Bonjour,
Voici un compte-rendu d'une partie complète du scénario "La Bataille de Mont Saint-Jean" du jeu Fallen Eagles à venir chez Hexasim. Partie effectuée sur Vassal, je rappelle que la carte est agrandie et sera beaucoup plus lisible.
Comme l'a déjà présenté Walter dans le sujet consacré au jeu, il y a plusieurs options pour le joueur français. L'une d'elle est une offensive totale à gauche. C'est l'option retenue pour cette partie avec le développement suivant :
Le I Corps (d'Erlon) viendra maintenir l'attention anglaise au centre en attaquant la Haye Sainte et en amenant son artillerie le long de la Crête face aux Anglais.
Le II Corps (Reille) viendra sur la gauche d'Hougoumont pour enfoncer les troupes anglaises dans la plaine entre Merbes Braine et Hougoumont, tout en couvrant le déploiement de la cavalerie lourde. Puis, il devra préparer le terrain avec son artillerie pour la charge décisive.
Le III Corps de cavalerie (Kellerman) sera disposé en arrière de Reille en réserve directe et paré à une exploitation décisive.
Le IV Corps de cavalerie (Milhaud) viendra se disposer au centre pour être disponible pour contre-attaquer une éventuelle attaque d'Uxbridge contre d'Erlon comme pour venir exploiter un succès des I Corps et III Corps de cavalerie.
Le VI Corps viendra entre Hougoumont et la Haye Sainte pour couvrir les flancs des I et II Corps.
La Garde se préparera à intervenir à l'endroit décisif mais en tout état de cause, se concentrera sur les Prussiens.
Avec les Anglais, considérant qu'on ne sait pas d'où viendront les premières baffes, il est décidé de réunir vers Mont Sain-Jean la cavalerie d'Uxbridge (3 piles de 15 PF, moral 9, 10 et 11) aux côtés de celle de Collaert (cavalerie hollandaise). Puis, trouvant que la ligne de défense des 2nd et 4th divisions est faible, je réorganise le tout selon une ligne de défense qui part de Hougoumont jusqu'à Merbes Braine avec la 2nd Division sur les hauteurs et dans Merbes Braines et le Contingent de Brunswick en soutien au nord de Merbes tendant la main à la 3ème division hollandaise dans Braine l'Alleud. Ailleurs sur la ligne, je fais renforcer la Haye Sainte et je rassemble un peu les 5th et 6th Division afin que la Thin Red Line le soit un peu moins.
Voici maintenant le déroulement de la partie, un peu brut de décoffrage, certes, mais qui vous montrera le déroulement activation par activation. Pour vous repérer, c'est simple, chaque ligne ou paragraphe correspond à une activation d'un joueur, avec une alternance entre les joueurs. Vous assisterez en direct à la réorganisation de l'ensemble du plan français après les premiers tours ratés et pourrez assister au plus grand duel d'artillerie de l'époque.
Tour 1
Initiative Française.
Activation de Reille
La cavalerie part au Nord et encercle un bataillon de la 4th Division. Le gros des troupes se forme pour un mouvement vers Merbes, pendant que 6 000 hommes sont envoyés contre les troupes de Nassau. Nassau inflige une perte au tir défensif (contre un léger moral 7) et une fausse attaque menée par la cavalerie pour éviter un tir d'opportunité prend une perte suivie d'une déroute. Le bataillon britannique est éliminé par la charge, les Nassau sont juste repoussés. Pas d'avance de l'infanterie.
Repli de Clinton sur les hauteurs.
Attaque de d'Erlon sur la Haye Sainte - échec mais 1 step est infligé. Le reste du corps se prépare à l'abris des canons ennemis.
Alten renforce la Haye Sainte.
Passe...échec à tous les tests d'initiative !
Redéploiement de Chassé à Braine l'Alleud
Fin de tour (A noter que la fin de tour arrive vraiment prématurément pour le Français qui peut difficilement se permettre des tours courts en début de partie).
Tour 2
Initiative Anglaise (!)
Olfermann se déploie autour de Merbes Braine.
d'Erlon s'approche et relance un assaut, sans succès.
Tirs de Clinton
Reille s'avance, la cavalerie poursuit son attaque de la 4th Division, qui perd un nouveau bataillon.
Picton tire et se redéploye en force sur la colline.
d'Erlon poursuit son attaque de la Haye Sainte, sans résultat.
Alten ouvre le feu sans résultat
Mouton avance vers le centre anglais.
Uxbridge rassemble sa cavalerie et replie ses éléments trop avancés face au II Corps.
Kellermann s'avance derrière le II Corps.
d'Erlon lance une attaque de diversion sur l'extrémité de la ligne britannique. Les troupes GB sont refoulées, mais les Français subissent des pertes au tir défensif. La Haye Sainte tient toujours.
Alten ouvre le feu et inflige des pertes.
Mouton s'avance...et échoue à repousser les troupes de Nassau autour de Hougoumont (11 - 5 = 6 soit un test de moral...dé : 4...).
Tir de Clinton sans effet.
Milhaud débute son mouvement vers l'ouest.
Fin de tour.
Tour 3.
Initiative Française
d'Erlon poursuit l'attaque de la Haye Sainte. Les pertes Anglaises augmentent alors que le feu des batteries et les assauts finissent par payer, peu à peu.
Alten ouvre le feu, sans effet. Un bataillon descend vers la Haye Sainte en renfort (mvmt d'un hex).
Mouton, proche des lignes anglaises, ouvre un feu dévastateur : 2 pertes, déroute des gardes, 1 batterie réduite. L'attaque de Nassau se passe mieux que d'habitude : ils sont mis en déroute avec pertes et fracas.
Cooke échoue à rallier ses forces.
d'Erlon s'empare de la Haye Sainte.
Alten recule sur les crêtes. Son artillerie semble inoffensive...
Mouton poursuit son action, écrasant la garde anglaise. Sa cavalerie refoule les forces survivantes de la 4th Division, qui sont brisées et s'enfuient au travers de la 2nd, provocant un mouvement de panique. Les Gardes, réduits par les tirs, sont repoussés par les troupes de Mouton (attaque à -4...11.).
Wellington rallie les fuyards.
Au final, le plan doit être revu à ce moment. En effet, les Prussiens arriveront au tour suivant, l'attaque à gauche n'a pas pu être lancé car Reille s'est rarement activé sur 3 tours (je viens d'échouer une nouvelle fois). Vu que je tiens un objectif, je décide donc de modifier les plans ainsi : tenue du terrain face à la ligne anglaise avec les I, II et VI Corps, en tentant de fatiguer les anglais avec le feu des batteries. Puis, concentration de la cavalerie et de la garde contre les Prussiens.
Néanmoins, Reille tentera tout de même le mouvement sur Braine l'Alleud, afin de leurrer un peu les anglais.
Ney rejoint la ligne de Mouton dans le but de donner le change - et éventuellement permettre des activations supplémentaires.
Wellington renforce sa ligne de front alors que l'artillerie de réserve inflige quelques pertes aux troupes de Mouton.
Reille monte et se met en ligne face à Clinton, le flanc refusé à gauche face à Chassé, couvert par la cavalerie.
Kruse vient s'établir le long de la crête, couvrant l'espace vide sur la gauche des gardes.
Ney active une pile de Mouton pour un tir puis tenter de prendre d'assaut la crête sur son point faible, mais le tir est un échec.
Clinton reforme sa ligne.
Reille bombarde les lignes anglo-hollandaises, sans effet.
Orange redéploye une batterie pour appuyer Kruse.
Drouot prépare la cavalerie de la garde.
Cole renforce sa position sur la crête et ramène ses réserves.
Olfermann ouvre le feu sur Reille sans effet.
Fin de tour.
Tour 4.
Initiative Française.
Mouton ouvre le feu et met en déroute les restes de la Garde anglaise.
von Bülow arrive sur le champ de bataille.
d'Erlon tire sans effet.
Blücher arrive.
Tirs inefficaces de Mouton (pour une fois).
Tirs inefficaces d'Alten.
Napoléon se promène...(tests d'activation : 10, 9, 11, 11, 11...)
Clinton rallie ses canons en fuite.
Tirs inefficaces de Reille.
Cooke rallie une partie de ses forces.
Ney fait ouvrir le feu sans effet.
Tirs inefficaces de Picton.
(Pfiou, l'heure avançant, l'artillerie est de plus en plus inefficace).
Tirs inefficaces de d'Erlon...
Alten met en déroute la cavalerie de Mouton (test de moral, raté (10 pour 7)), réduisant une batterie.
Ney rallie ce beau monde sur le champs. Efficace.
Cole finalise son déploiement pour couvrir l'extrémité de la ligne anglaise - qui ne risque rien mais bon, sait-on jamais...
Tirs inefficaces de Reille, qui s'avance un peu. Là, on tire vraiment de loin (3-4 hexes).
Tirs inefficaces de Clinton.
Tirs inefficaces de Picton.
Passe.
Les Prussiens s'avancent, entrecoupés d'une passe française.
Napoléon renvoie la cavalerie de Mouton sur la ligne.
Cooke échoue à rallier d'autres forces.
Passe, Fin de tour (enfin !).
Tour 5.
Initiative Française.
Tirs inefficaces de Mouton.
La cavalerie de Bülow engage la cavalerie du I Corps, sans succès.
Tirs inefficaces de d'Erlon, puis redéploiement de son aile droite et de sa cavalerie pour faire face à l'arrivée des Prussiens.
Tirs inefficaces d'Alten.
L'artillerie de Reille détruit un régiment de Brunswick.
L'artillerie de Picton inflige quelques pertes à d'Erlon.
Tirs inefficaces de Mouton.
Wellington rallie son monde. Tir sans effet de son artillerie.
Tirs de Reille qui inflige quelques pertes. Les troupes alliées restent cependant en bon ordre.
Tirs inefficaces de Clinton, son artillerie ralliée revient vers sa position...en douceur. Mi-tour ( à chaque activation, on teste la fin de tour et il faut passer deux fois un score de fin de tour indiqué sur l'échelle de tour de jeu pour passer au tour suivant. Franchir le premier indique en gros : il faut se grouiller !).
Tirs inefficaces de d'Erlon.
Les Prussiens s'avancent, la cavalerie de Bülow refoule la cavalerie de d'Erlon. Les Hussards sont anéantis, mais les Prussiens subissent de lourdes pertes (1 pile de cavalerie réduite).
Napoléon change les ordres de Milhaud.
L'artillerie d'Alten inflige une perte à Mouton (pile de Ney) et met en déroute une brigade, réduisant une artillerie.
Activation de Milhaud qui se rapproche des Prussiens.
Tirs inefficaces de Picton.
Ney rallie la pile en déroute de Mouton, Fin de tour.
Tour 6
Initiative Française
Milhaud charge la cavalerie prussienne et la refoule, mais l'effet est loin d'être décisif. De plus un cuirassier subit une perte (un moral 9).
Tirs inefficaces de Bülow qui poursuit son avance.
Drouot se porte vers Placenoit où il doit stopper les Prussiens. La cavalerie de la garde est sur sa gauche.
Blücher active deux piles et fait tirer. Il inflige une perte à la cavalerie de d'Erlon qui recule, mais tir sans effet sur Milhaud.
Milhaud recule hors du champs de l'artillerie de Bülow - et surtout face à l'arrivée massive de son infanterie, mais contre attaque la cavalerie réduite et la détruit (l'infanterie la plus proche est à 3 hex avec une batterie à 3, soit un tir à +2, je considère cette attaque comme acceptable).
La cavalerie de Bülow profite du recul de Milhaud pour parachever la destruction de la cavalerie de d'Erlon - il ne reste alors qu'une batterie à cheval et les débris d'un régiment de chasseurs.
Tirs inefficaces de d'Erlon.
L'artillerie de Picton met en déroute la pile de d'Erlon, sous le feu depuis plusieurs heures (aucune perte, QFT normal, 12 aux dés).
Tirs inefficaces de Mouton qui reforme sa ligne.
Tirs inefficaces de Chassé. L'ordre de Chassé est de foncer sur Hougoumont...mais la présence de Kellermann est assez dissuasive pour le moment.
Ney rallie les troupes de d'Erlon.
Tirs inefficaces d'Alten.
Tirs inefficaces de d'Erlon qui reprend sa position.
L'artillerie de Clinton inflige une perte à Reille. Sa batterie ralliée au tour précédent poursuit sa route...
L'artillerie de Reille met en déroute une grosse formation de Chassé - dont artillerie (sans perte autre que le step d'artillerie).
Arrivée de von Pirch.
La Garde se met en position à Plancenoit.
Blucher échoue à rallier les cavaliers en déroute. Mi-tour.
Tirs inefficaces de Reille.
Tirs sans effets d'Alten.
Les tirs de Mouton infligent des pertes à Alten et aux troupes de Nassau, sans causer de panique.
L'artillerie de Picton inflige une perte à d'Erlon (105è de Ligne) sans causer de panique. Fin de tour.
Tour 7
Initiative Française.
Drouot finalise la mise en place de la garde. Un rideau de canon est dressé devant l'armée prussienne.
Bülow s'avance vers la Garde et provoque également le repli de Milhaud, débordé par le nombre (recul avant combat). Sa cavalerie parachève la destruction totale de la cavalerie du I Corps.
L'artillerie de Milhaud inflige quelques pertes aux premières colonnes de Bülow, alors que les cuirassiers se ruent contre la cavalerie prussienne victorieuse...et est repoussé par l'artillerie, avec pertes et fracas ! La cavalerie prussienne reste maître du terrain !
Blücher y voit une opportunité. Il prend lui-même la tête de la cavalerie. Et, après avoir préparé le terrain avec son artillerie (qui inflige une première perte aux cuirassiers...), il massacre les survivants en les sabrant. La cavalerie de Milhaud est pratiquement hors course, il lui reste un dernier régiment moral 10.
L'artillerie de Mouton obtient des résultats sur la durée : Nassau et Alten subissent des pertes. Alten a sa brigade à l'extrémité de sa ligne en déroute !
Bülow déploie ses forces pour débuter son attaque. Ses tirs de préparation sont inefficaces.
Les premiers tirs des batteries de la Garde sont peu efficaces. Néanmoins, ils impressionnent et une brigade prussienne tourne les talons !
Décidément, Blücher sait conduire des cavaliers, mais pas rallier ses hommes. Son discours de ralliement à la brigade déroutée précédemment les effraie encore plus...("courage, mes braves, nous allons attaquer la garde impériale de front...")
Milhaud tente de faire replier sa cavalerie épuisée sous le couvert de ses canons qui infligent quelques pertes aux larges colonnes d'infanterie.
Alten reprend sa position sud après que son artillerie ait échoué à ses tirs.
Tirs inefficaces de D'Erlon.
L'artillerie de Clinton inflige une perte à Reille (un régiment de qualité 6) sans provoquer plus que quelques remous parmi les troupes.
L'artillerie de Reille inflige une perte à la cavalerie de Brunswick qui s'enfuie en déroute...avec ses canons.
Le Prince d'Orange remarque que sa ligne est en train de craquer progressivement et, après avoir ordonné un tir sur Mouton qui inflige une perte et détruit un régiment, vient se placer de manière à pouvoir rallier tout son monde.
Tirs inefficaces de Mouton en riposte.
Tirs inefficaces d'Alten.
Tirs inefficaces de Reille.
Le Prince d'Orange rallie une partie des troupes en déroute.
Tirs inefficaces de d'Erlon.
Tirs inefficaces de Perponcher.
Napoléon rejoint la Garde.
La Garde Anglaise se reforme sur la crête.
Ney tente d'attendrir un peu les défenses d'Alten, sans effet.
Wellington coordonne le feu des batteries de réserve et de l'artillerie de Picton et inflige des pertes sensibles à un régiment de d'Erlon qui reste en bon ordre. Mercer est envoyé appuyer la défense d'Alten.
Napoléon fait concentrer le feu d'une partie de la garde et inflige des pertes sévères aux colonnes Prussiennes. Bülow parvient à conserver l'ordre et la discipline.
L'artillerie d'Uxbridge tonne à travers tout le champ de bataille. Mais c'est tout.
Kellermann se redéploye légèrement...
Chassé rallie le reste de ses troupes.
Ney...discute avec Mouton. Il y a des fois il n'y a plus grand chose à faire alors on active pour rien.
Wellington rallie les fuyards de la 3rd Division alors que son artillerie de réserve est sans effet.
Kellermann effectue un redéploiement stratégique d'un petit hexagone. Mi tour.
Tirs inefficaces de Picton.
Olfermann fait revenir les fuyards ralliés par le Prince d'Orange pendant que son artillerie inflige une perte à Reille. Le Corps de Reille commence à souffrir de l'échange de tir, même si ses unités d'élite n'ont pas été touchées. Fin du tour.
Tour 8
Initiative Française.
Drouot coordonne un feu redoutable des batteries de la Garde impériale qui infligent des pertes sensibles aux prussiens dont les colonnes directement conduites par Bülow craquent et partent en déroute.
Le tir de riposte prussien semble n'avoir aucun effet sur les Gardes qui ne bronchent pas sous les boulets.
L'artillerie de Milhaud finit par faire reculer la cavalerie menée par Blücher en lui infligeant quelques pertes.
L'artillerie de la garde poursuit son entreprise de destruction des Prussiens avec un succès mitigé. Une perte infligée sur tout le front.
von Bülow rallie ses fuyards.
Napoléon fait concentrer le feu de plusieurs batteries de la Garde, sans effet. Puis, il envoie 2 régiments de chasseurs de la Garde contre Bülow. Ce dernier n'échappe que de peu à la capture après la destruction complète de plusieurs bataillons.
von Ziethen fait son apparition sur le champ de bataille.
Milhaud fait donner son artillerie qui continue à tailler des sillons dans les lignes prussiennes qui maintiennent malgré tout leur cohésion.
Pendant ce temps, à Hougoumont, les choses changent brusquement alors que depuis la crête, Cooke ordonne aux Foot Guard de contre-attaquer : le feu des gardes fait reculer la cavalerie à l'ouest ; puis, les gardes font une sortie et enfoncent les troupes de Mouton qui s'enfuient en laissant de nombreux prisonniers et en abandonnant les canons. La surprise fut telle que l'artillerie française fut inefficace. Ce coup de main effectué, les Gardes rentrent dans Hougoumont (pas d'avance après combat). Je reconnais que c'était couillu, mais après mon tir d'infanterie réussi, j'ai vu que je pouvais attaquer à -2. Alors je me suis dit, allez, on essaye.
Résultat, Mouton, en colère, fait donner du canon. L'effet est dévastateur, les anglais d'Alten subissent de lourdes pertes et craquent, emportant les troupes de Nassau avec elles...et les canons.
Wellington envoie Alten reprendre possession du coin stratégique de la ligne alors que l'artillerie de réserve inflige des pertes à d'Erlon.
Tirs inefficaces de d'Erlon. Les représailles, c'est pas encore ça, il devrait demander à Mouton comment on fait...
Tirs inefficaces de Picton.
Tirs inefficaces de Reille.
Tirs inefficaces de Clinton.
Ney rallie les fuyards de Mouton.
Le Prince d'Orange rallie les fuyards de la 3rd Division.
L'artillerie de Reille foudroie les restes de la cavalerie d'Olfermann qui part en déroute en abandonnant les canons.
Alten reforme sa ligne avec les troupes ralliées.
L'artillerie de Mouton a raison de la résistance morale des gardes de Cooke qui fuient en abandonnant les batteries.
Les canons de Picton provoquent la même panique pour le 105ème de Ligne de d'Erlon, sous le feu depuis plusieurs heures.
Les canons de Reille provoquent quelques pertes minimes chez Picton, sans autres effets.
Tirs inefficaces d'Alten.
Ney ordonne des tirs de canons sur Alten, sans effet. Mi-tour.
L'artillerie de Chassé inflige quelques pertes à la cavalerie de Reille, déployée en couverture. Pendant ce temps, ses troupes précédemment ralliées font route vers leurs positions.
Kellerman fait des manèges avec ses chevaux. En fait, la cavalerie reste au sud d'Hougoumont en réserve générale et n'est activée que dans le but d'activer tout le monde 2 fois pour avoir le +4 au test de fin de tour.
Les canons d'Uxbridge tonnent sans effet le long de la ligne.
Napoléon fait un footing le long de la ligne de la Garde Impériale. Fin de tour.
A présent, vu l'échec des Prussiens, je tente un coup. En fait, si Milhaud est amplement plus fort qu'Uxbridge, tel n'est pas le cas pour Kellerman. Avec un Mouton affaibli par les tirs, je vais tenter de le refouler avec Collaert pour provoquer l'engagement de la réserve de Kellerman pour le détruire avec Uxbridge. Après cela, en cas de réussite, l'objectif sera de détruire le II Corps pour récupérer des points via les pertes - sans parler de celle de la cavalerie lourde française.
Le problème, c'est qu'en cas d'échec, c'en sera fini de l'armée coalisée qui aura perdue toute capacité de contre.
Tour 9.
Initiative Française.
Drouot, après une préparation d'artillerie douteuse, lance la contre-offensive demandée par Napoléon, qui veut en finir avec l'armée prussienne. Sur la droite, il envoie donc ses chasseurs et voltigeurs, pendant que la cavalerie charge sur la gauche, au centre du dispositif prussien. Les Dragons de l'Impératrice percent la mince ligne de cavalier et s'enfoncent dans le flanc de von Bülow dont les troupes sont toutes prises ou tuées. von Bülow lui-même n'échappe à la capture que par un hasard incroyable (utilisation d'une carte tactique). Le désastre pour l'armée prussienne est immense...
Devant l'effondrement de ses alliés prussiens, Wellington fait activer Collaert, qui rejoint ses positions.
Pendant ce temps, Milhaud lance son offensive sur la droite prussienne, enfonçant un coin mais sans résultat décisif.
Wellington donne de nouveaux ordres à Picton et Alten.
L'artillerie de Mouton provoque quelques pertes chez Alten sans autres dégâts.
Picton descend de la crête et vient chercher d'Erlon. Il dispose localement d'une énorme supériorité avec près de 3500 hommes contre 1500 hommes et 8 canons. Mais cette attaque qui devait menacer le dispositif de d'Erlon va tourner court de la manière la plus désastreuse possible : une brigade va subir des pertes sensibles sur son flanc de la part des troupes retranchées dans la Haye Sainte et arrêter son mouvement offensif net, pendant qu'un bataillon sera mis en déroute par une batterie d'artillerie. Enfin, la brigade principale menée par Picton en personne, en deux contre un dans la carrière de sable face aux débris du 25è de Ligne mené par d'Erlon se passe si mal que les troupes, voyant le reste de la division reculer ou partir en déroute, tournent les talons et s'enfuient !
Mais d'Erlon ne prend pas immédiatement conscience de la position dangereuse dans laquelle s'est mis Picton. Il reste donc oisif et c'est Reille qui poursuit son duel d'artillerie, infligeant quelques pertes aux Brunswickois d'Olfermann.
Sans plus attendre, Collaert lance sa contre attaque. Mais l'attaque est difficile, le centre de Mouton est encore solide et Collaert décide donc d'enfoncer la droite, particulièrement affaiblie. Pour cela il lance une fausse attaque sur une brigade où se trouve Ney et attaque deux autres positions. Les cavaliers qui attaquent Ney sont abattus par un feu de flanc dense commandé par Mouton en personne, laissant Ney en mesure de réduire les carabiniers belges avec son artillerie. Les survivants sont cueillis par les fantassins de Mouton qui brisent net la charge de cavalerie. Sur leur droite, Collaert parvient à repousser la cavalerie en lui infligeant de lourdes pertes, mais la percée décisive n'a pas été atteinte....
Puis, toute l'artillerie française canonne pendant près d'un quart d'heure...sans réel effet à part la consommation ahurissante de boulets...(utilisation de la carte tactique "barrage", mais les tirs sont ratés, sauf Collaert qui subit encore une perte). mi-tour.
Alten se joint à Collaert contre Mouton et accentue la pression sur le centre Français, qui parvient à tenir de justesse ! Alors que l'attaque principale échoue finalement face à l'excellent 11ème de Ligne, l'attaque secondaire l'emporte contre Ney, mettant ses forces en déroute...(attaque à +1, dés 4 total 5 soit un test de moral, jet : 11).
Mouton rassemble alors ses forces pour une contre-attaque, l'ennemi ne disposant pas d'artillerie...Mais alors que le tir des tirailleurs sur son flanc est inefficace, Collaert contre-charge et ramène les Français avec des pertes énormes. Le 11ème de Ligne ne doit son salut qu'à se mise en carré in extremis (résultat final 4, donc pas de déroute, mais 2 unités de légers perdues et une batterie perdue...). Fin de tour.
Tour 10
Initiative Coalisée.
Collaert poursuit son mouvement et écrase la cavalerie de Mouton sur les flancs de ce dernier, créant un large trou.
Milhaud attaque la cavalerie menée par Blücher et prend lentement l'ascendant mais Blücher prévient toute déroute.
Alten lance finalement son attaque sur les débris du 11ème de Ligne qui encore une fois sera incroyable, les tirs précis vont laminer les assaillants, mais finalement, la résistance prend fin et le 11ème de ligne est mis en déroute et toute la ligne de Mouton s'effondre. Seul deux régiments commandés par le Général tiennent encore leur position...
L'artillerie de Mouton repousse une partie des troupes lui faisant face.
L'attaque finale de Collaert permet d'encercler Mouton et bientôt, tout est pris ou tué, Mouton lui-même étant capturé.
Ney ordonne à Kellerman de contre-attaquer.
Milhaud, sous la couverture de son artillerie qui taille des croupières à la cavalerie de von Pirch doit se replier face à l'infanterie du II Korps prussien.
Kellerman se place en position pour contre attaquer.
Uxbridge se met en position et envoie une partie de sa cavalerie légère pour poursuivre la cavalerie de Mouton en déroute après les tirs de son artillerie...mais les cavaliers français repoussent les Anglais !
Napoléon change les ordres de la Garde et de Milhaud; considérant que la situation est stabilisée à droite, il veut laisser un mince écran protéger Plancenoit pendant que le reste de la Garde doit appuyer la contre offensive de Kellerman.
Chassé s'avance à la rencontre de Reille et repousse son écran de cavalerie (recul avant combat).
Tirs inefficaces de Reille.
Olfermann s'avance en restant à portée longue de l'artillerie de Reille, menaçante.
Kellerman lance la contre-attaque, mais la coordination n'est pas optimum et Alten parvient à reculer en bon ordre.
La cavalerie d'Uxbridge s'élance, sabrant fantassins et cavaliers du VI Corps en déroute - même si certaines poursuites se passent moins bien : 500 cavaliers sont abattus à bout portant par des artilleurs qui se remettent en batterie et ouvrent le feu à la mitraille...Les autres commencent à entourer Kellerman.
L'Empereur prend alors lui-même les commandes de la cavalerie de Kellerman et lance une charge qui manque de refouler la cavalerie lourde d'Uxbridge.
L'artillerie d'Alten lui inflige quelques pertes...Mi-tour...
Alors que Kellerman ne parvient pas à prendre un avantage décisif, les cuirassiers menés par Napoléon repoussent Alten et dans la poursuite, détruisent une brigade ! Fin de tour.
Tour 11
Initiative Française.
Activation de Napoléon qui active les 3 Stacks de Kellerman. Après des tirs de préparation inefficace, Napoléon encercle la cavalerie déjà entamée de Uxbridge. Il replie les Dragons, qui sont contre-chargés par Collaert à -2. Résultat 11 - 2 = 9, test de moral +1...11 ! déroute ! Chit "Avoid Fate" utilisé...et un nouveau 11 ! Incroyable, le destin a choisit son camp, Collaert part en déroute, battu par les Dragons...Napoléon en profite pour massacrer les cavaliers britanniques et capture le drapeau des Life Guards !
Chassé s'avance vers la cavalerie de Reille qui se replie en bon ordre. Mi-tour (!)
Kellerman, devant l'inaction d'Uxbridge, prend l'initiative et vient encercler un deuxième parti de cavalier britannique. Ces derniers subissent des pertes lourdes mais tiennent encore leurs positions. Mais l'essentiel de la cavalerie lourde anglaise a été détruit. Fin du tour.
Les troupes alors épuisées des deux camps ne peuvent aller plus loin.
Fin de partie.
Epilogue : Avec l'armée prussienne écrasée (18 000 hommes hors de combat, 42 canons perdus) et sa propre armée dans un état déplorable (12 000 tués et blessés, 50 canons perdus), Wellington ordonne la retraite et sous le couvert de Chassé et Perponcher, rembarque pour l'Angleterre, abandonnant la Belgique et la Hollande à leur sort. Napoléon quant à lui, laisse 10 000 tués et blessés ainsi que 38 canons. Néanmoins, le combat a été rude, choquant avec le VI Corps pratiquement complètement détruit, le nombre de cadavres plus traumatisant encore qu'à Eylau. Las, l'Empereur décide finalement d'abdiquer sous condition, permettant à la France de conserver de nombreux avantages des guerres précédentes.
Calcul des points de victoire.
Pertes Françaises :
Cavalerie : 33 PF détruits + 9 PF en déroute = 42 PF = 84 PV.
Artillerie : 19 PF détruits = 38 PV.
Infanterie : 49 PF détruits + 12 PF en déroute = 61 PF = 61 PV.
Généraux : Mouton capturé : 20 PV.
Pertes Anglo-alliées :
Cavalerie : 36 PF détruits + 2 PF en déroute = 38 PF = 76 PV.
Artillerie : 25 PF détruits = 50 PV.
Infanterie : 64 PF détruits + 19 PF en déroute = 83 PF = 83 PV.
Généraux : Colville capturé : 20 PV.
Drapeau capturé : 10 PV.
Pertes Prussiennes :
Cavalerie : 21 PF détruits + 10 PF en déroute = 31 PF = 62 PV.
Artillerie : 21 PF détruits = 42 PV.
Infanterie : 123 PF détruits = 123 PV.
Généraux : Néant.
Objectifs français :
La Haye Sainte ; L'Eglise de Plancenoit ; La Belle Alliance = 180 PV.
Ligne de retraite française = 150 PV.
Objectifs coalisés :
Hougoumont ; Papelotte ; Merbe ; Mont Saint-Jean = 240 PV.
Ligne de retraite coalisée = 150 PV.
PV totaux coalisés : 493 PV
PV totaux français : 796 PV
C'est donc une victoire majeure française, acquise notamment par la destruction de l'armée prussienne (227 PV).
Etat des pertes en fin de partie...
Voici un compte-rendu d'une partie complète du scénario "La Bataille de Mont Saint-Jean" du jeu Fallen Eagles à venir chez Hexasim. Partie effectuée sur Vassal, je rappelle que la carte est agrandie et sera beaucoup plus lisible.
Comme l'a déjà présenté Walter dans le sujet consacré au jeu, il y a plusieurs options pour le joueur français. L'une d'elle est une offensive totale à gauche. C'est l'option retenue pour cette partie avec le développement suivant :
Le I Corps (d'Erlon) viendra maintenir l'attention anglaise au centre en attaquant la Haye Sainte et en amenant son artillerie le long de la Crête face aux Anglais.
Le II Corps (Reille) viendra sur la gauche d'Hougoumont pour enfoncer les troupes anglaises dans la plaine entre Merbes Braine et Hougoumont, tout en couvrant le déploiement de la cavalerie lourde. Puis, il devra préparer le terrain avec son artillerie pour la charge décisive.
Le III Corps de cavalerie (Kellerman) sera disposé en arrière de Reille en réserve directe et paré à une exploitation décisive.
Le IV Corps de cavalerie (Milhaud) viendra se disposer au centre pour être disponible pour contre-attaquer une éventuelle attaque d'Uxbridge contre d'Erlon comme pour venir exploiter un succès des I Corps et III Corps de cavalerie.
Le VI Corps viendra entre Hougoumont et la Haye Sainte pour couvrir les flancs des I et II Corps.
La Garde se préparera à intervenir à l'endroit décisif mais en tout état de cause, se concentrera sur les Prussiens.
Avec les Anglais, considérant qu'on ne sait pas d'où viendront les premières baffes, il est décidé de réunir vers Mont Sain-Jean la cavalerie d'Uxbridge (3 piles de 15 PF, moral 9, 10 et 11) aux côtés de celle de Collaert (cavalerie hollandaise). Puis, trouvant que la ligne de défense des 2nd et 4th divisions est faible, je réorganise le tout selon une ligne de défense qui part de Hougoumont jusqu'à Merbes Braine avec la 2nd Division sur les hauteurs et dans Merbes Braines et le Contingent de Brunswick en soutien au nord de Merbes tendant la main à la 3ème division hollandaise dans Braine l'Alleud. Ailleurs sur la ligne, je fais renforcer la Haye Sainte et je rassemble un peu les 5th et 6th Division afin que la Thin Red Line le soit un peu moins.
Voici maintenant le déroulement de la partie, un peu brut de décoffrage, certes, mais qui vous montrera le déroulement activation par activation. Pour vous repérer, c'est simple, chaque ligne ou paragraphe correspond à une activation d'un joueur, avec une alternance entre les joueurs. Vous assisterez en direct à la réorganisation de l'ensemble du plan français après les premiers tours ratés et pourrez assister au plus grand duel d'artillerie de l'époque.
Tour 1
Initiative Française.
Activation de Reille
La cavalerie part au Nord et encercle un bataillon de la 4th Division. Le gros des troupes se forme pour un mouvement vers Merbes, pendant que 6 000 hommes sont envoyés contre les troupes de Nassau. Nassau inflige une perte au tir défensif (contre un léger moral 7) et une fausse attaque menée par la cavalerie pour éviter un tir d'opportunité prend une perte suivie d'une déroute. Le bataillon britannique est éliminé par la charge, les Nassau sont juste repoussés. Pas d'avance de l'infanterie.
Repli de Clinton sur les hauteurs.
Attaque de d'Erlon sur la Haye Sainte - échec mais 1 step est infligé. Le reste du corps se prépare à l'abris des canons ennemis.
Alten renforce la Haye Sainte.
Passe...échec à tous les tests d'initiative !
Redéploiement de Chassé à Braine l'Alleud
Fin de tour (A noter que la fin de tour arrive vraiment prématurément pour le Français qui peut difficilement se permettre des tours courts en début de partie).
Tour 2
Initiative Anglaise (!)
Olfermann se déploie autour de Merbes Braine.
d'Erlon s'approche et relance un assaut, sans succès.
Tirs de Clinton
Reille s'avance, la cavalerie poursuit son attaque de la 4th Division, qui perd un nouveau bataillon.
Picton tire et se redéploye en force sur la colline.
d'Erlon poursuit son attaque de la Haye Sainte, sans résultat.
Alten ouvre le feu sans résultat
Mouton avance vers le centre anglais.
Uxbridge rassemble sa cavalerie et replie ses éléments trop avancés face au II Corps.
Kellermann s'avance derrière le II Corps.
d'Erlon lance une attaque de diversion sur l'extrémité de la ligne britannique. Les troupes GB sont refoulées, mais les Français subissent des pertes au tir défensif. La Haye Sainte tient toujours.
Alten ouvre le feu et inflige des pertes.
Mouton s'avance...et échoue à repousser les troupes de Nassau autour de Hougoumont (11 - 5 = 6 soit un test de moral...dé : 4...).
Tir de Clinton sans effet.
Milhaud débute son mouvement vers l'ouest.
Fin de tour.
Tour 3.
Initiative Française
d'Erlon poursuit l'attaque de la Haye Sainte. Les pertes Anglaises augmentent alors que le feu des batteries et les assauts finissent par payer, peu à peu.
Alten ouvre le feu, sans effet. Un bataillon descend vers la Haye Sainte en renfort (mvmt d'un hex).
Mouton, proche des lignes anglaises, ouvre un feu dévastateur : 2 pertes, déroute des gardes, 1 batterie réduite. L'attaque de Nassau se passe mieux que d'habitude : ils sont mis en déroute avec pertes et fracas.
Cooke échoue à rallier ses forces.
d'Erlon s'empare de la Haye Sainte.
Alten recule sur les crêtes. Son artillerie semble inoffensive...
Mouton poursuit son action, écrasant la garde anglaise. Sa cavalerie refoule les forces survivantes de la 4th Division, qui sont brisées et s'enfuient au travers de la 2nd, provocant un mouvement de panique. Les Gardes, réduits par les tirs, sont repoussés par les troupes de Mouton (attaque à -4...11.).
Wellington rallie les fuyards.
Au final, le plan doit être revu à ce moment. En effet, les Prussiens arriveront au tour suivant, l'attaque à gauche n'a pas pu être lancé car Reille s'est rarement activé sur 3 tours (je viens d'échouer une nouvelle fois). Vu que je tiens un objectif, je décide donc de modifier les plans ainsi : tenue du terrain face à la ligne anglaise avec les I, II et VI Corps, en tentant de fatiguer les anglais avec le feu des batteries. Puis, concentration de la cavalerie et de la garde contre les Prussiens.
Néanmoins, Reille tentera tout de même le mouvement sur Braine l'Alleud, afin de leurrer un peu les anglais.
Ney rejoint la ligne de Mouton dans le but de donner le change - et éventuellement permettre des activations supplémentaires.
Wellington renforce sa ligne de front alors que l'artillerie de réserve inflige quelques pertes aux troupes de Mouton.
Reille monte et se met en ligne face à Clinton, le flanc refusé à gauche face à Chassé, couvert par la cavalerie.
Kruse vient s'établir le long de la crête, couvrant l'espace vide sur la gauche des gardes.
Ney active une pile de Mouton pour un tir puis tenter de prendre d'assaut la crête sur son point faible, mais le tir est un échec.
Clinton reforme sa ligne.
Reille bombarde les lignes anglo-hollandaises, sans effet.
Orange redéploye une batterie pour appuyer Kruse.
Drouot prépare la cavalerie de la garde.
Cole renforce sa position sur la crête et ramène ses réserves.
Olfermann ouvre le feu sur Reille sans effet.
Fin de tour.
Tour 4.
Initiative Française.
Mouton ouvre le feu et met en déroute les restes de la Garde anglaise.
von Bülow arrive sur le champ de bataille.
d'Erlon tire sans effet.
Blücher arrive.
Tirs inefficaces de Mouton (pour une fois).
Tirs inefficaces d'Alten.
Napoléon se promène...(tests d'activation : 10, 9, 11, 11, 11...)
Clinton rallie ses canons en fuite.
Tirs inefficaces de Reille.
Cooke rallie une partie de ses forces.
Ney fait ouvrir le feu sans effet.
Tirs inefficaces de Picton.
(Pfiou, l'heure avançant, l'artillerie est de plus en plus inefficace).
Tirs inefficaces de d'Erlon...
Alten met en déroute la cavalerie de Mouton (test de moral, raté (10 pour 7)), réduisant une batterie.
Ney rallie ce beau monde sur le champs. Efficace.
Cole finalise son déploiement pour couvrir l'extrémité de la ligne anglaise - qui ne risque rien mais bon, sait-on jamais...
Tirs inefficaces de Reille, qui s'avance un peu. Là, on tire vraiment de loin (3-4 hexes).
Tirs inefficaces de Clinton.
Tirs inefficaces de Picton.
Passe.
Les Prussiens s'avancent, entrecoupés d'une passe française.
Napoléon renvoie la cavalerie de Mouton sur la ligne.
Cooke échoue à rallier d'autres forces.
Passe, Fin de tour (enfin !).
Tour 5.
Initiative Française.
Tirs inefficaces de Mouton.
La cavalerie de Bülow engage la cavalerie du I Corps, sans succès.
Tirs inefficaces de d'Erlon, puis redéploiement de son aile droite et de sa cavalerie pour faire face à l'arrivée des Prussiens.
Tirs inefficaces d'Alten.
L'artillerie de Reille détruit un régiment de Brunswick.
L'artillerie de Picton inflige quelques pertes à d'Erlon.
Tirs inefficaces de Mouton.
Wellington rallie son monde. Tir sans effet de son artillerie.
Tirs de Reille qui inflige quelques pertes. Les troupes alliées restent cependant en bon ordre.
Tirs inefficaces de Clinton, son artillerie ralliée revient vers sa position...en douceur. Mi-tour ( à chaque activation, on teste la fin de tour et il faut passer deux fois un score de fin de tour indiqué sur l'échelle de tour de jeu pour passer au tour suivant. Franchir le premier indique en gros : il faut se grouiller !).
Tirs inefficaces de d'Erlon.
Les Prussiens s'avancent, la cavalerie de Bülow refoule la cavalerie de d'Erlon. Les Hussards sont anéantis, mais les Prussiens subissent de lourdes pertes (1 pile de cavalerie réduite).
Napoléon change les ordres de Milhaud.
L'artillerie d'Alten inflige une perte à Mouton (pile de Ney) et met en déroute une brigade, réduisant une artillerie.
Activation de Milhaud qui se rapproche des Prussiens.
Tirs inefficaces de Picton.
Ney rallie la pile en déroute de Mouton, Fin de tour.
Tour 6
Initiative Française
Milhaud charge la cavalerie prussienne et la refoule, mais l'effet est loin d'être décisif. De plus un cuirassier subit une perte (un moral 9).
Tirs inefficaces de Bülow qui poursuit son avance.
Drouot se porte vers Placenoit où il doit stopper les Prussiens. La cavalerie de la garde est sur sa gauche.
Blücher active deux piles et fait tirer. Il inflige une perte à la cavalerie de d'Erlon qui recule, mais tir sans effet sur Milhaud.
Milhaud recule hors du champs de l'artillerie de Bülow - et surtout face à l'arrivée massive de son infanterie, mais contre attaque la cavalerie réduite et la détruit (l'infanterie la plus proche est à 3 hex avec une batterie à 3, soit un tir à +2, je considère cette attaque comme acceptable).
La cavalerie de Bülow profite du recul de Milhaud pour parachever la destruction de la cavalerie de d'Erlon - il ne reste alors qu'une batterie à cheval et les débris d'un régiment de chasseurs.
Tirs inefficaces de d'Erlon.
L'artillerie de Picton met en déroute la pile de d'Erlon, sous le feu depuis plusieurs heures (aucune perte, QFT normal, 12 aux dés).
Tirs inefficaces de Mouton qui reforme sa ligne.
Tirs inefficaces de Chassé. L'ordre de Chassé est de foncer sur Hougoumont...mais la présence de Kellermann est assez dissuasive pour le moment.
Ney rallie les troupes de d'Erlon.
Tirs inefficaces d'Alten.
Tirs inefficaces de d'Erlon qui reprend sa position.
L'artillerie de Clinton inflige une perte à Reille. Sa batterie ralliée au tour précédent poursuit sa route...
L'artillerie de Reille met en déroute une grosse formation de Chassé - dont artillerie (sans perte autre que le step d'artillerie).
Arrivée de von Pirch.
La Garde se met en position à Plancenoit.
Blucher échoue à rallier les cavaliers en déroute. Mi-tour.
Tirs inefficaces de Reille.
Tirs sans effets d'Alten.
Les tirs de Mouton infligent des pertes à Alten et aux troupes de Nassau, sans causer de panique.
L'artillerie de Picton inflige une perte à d'Erlon (105è de Ligne) sans causer de panique. Fin de tour.
Tour 7
Initiative Française.
Drouot finalise la mise en place de la garde. Un rideau de canon est dressé devant l'armée prussienne.
Bülow s'avance vers la Garde et provoque également le repli de Milhaud, débordé par le nombre (recul avant combat). Sa cavalerie parachève la destruction totale de la cavalerie du I Corps.
L'artillerie de Milhaud inflige quelques pertes aux premières colonnes de Bülow, alors que les cuirassiers se ruent contre la cavalerie prussienne victorieuse...et est repoussé par l'artillerie, avec pertes et fracas ! La cavalerie prussienne reste maître du terrain !
Blücher y voit une opportunité. Il prend lui-même la tête de la cavalerie. Et, après avoir préparé le terrain avec son artillerie (qui inflige une première perte aux cuirassiers...), il massacre les survivants en les sabrant. La cavalerie de Milhaud est pratiquement hors course, il lui reste un dernier régiment moral 10.
L'artillerie de Mouton obtient des résultats sur la durée : Nassau et Alten subissent des pertes. Alten a sa brigade à l'extrémité de sa ligne en déroute !
Bülow déploie ses forces pour débuter son attaque. Ses tirs de préparation sont inefficaces.
Les premiers tirs des batteries de la Garde sont peu efficaces. Néanmoins, ils impressionnent et une brigade prussienne tourne les talons !
Décidément, Blücher sait conduire des cavaliers, mais pas rallier ses hommes. Son discours de ralliement à la brigade déroutée précédemment les effraie encore plus...("courage, mes braves, nous allons attaquer la garde impériale de front...")
Milhaud tente de faire replier sa cavalerie épuisée sous le couvert de ses canons qui infligent quelques pertes aux larges colonnes d'infanterie.
Alten reprend sa position sud après que son artillerie ait échoué à ses tirs.
Tirs inefficaces de D'Erlon.
L'artillerie de Clinton inflige une perte à Reille (un régiment de qualité 6) sans provoquer plus que quelques remous parmi les troupes.
L'artillerie de Reille inflige une perte à la cavalerie de Brunswick qui s'enfuie en déroute...avec ses canons.
Le Prince d'Orange remarque que sa ligne est en train de craquer progressivement et, après avoir ordonné un tir sur Mouton qui inflige une perte et détruit un régiment, vient se placer de manière à pouvoir rallier tout son monde.
Tirs inefficaces de Mouton en riposte.
Tirs inefficaces d'Alten.
Tirs inefficaces de Reille.
Le Prince d'Orange rallie une partie des troupes en déroute.
Tirs inefficaces de d'Erlon.
Tirs inefficaces de Perponcher.
Napoléon rejoint la Garde.
La Garde Anglaise se reforme sur la crête.
Ney tente d'attendrir un peu les défenses d'Alten, sans effet.
Wellington coordonne le feu des batteries de réserve et de l'artillerie de Picton et inflige des pertes sensibles à un régiment de d'Erlon qui reste en bon ordre. Mercer est envoyé appuyer la défense d'Alten.
Napoléon fait concentrer le feu d'une partie de la garde et inflige des pertes sévères aux colonnes Prussiennes. Bülow parvient à conserver l'ordre et la discipline.
L'artillerie d'Uxbridge tonne à travers tout le champ de bataille. Mais c'est tout.
Kellermann se redéploye légèrement...
Chassé rallie le reste de ses troupes.
Ney...discute avec Mouton. Il y a des fois il n'y a plus grand chose à faire alors on active pour rien.
Wellington rallie les fuyards de la 3rd Division alors que son artillerie de réserve est sans effet.
Kellermann effectue un redéploiement stratégique d'un petit hexagone. Mi tour.
Tirs inefficaces de Picton.
Olfermann fait revenir les fuyards ralliés par le Prince d'Orange pendant que son artillerie inflige une perte à Reille. Le Corps de Reille commence à souffrir de l'échange de tir, même si ses unités d'élite n'ont pas été touchées. Fin du tour.
Tour 8
Initiative Française.
Drouot coordonne un feu redoutable des batteries de la Garde impériale qui infligent des pertes sensibles aux prussiens dont les colonnes directement conduites par Bülow craquent et partent en déroute.
Le tir de riposte prussien semble n'avoir aucun effet sur les Gardes qui ne bronchent pas sous les boulets.
L'artillerie de Milhaud finit par faire reculer la cavalerie menée par Blücher en lui infligeant quelques pertes.
L'artillerie de la garde poursuit son entreprise de destruction des Prussiens avec un succès mitigé. Une perte infligée sur tout le front.
von Bülow rallie ses fuyards.
Napoléon fait concentrer le feu de plusieurs batteries de la Garde, sans effet. Puis, il envoie 2 régiments de chasseurs de la Garde contre Bülow. Ce dernier n'échappe que de peu à la capture après la destruction complète de plusieurs bataillons.
von Ziethen fait son apparition sur le champ de bataille.
Milhaud fait donner son artillerie qui continue à tailler des sillons dans les lignes prussiennes qui maintiennent malgré tout leur cohésion.
Pendant ce temps, à Hougoumont, les choses changent brusquement alors que depuis la crête, Cooke ordonne aux Foot Guard de contre-attaquer : le feu des gardes fait reculer la cavalerie à l'ouest ; puis, les gardes font une sortie et enfoncent les troupes de Mouton qui s'enfuient en laissant de nombreux prisonniers et en abandonnant les canons. La surprise fut telle que l'artillerie française fut inefficace. Ce coup de main effectué, les Gardes rentrent dans Hougoumont (pas d'avance après combat). Je reconnais que c'était couillu, mais après mon tir d'infanterie réussi, j'ai vu que je pouvais attaquer à -2. Alors je me suis dit, allez, on essaye.
Résultat, Mouton, en colère, fait donner du canon. L'effet est dévastateur, les anglais d'Alten subissent de lourdes pertes et craquent, emportant les troupes de Nassau avec elles...et les canons.
Wellington envoie Alten reprendre possession du coin stratégique de la ligne alors que l'artillerie de réserve inflige des pertes à d'Erlon.
Tirs inefficaces de d'Erlon. Les représailles, c'est pas encore ça, il devrait demander à Mouton comment on fait...
Tirs inefficaces de Picton.
Tirs inefficaces de Reille.
Tirs inefficaces de Clinton.
Ney rallie les fuyards de Mouton.
Le Prince d'Orange rallie les fuyards de la 3rd Division.
L'artillerie de Reille foudroie les restes de la cavalerie d'Olfermann qui part en déroute en abandonnant les canons.
Alten reforme sa ligne avec les troupes ralliées.
L'artillerie de Mouton a raison de la résistance morale des gardes de Cooke qui fuient en abandonnant les batteries.
Les canons de Picton provoquent la même panique pour le 105ème de Ligne de d'Erlon, sous le feu depuis plusieurs heures.
Les canons de Reille provoquent quelques pertes minimes chez Picton, sans autres effets.
Tirs inefficaces d'Alten.
Ney ordonne des tirs de canons sur Alten, sans effet. Mi-tour.
L'artillerie de Chassé inflige quelques pertes à la cavalerie de Reille, déployée en couverture. Pendant ce temps, ses troupes précédemment ralliées font route vers leurs positions.
Kellerman fait des manèges avec ses chevaux. En fait, la cavalerie reste au sud d'Hougoumont en réserve générale et n'est activée que dans le but d'activer tout le monde 2 fois pour avoir le +4 au test de fin de tour.
Les canons d'Uxbridge tonnent sans effet le long de la ligne.
Napoléon fait un footing le long de la ligne de la Garde Impériale. Fin de tour.
A présent, vu l'échec des Prussiens, je tente un coup. En fait, si Milhaud est amplement plus fort qu'Uxbridge, tel n'est pas le cas pour Kellerman. Avec un Mouton affaibli par les tirs, je vais tenter de le refouler avec Collaert pour provoquer l'engagement de la réserve de Kellerman pour le détruire avec Uxbridge. Après cela, en cas de réussite, l'objectif sera de détruire le II Corps pour récupérer des points via les pertes - sans parler de celle de la cavalerie lourde française.
Le problème, c'est qu'en cas d'échec, c'en sera fini de l'armée coalisée qui aura perdue toute capacité de contre.
Tour 9.
Initiative Française.
Drouot, après une préparation d'artillerie douteuse, lance la contre-offensive demandée par Napoléon, qui veut en finir avec l'armée prussienne. Sur la droite, il envoie donc ses chasseurs et voltigeurs, pendant que la cavalerie charge sur la gauche, au centre du dispositif prussien. Les Dragons de l'Impératrice percent la mince ligne de cavalier et s'enfoncent dans le flanc de von Bülow dont les troupes sont toutes prises ou tuées. von Bülow lui-même n'échappe à la capture que par un hasard incroyable (utilisation d'une carte tactique). Le désastre pour l'armée prussienne est immense...
Devant l'effondrement de ses alliés prussiens, Wellington fait activer Collaert, qui rejoint ses positions.
Pendant ce temps, Milhaud lance son offensive sur la droite prussienne, enfonçant un coin mais sans résultat décisif.
Wellington donne de nouveaux ordres à Picton et Alten.
L'artillerie de Mouton provoque quelques pertes chez Alten sans autres dégâts.
Picton descend de la crête et vient chercher d'Erlon. Il dispose localement d'une énorme supériorité avec près de 3500 hommes contre 1500 hommes et 8 canons. Mais cette attaque qui devait menacer le dispositif de d'Erlon va tourner court de la manière la plus désastreuse possible : une brigade va subir des pertes sensibles sur son flanc de la part des troupes retranchées dans la Haye Sainte et arrêter son mouvement offensif net, pendant qu'un bataillon sera mis en déroute par une batterie d'artillerie. Enfin, la brigade principale menée par Picton en personne, en deux contre un dans la carrière de sable face aux débris du 25è de Ligne mené par d'Erlon se passe si mal que les troupes, voyant le reste de la division reculer ou partir en déroute, tournent les talons et s'enfuient !
Mais d'Erlon ne prend pas immédiatement conscience de la position dangereuse dans laquelle s'est mis Picton. Il reste donc oisif et c'est Reille qui poursuit son duel d'artillerie, infligeant quelques pertes aux Brunswickois d'Olfermann.
Sans plus attendre, Collaert lance sa contre attaque. Mais l'attaque est difficile, le centre de Mouton est encore solide et Collaert décide donc d'enfoncer la droite, particulièrement affaiblie. Pour cela il lance une fausse attaque sur une brigade où se trouve Ney et attaque deux autres positions. Les cavaliers qui attaquent Ney sont abattus par un feu de flanc dense commandé par Mouton en personne, laissant Ney en mesure de réduire les carabiniers belges avec son artillerie. Les survivants sont cueillis par les fantassins de Mouton qui brisent net la charge de cavalerie. Sur leur droite, Collaert parvient à repousser la cavalerie en lui infligeant de lourdes pertes, mais la percée décisive n'a pas été atteinte....
Puis, toute l'artillerie française canonne pendant près d'un quart d'heure...sans réel effet à part la consommation ahurissante de boulets...(utilisation de la carte tactique "barrage", mais les tirs sont ratés, sauf Collaert qui subit encore une perte). mi-tour.
Alten se joint à Collaert contre Mouton et accentue la pression sur le centre Français, qui parvient à tenir de justesse ! Alors que l'attaque principale échoue finalement face à l'excellent 11ème de Ligne, l'attaque secondaire l'emporte contre Ney, mettant ses forces en déroute...(attaque à +1, dés 4 total 5 soit un test de moral, jet : 11).
Mouton rassemble alors ses forces pour une contre-attaque, l'ennemi ne disposant pas d'artillerie...Mais alors que le tir des tirailleurs sur son flanc est inefficace, Collaert contre-charge et ramène les Français avec des pertes énormes. Le 11ème de Ligne ne doit son salut qu'à se mise en carré in extremis (résultat final 4, donc pas de déroute, mais 2 unités de légers perdues et une batterie perdue...). Fin de tour.
Tour 10
Initiative Coalisée.
Collaert poursuit son mouvement et écrase la cavalerie de Mouton sur les flancs de ce dernier, créant un large trou.
Milhaud attaque la cavalerie menée par Blücher et prend lentement l'ascendant mais Blücher prévient toute déroute.
Alten lance finalement son attaque sur les débris du 11ème de Ligne qui encore une fois sera incroyable, les tirs précis vont laminer les assaillants, mais finalement, la résistance prend fin et le 11ème de ligne est mis en déroute et toute la ligne de Mouton s'effondre. Seul deux régiments commandés par le Général tiennent encore leur position...
L'artillerie de Mouton repousse une partie des troupes lui faisant face.
L'attaque finale de Collaert permet d'encercler Mouton et bientôt, tout est pris ou tué, Mouton lui-même étant capturé.
Ney ordonne à Kellerman de contre-attaquer.
Milhaud, sous la couverture de son artillerie qui taille des croupières à la cavalerie de von Pirch doit se replier face à l'infanterie du II Korps prussien.
Kellerman se place en position pour contre attaquer.
Uxbridge se met en position et envoie une partie de sa cavalerie légère pour poursuivre la cavalerie de Mouton en déroute après les tirs de son artillerie...mais les cavaliers français repoussent les Anglais !
Napoléon change les ordres de la Garde et de Milhaud; considérant que la situation est stabilisée à droite, il veut laisser un mince écran protéger Plancenoit pendant que le reste de la Garde doit appuyer la contre offensive de Kellerman.
Chassé s'avance à la rencontre de Reille et repousse son écran de cavalerie (recul avant combat).
Tirs inefficaces de Reille.
Olfermann s'avance en restant à portée longue de l'artillerie de Reille, menaçante.
Kellerman lance la contre-attaque, mais la coordination n'est pas optimum et Alten parvient à reculer en bon ordre.
La cavalerie d'Uxbridge s'élance, sabrant fantassins et cavaliers du VI Corps en déroute - même si certaines poursuites se passent moins bien : 500 cavaliers sont abattus à bout portant par des artilleurs qui se remettent en batterie et ouvrent le feu à la mitraille...Les autres commencent à entourer Kellerman.
L'Empereur prend alors lui-même les commandes de la cavalerie de Kellerman et lance une charge qui manque de refouler la cavalerie lourde d'Uxbridge.
L'artillerie d'Alten lui inflige quelques pertes...Mi-tour...
Alors que Kellerman ne parvient pas à prendre un avantage décisif, les cuirassiers menés par Napoléon repoussent Alten et dans la poursuite, détruisent une brigade ! Fin de tour.
Tour 11
Initiative Française.
Activation de Napoléon qui active les 3 Stacks de Kellerman. Après des tirs de préparation inefficace, Napoléon encercle la cavalerie déjà entamée de Uxbridge. Il replie les Dragons, qui sont contre-chargés par Collaert à -2. Résultat 11 - 2 = 9, test de moral +1...11 ! déroute ! Chit "Avoid Fate" utilisé...et un nouveau 11 ! Incroyable, le destin a choisit son camp, Collaert part en déroute, battu par les Dragons...Napoléon en profite pour massacrer les cavaliers britanniques et capture le drapeau des Life Guards !
Chassé s'avance vers la cavalerie de Reille qui se replie en bon ordre. Mi-tour (!)
Kellerman, devant l'inaction d'Uxbridge, prend l'initiative et vient encercler un deuxième parti de cavalier britannique. Ces derniers subissent des pertes lourdes mais tiennent encore leurs positions. Mais l'essentiel de la cavalerie lourde anglaise a été détruit. Fin du tour.
Les troupes alors épuisées des deux camps ne peuvent aller plus loin.
Fin de partie.
Epilogue : Avec l'armée prussienne écrasée (18 000 hommes hors de combat, 42 canons perdus) et sa propre armée dans un état déplorable (12 000 tués et blessés, 50 canons perdus), Wellington ordonne la retraite et sous le couvert de Chassé et Perponcher, rembarque pour l'Angleterre, abandonnant la Belgique et la Hollande à leur sort. Napoléon quant à lui, laisse 10 000 tués et blessés ainsi que 38 canons. Néanmoins, le combat a été rude, choquant avec le VI Corps pratiquement complètement détruit, le nombre de cadavres plus traumatisant encore qu'à Eylau. Las, l'Empereur décide finalement d'abdiquer sous condition, permettant à la France de conserver de nombreux avantages des guerres précédentes.
Calcul des points de victoire.
Pertes Françaises :
Cavalerie : 33 PF détruits + 9 PF en déroute = 42 PF = 84 PV.
Artillerie : 19 PF détruits = 38 PV.
Infanterie : 49 PF détruits + 12 PF en déroute = 61 PF = 61 PV.
Généraux : Mouton capturé : 20 PV.
Pertes Anglo-alliées :
Cavalerie : 36 PF détruits + 2 PF en déroute = 38 PF = 76 PV.
Artillerie : 25 PF détruits = 50 PV.
Infanterie : 64 PF détruits + 19 PF en déroute = 83 PF = 83 PV.
Généraux : Colville capturé : 20 PV.
Drapeau capturé : 10 PV.
Pertes Prussiennes :
Cavalerie : 21 PF détruits + 10 PF en déroute = 31 PF = 62 PV.
Artillerie : 21 PF détruits = 42 PV.
Infanterie : 123 PF détruits = 123 PV.
Généraux : Néant.
Objectifs français :
La Haye Sainte ; L'Eglise de Plancenoit ; La Belle Alliance = 180 PV.
Ligne de retraite française = 150 PV.
Objectifs coalisés :
Hougoumont ; Papelotte ; Merbe ; Mont Saint-Jean = 240 PV.
Ligne de retraite coalisée = 150 PV.
PV totaux coalisés : 493 PV
PV totaux français : 796 PV
C'est donc une victoire majeure française, acquise notamment par la destruction de l'armée prussienne (227 PV).
Etat des pertes en fin de partie...