc, bientôt aidée par deux cohortes de Principes et des Vélites...
A droite, après le massacre des Celtes, Massinissa a chevauché vers les arrières de l'armée d'Hannibal...
Alors que la cavalerie carthaginoise est massacrée jusqu'au dernier homme, Scipio ordonne à ses légions d'avancer. La ligne de tirailleurs doit reculer précipitamment et la Phalange africaine est maintenant seule face aux Légions, alors que la dernière réserve d'Hannibal, ses vétérans, doit faire demi-tour pour faire face à Massinissa, alors que la cavalerie Romaine, les vélites, les Triarii et les Principes encore en réserve s'approchent pour le coup de grâce.
C'est maintenant toute l'armée d'Hannibal qui est encerclée. Les pertes sont alors déjà très lourdes pour Hannibal, qui a perdu 80 éléphants, 5 000 cavaliers, 4 000 javeliniers, 4 500 Celtes, 1 500 Scutaris (3 000 sont en déroute) contre une poignée de javeliniers numides. Les Légions ont été à peine égratignées.
Epilogue :
Scipio passe à l'attaque au centre, refoulant la phalange africaine, isolée, pendant que Massinissa provoque les vétérans avec ses cavaliers légers, les tuant à petit feu, avant que les Légions romaines ne massacrent les survivants.
Rome a vaincu, Carthage a vécu.
Lors de cette partie, nous avons joué à 4 joueurs :
Romains : 1 joueur "Scipion" (moi-même) et un joueur "Massinissa" + cavalerie romaine
Carthage : 1 joueur Hannibal (toute l'infanterie) et un joueur pour toute la cavalerie et les pachidermes.
Devant cette avancée, Hannibal est remis sur les rails, monte rapidement une grande armée et s'apprête à bloquer le passage de Scipio. Ce dernier a un peu plus de 20 000 hommes avec lui, dont beaucoup de vétérans des opérations en Hispanie, ainsi que la cavalerie Numide de Massinissa. Hannibal a amené près du double ainsi que 80 éléphants. Mais ces éléphants sont des éléphants d'Afrique jeunes, peu ou pas entraînés et certainement pas optimisés pour le combat.
C'est la plaine de Zama qui est choisie pour la bataille.
Scipio a disposé ses légions au centre, son aile de cavalerie romaine sur sa gauche, les troupes numides (cavalerie et infanterie légère) sur sa droite.
Hannibal, lui, a disposé toute son infanterie au centre en plusieurs ligne : d'abord les Celtes et Scutari, puis la Phalange africaine et enfin les vétérans. Sur l'avant de tout ce puissant dispositif, les 80 éléphants appuyés par de nombreux javeliniers. La cavalerie est répartie entre les deux ailes : légère sur sa gauche, moyenne sur sa droite.
Le plan de Scipio est simple. Résister au centre, pendant que l'aile droite détruit la cavalerie carthaginoise et prend l'armée d'Hannibal sur l'arrière.
Le plan d'Hannibal est encore plus simple : on fonce dans le tas, à 2 contre 1, y en aura bien un pour passer non ?
Vu depuis le centre romain, l'armée d'Hannibal est très impressionnante.
Mais la droite constituée des Numides de Massinissa dispose d'un avantage numérique décisif.
La bataille s'engage bientôt alors que la ligne d'éléphants appuyés par les Javeliniers s'approchent des Légions, couvertes par un écran de Vélites. Bientôt, les assaillants lancent la charge tant bien que mal...les Vélites s'effacent alors, passant derrière les lignes d'Hastati et dévoilant la première ligne défensive de la Légion.
Sur la droite, les cavaleries de Massinissa et de Carthage s'affronte dans un combat sans espoir pour les seconds.
Les Javeliniers escortant les pachidermes sont rapidement massacrés par les légionnaires, alors que Scipio ordonne l'extension manipulaire de ses légions. Rapidement, les Principes se portent en avant et attaquent les éléphants, rapidement cernés de toute part et tués les uns après les autres. Aucun quartier n'est fait et en moins d'une heure de combats, le corps d'éléphants d'Hannibal n'est plu. Pire, il n'a même pas pu désorganiser la ligne de Scipio.
Sur la gauche romaine, la cavalerie carthaginoise s'avance rapidement, obligeant la cavalerie romaine inférieure à reculer...
La deuxième partie de la bataille débute alors que l'avantage initial a été pris. L'objectif est d'attirer les plus impétueuses troupes de l'armée carthaginoise dans des traquenards à l'écart du reste, où elles seront massacrées. Ainsi, avec un rideau de javeliniers numides, Massinissa va attirer les Celtes, pendant que la cavalerie romaine et les Vélites vont attirer la cavalerie carthaginoise.
La manoeuvre fonctionne magnifiquement, les barbares celtes chargent tout droit. Certains s'encastrent dans les Principes et (dommage pour ces derniers) dans des Triarii venus soutenir la ligne principale, le reste poursuit les fantassins légers de Massinissa avant d'être encerclés par la cavalerie.
Si les Celtes parviendront à rattraper les javeliniers et à en massacrer une grande partie, tous seront cernés par les cavaliers numides. Sous les coups répétés des javelots, les Celtes tombent comme des mouches et bientôt, s'enfuient en désordre et sont massacrés jusqu'au dernier par les cavaliers numides.
Au centre, une ligne d'infanterie légère vient provoquer les légions...mais Scipio reste fermement sur ses positions, attendant l'assaut Scutari, qui arrive bientôt. Les Scutaris n'ont pas même une chance, leur charge désordonnée vient mourir sur les lignes fermes des meilleures légions de Rome. Un guerrier hispanique sur trois est tué, les autres s'enfuient sans demander leur reste.
A gauche, la cavalerie carthaginoise se laisse attirer par une cible attrayante et facile, un petit groupe de Vélite couvrant le flanc de la Légion. Mais la charge est mal lancée et lente...et alors que les Carthaginois approchent des Vélites, la cavalerie Romaine charge le flanc, bientôt aidée par deux cohortes de Principes et des Vélites...
A droite, après le massacre des Celtes, Massinissa a chevauché vers les arrières de l'armée d'Hannibal...
Alors que la cavalerie carthaginoise est massacrée jusqu'au dernier homme, Scipio ordonne à ses légions d'avancer. La ligne de tirailleurs doit reculer précipitamment et la Phalange africaine est maintenant seule face aux Légions, alors que la dernière réserve d'Hannibal, ses vétérans, doit faire demi-tour pour faire face à Massinissa, alors que la cavalerie Romaine, les vélites, les Triarii et les Principes encore en réserve s'approchent pour le coup de grâce.
C'est maintenant toute l'armée d'Hannibal qui est encerclée. Les pertes sont alors déjà très lourdes pour Hannibal, qui a perdu 80 éléphants, 5 000 cavaliers, 4 000 javeliniers, 4 500 Celtes, 1 500 Scutaris (3 000 sont en déroute) contre une poignée de javeliniers numides. Les Légions ont été à peine égratignées.
Epilogue :
Scipio passe à l'attaque au centre, refoulant la phalange africaine, isolée, pendant que Massinissa provoque les vétérans avec ses cavaliers légers, les tuant à petit feu, avant que les Légions romaines ne massacrent les survivants.
Rome a vaincu, Carthage a vécu.
Lors de cette partie, nous avons joué à 4 joueurs :
Romains : 1 joueur "Scipion" (moi-même) et un joueur "Massinissa" + cavalerie romaine
Carthage : 1 joueur Hannibal (toute l'infanterie) et un joueur pour toute la cavalerie et les pachidermes.