1815, Campagne de Belgique, Vol de l’Aigle III
Situation de départ après déploiement.
Plan de campagne Français
« Au Maréchal Ney, commandant l’aile gauche de l’Armée du Nord.
Monsieur le Maréchal, je vous donne le commandement du IVème Corps du Comte Gérard, le VIème Corps du Général Mouton – déployés à Maubeuge, le Ier Corps de Cavalerie de Pajol et le IVème Corps de Cavalerie de Milhaud – déployés à Beaumont.
Vos ordres sont de coordonner une offensive vers Mons afin d’y attirer les forces anglo-alliés du Général anglais Wellington. Attention, vos forces seront dramatiquement en infériorité numérique, aussi, vous devez mettre de l’énergie dans le mouvement afin de culbuter l’ennemi avant qu’il ne soit rassemblé et utiliser vos réserves au mieux pour durer au combat.
L’aile droite, pendant ce temps, sous mon commandement direct, se dirigera vers Charleroi, le point de jonction le plus proche entre Wellington et Blücher. Puis, soit vous aurez pu amener vers vous l’essentiel de l’armée anglaise, auquel cas nous marcherons pour vous appuyer et anéantir les anglais, soit nous poursuivrons l’offensive vers Bruxelles.
Dans tous les cas, vous devez assurer nos lignes de communication avec Maubeuge et Lille. Si vous deviez vous replier, envoyez immédiatement un messager me prévenir, que je puisse prendre les initiatives qui s’imposeront.
Si l’opération se passe bien, l’aile droite poursuivra sur Bruxelles pendant que l’aile gauche suivra vers Hall pour bloquer la route d’Ath et forcer les anglais à une plus ample manœuvre de repli – et donc à perdre du temps.
Bien à vous,
N. »
Plan de campagne Coalisé
Armée anglo alliée :
« Au Prince d’Orange, commandant le Ier Corps, au General Hill, commandant le II Corps, au General Uxbridge, commandant la réserve de cavalerie, au Prince Frederick, commandant les troupes hollandaises,
Du Field Marshal Arthur Wellesley, Duke of Wellington
Gentlemen,
L’ogre corse a deux possibilités. Tenter de nous séparer de nos alliés prussiens, ou bien tenter de tourner notre armée par l’ouest pour nous couper de nos bases.
La première option serait la plus simple à mettre en œuvre, via une offensive depuis Philippeville vers Bruxelles. En effet, cette route matérialise en gros la « frontière » entre la zone prussienne et la zone de notre armée. De plus, elle permet un accès rapide à notre centre d’opération. Les prussiens, encore disséminés, ne pourront pas réagir contre un mouvement rapide sauf en se repliant et en ouvrant par conséquent cette voie stratégique.
La deuxième option est plus complexe à mettre en œuvre pour les Français serait un mouvement tournant vers Tournay, Courtray, Gand et Anvers. Ce plan serait très audacieux mais les rapprocheraient pourtant de Lille qui doit abriter leur base d’opération.
Au vu de ces deux possibilités radicalement opposées et plausibles l’une comme l’autre, je décide que la réserve restera à Bruxelles tant que l’ensemble des corps français n’auront pas été repérés.
General Uxbridge : dès lors que l’ennemi se sera montré en Belgique, lancez des reconnaissances tout azimut. Envoyez une brigade de cavalerie à Tournay en surveillance et une vers Valencienne – qui se repliera en cas d’avance française. La 7ème brigade reconnaîtra la route de Maubeuge en cas d’incursion française dans le secteur, pendant que la brigade hollandaise reconnaîtra la route de Beaumont. La cavalerie lourde devra être redéployée à Ath, parée à intervenir quel que soit le plan français.
D’Orange : votre corps est probablement au cœur même des objectifs français. Si vous deviez vous replier, gardez toujours en mémoire de ne pas risquer le bon ravitaillement du II Corps. Pour le reste, vous attendrez mes ordres, qui dépendront beaucoup des mouvements français. Ne marchez pas aveuglément au son du canon, ou nous risquerions de tomber dans les pièges français.
Prince Frederick : attendez les ordres, mais je pense fortement vous redéployer vers Tournay.
General Hill : Attendez mes ordres et ne marchez pas au son du canon. Vous pouvez simplement concentrer vos divisions pour combattre si vous êtes attaqué.
Bonne chance à tous,
Arthur Wellesley, Duke of Wellington »
Armée Prussienne :
« Aux Généraux von Ziethen, Pirsch II, Thielmann et von Bulow.
Nous n’irons pas par quatre chemins. L’ennemi approche, il nous faut savoir par où et comprendre son plan avant de réagir.
Personnellement, je suis assez convaincu qu’il ne tentera pas une offensive directe vers Charleroi et Bruxelles, car même si cela lui offre la position centrale, nous pourrons rapidement le battre avec tout le poids de notre armée et de celle de Welly.
Von Ziethen, votre I.Korps est le plus exposé s’il tente tout de même cette folie. Aussi, vous devrez gagner un maximum de temps en cédant du terrain pour vous rapprocher du II.Korps qui marchera au son du canon.
Thielmann et von Bulow : Je vous donnerai vos ordres dès que possible.
Maréchal Blücher »
Il n’y a à ce stade pas de messages entre les coalisés qui attendent probablement de voir par où l’armée française va sortir. En tout état de cause, la manœuvre de Napoléon risque fort de prendre Blücher au dépourvu puisqu’il n’y croit pas, fort de ses connaissances historiques – dommage.
Situation de départ après déploiement.
Plan de campagne Français
« Au Maréchal Ney, commandant l’aile gauche de l’Armée du Nord.
Monsieur le Maréchal, je vous donne le commandement du IVème Corps du Comte Gérard, le VIème Corps du Général Mouton – déployés à Maubeuge, le Ier Corps de Cavalerie de Pajol et le IVème Corps de Cavalerie de Milhaud – déployés à Beaumont.
Vos ordres sont de coordonner une offensive vers Mons afin d’y attirer les forces anglo-alliés du Général anglais Wellington. Attention, vos forces seront dramatiquement en infériorité numérique, aussi, vous devez mettre de l’énergie dans le mouvement afin de culbuter l’ennemi avant qu’il ne soit rassemblé et utiliser vos réserves au mieux pour durer au combat.
L’aile droite, pendant ce temps, sous mon commandement direct, se dirigera vers Charleroi, le point de jonction le plus proche entre Wellington et Blücher. Puis, soit vous aurez pu amener vers vous l’essentiel de l’armée anglaise, auquel cas nous marcherons pour vous appuyer et anéantir les anglais, soit nous poursuivrons l’offensive vers Bruxelles.
Dans tous les cas, vous devez assurer nos lignes de communication avec Maubeuge et Lille. Si vous deviez vous replier, envoyez immédiatement un messager me prévenir, que je puisse prendre les initiatives qui s’imposeront.
Si l’opération se passe bien, l’aile droite poursuivra sur Bruxelles pendant que l’aile gauche suivra vers Hall pour bloquer la route d’Ath et forcer les anglais à une plus ample manœuvre de repli – et donc à perdre du temps.
Bien à vous,
N. »
Plan de campagne Coalisé
Armée anglo alliée :
« Au Prince d’Orange, commandant le Ier Corps, au General Hill, commandant le II Corps, au General Uxbridge, commandant la réserve de cavalerie, au Prince Frederick, commandant les troupes hollandaises,
Du Field Marshal Arthur Wellesley, Duke of Wellington
Gentlemen,
L’ogre corse a deux possibilités. Tenter de nous séparer de nos alliés prussiens, ou bien tenter de tourner notre armée par l’ouest pour nous couper de nos bases.
La première option serait la plus simple à mettre en œuvre, via une offensive depuis Philippeville vers Bruxelles. En effet, cette route matérialise en gros la « frontière » entre la zone prussienne et la zone de notre armée. De plus, elle permet un accès rapide à notre centre d’opération. Les prussiens, encore disséminés, ne pourront pas réagir contre un mouvement rapide sauf en se repliant et en ouvrant par conséquent cette voie stratégique.
La deuxième option est plus complexe à mettre en œuvre pour les Français serait un mouvement tournant vers Tournay, Courtray, Gand et Anvers. Ce plan serait très audacieux mais les rapprocheraient pourtant de Lille qui doit abriter leur base d’opération.
Au vu de ces deux possibilités radicalement opposées et plausibles l’une comme l’autre, je décide que la réserve restera à Bruxelles tant que l’ensemble des corps français n’auront pas été repérés.
General Uxbridge : dès lors que l’ennemi se sera montré en Belgique, lancez des reconnaissances tout azimut. Envoyez une brigade de cavalerie à Tournay en surveillance et une vers Valencienne – qui se repliera en cas d’avance française. La 7ème brigade reconnaîtra la route de Maubeuge en cas d’incursion française dans le secteur, pendant que la brigade hollandaise reconnaîtra la route de Beaumont. La cavalerie lourde devra être redéployée à Ath, parée à intervenir quel que soit le plan français.
D’Orange : votre corps est probablement au cœur même des objectifs français. Si vous deviez vous replier, gardez toujours en mémoire de ne pas risquer le bon ravitaillement du II Corps. Pour le reste, vous attendrez mes ordres, qui dépendront beaucoup des mouvements français. Ne marchez pas aveuglément au son du canon, ou nous risquerions de tomber dans les pièges français.
Prince Frederick : attendez les ordres, mais je pense fortement vous redéployer vers Tournay.
General Hill : Attendez mes ordres et ne marchez pas au son du canon. Vous pouvez simplement concentrer vos divisions pour combattre si vous êtes attaqué.
Bonne chance à tous,
Arthur Wellesley, Duke of Wellington »
Armée Prussienne :
« Aux Généraux von Ziethen, Pirsch II, Thielmann et von Bulow.
Nous n’irons pas par quatre chemins. L’ennemi approche, il nous faut savoir par où et comprendre son plan avant de réagir.
Personnellement, je suis assez convaincu qu’il ne tentera pas une offensive directe vers Charleroi et Bruxelles, car même si cela lui offre la position centrale, nous pourrons rapidement le battre avec tout le poids de notre armée et de celle de Welly.
Von Ziethen, votre I.Korps est le plus exposé s’il tente tout de même cette folie. Aussi, vous devrez gagner un maximum de temps en cédant du terrain pour vous rapprocher du II.Korps qui marchera au son du canon.
Thielmann et von Bulow : Je vous donnerai vos ordres dès que possible.
Maréchal Blücher »
Il n’y a à ce stade pas de messages entre les coalisés qui attendent probablement de voir par où l’armée française va sortir. En tout état de cause, la manœuvre de Napoléon risque fort de prendre Blücher au dépourvu puisqu’il n’y croit pas, fort de ses connaissances historiques – dommage.