Lorsque les premiers navires de la série « Axis & Allies War At Sea » ont été commercialisés, après avoir acquis un set de base, je n’étais pas allé plus loin, appréciant peu le système des achats aléatoires à la « Panini » ou à la « Magic »…
Mais, depuis, outre l’apparition de nouvelles unités (navales, aériennes et sous marines) faisant de cette série une déjà très importante collection des navires les plus représentatifs de la deuxième guerre mondiale, la plupart de ces navires peuvent être achetés « à la pièce » sur, au choix, e-bay ou des boutiques spécialisées. Les prix varient souvent en fonction de la taille des unités mais également de leur valeur de combat dans le jeu pour lequels ils sont destinés et de leur … rareté. En bon marché (1 ou 2 euros pièce voire parfois nettement sous l’euro…), il y a la plupart des sous marins et des destroyers (pourtant certains d’entre eux s’avèrent redoutables) mais également quelques croiseurs voire même de plus grosses unités. Les prix peuvent néanmoins vite grimper, entre autres et sans surprise pour les unités majeurs (certains gros cuirassés et porte avions crèvent allègrement le mur des 20 euros…), mais peuvent même parfois apparaître disproportionnés par rapport à la taille des unités (ex : certaines unités aériennes « rares » coutent un pont…). On peut néanmoins essayer d’acheter « malin ». Si on évitera quand même de représenter le Bismarck par un Yamato ou un Iowa par un Richelieu, il n’est en revanche pas indispensable d’être pourvu de tous les navires de certains types. Une panoplie de 15 à 20 destroyers peut indifféremment servir pour plusieurs nations, de même que, sauf auprès des experts, quelques croiseurs américains peuvent déjà servir à représenter la plupart des unités de ce genre de l’US Navy… Idem pour les croiseurs japonais ou anglais. Cela dit, je reconnais que l’addition peut vite grimper surtout lorsqu’on finit par souhaiter faire l’acquisition d’un maximum d’unités connues (et elles trop célèbres que pour pouvoir être représentées par d’autres…) et surtout en plusieurs exemplaires pour reproduire plusieurs navires d’une même classe apparaissant ensembles dans certaines batailles.
Peu à peu, je me suis donc laissé entrainer dans le jeu des acquisitions, me concentrant toutefois dans un premier temps sur certaines marines me permettant d’envisager des confrontations historiques : Royal Navy contre Regia Marina, US Navy contre Marine impériale japonaise (période 1942-43).
Avant d’aller plus loin, quelques mots sur le jeu destiné à « animer » ces navires. Disons que c’est du pur « Axis & Allies » : rapide, simple, avec certes quelques mécanismes astucieux, des aides de jeu pratiques et un fond historique pas trop fantaisiste. Mais cela reste du « Axis & Allies » avec donc quelques grosses simplifications susceptibles de heurter les puristes de la simulation historique… (entres autres multiples exemples : pas de variation de la puissance de feu d’un navire en fonction de son orientation). Sur le web, on trouve une communauté de joueurs non négligeable avec forums, scénarios et campagnes en ligne ainsi que les inévitables bourses d’échange liés au système de vente « à la Panini ». D’une manière générale, cette communauté ne remet pas en cause les simplifications de cette simulation (après tout, ça doit rester dans l’esprit « Axis & Allies ») et ne propose donc pas de retouches susceptibles de satisfaire les amateurs de simulations plus pointues. En revanche, il n’est pas rare de voir évoluer les unités sur des surfaces de jeu nettement agrandies pour éviter le côté bien trop étriqué (et « cheap »…) de celle(s) d’origine.
Pour ma part, j’ai destiné ces reproductions à d’autres règles dites plus réalistes: avec ou sans hexagone, à l’échelle tactique pour des confrontations de surface ou des raids aéronavals mais également pour des simulations à une échelle plus « opérationnelle ». Dans une simulation aéronavale à cette échelle, les Task Force évoluent dans un premier temps masquées et accompagnées ou non de leurres. Une fois repérées, les unités sont alors déployées sur une surface de jeu de très grande taille avec effet « figurines évoluant sur une grande carte d’état major ». En double aveugle, l’utilisation de ces figurines présenterait évidemment un intérêt nettement moindre car ... absentes de la surface de jeu durant l’essentiel de la partie…
Les unités sont représentées à l’échelle 1/1800e pour les navires et 1/900e pour les avions… A cette échelle, les unités majeures (cuirassés et porte avions) apparaissent alors assez volumineuses et , pour les confrontations à l ’échelle tactique, sauf si on dispose d’un hall de gare ou même d’une salle de danse, il faut donc « écraser » les distances. Il faut néanmoins aussi garder une surface de jeu suffisamment grande pour éviter l’effet « Bataille navale sur le Lac Léman »… En contrepartie, à cette échelle, on s’épargne la représentation des destroyers ou des croiseurs légers par des figurines trop minuscules communes aux échelles plus réduites et on peut donc envisager des batailles, entre autres, autour de Malte ou de Guadalcanal, sans se retrouver face à de grandes surfaces occupées de « choses » certes à l’échelle mais fort petites…
Sans atteindre la finesse des figurines de chez GHQ-Micronauts (« La » référence navale pour ces échelles de jeu), les navires se révèlent correctement représentés , proportionnés et détaillés. En outre, parce que vendus peints et assemblés, ils sont d’emblée prêts à l’emploi. Si l’effet plastique ressort un peu trop sur certaines unités, d’autres en revanche se révèlent particulièrement réussies (coup de cœur perso, et entre autres, pour les assez impressionnants cuirassés italiens de la classe Littorio, vraiment bien réussis). Tout en plastique, ces figurines se révèlent quasi impossibles à endommager mais également faciles et légères à transporter. Sans être repoussantes, les unités aériennes sont elles en revanche souvent plus caricaturales.
Sur une (très) grande table, avec un tapis adéquat et un peu de décor (ex : lorsque bien entendu le contexte historique n’est pas incompatible, quelques ilots ou une bande côtière permettent de « casser » la monotonie engendrée par une grande surface uniformément plane…), « ça le fait » plutôt bien. Mais, la aussi, entre autres via le web, il n’est pas rare de voir des unités repeintes voire même plus ou moins retouchées pour un plus en finesse, réalisme et finition.
Ci-dessous, quelques photos prises à l'occasion d'une démo effectuée à Erquelinnes (près de ... voire "sur" la frontière franco-belge) ce week-end. La table faisait 3 mètres X 1,9 m et était constituée d'un tapis en vinyl. Chaque partie a mis en présence une quinzaine d'unités de chaque côté et, convention oblige, les règles étaient délibérément simples et sans prise de tête.
Mais, depuis, outre l’apparition de nouvelles unités (navales, aériennes et sous marines) faisant de cette série une déjà très importante collection des navires les plus représentatifs de la deuxième guerre mondiale, la plupart de ces navires peuvent être achetés « à la pièce » sur, au choix, e-bay ou des boutiques spécialisées. Les prix varient souvent en fonction de la taille des unités mais également de leur valeur de combat dans le jeu pour lequels ils sont destinés et de leur … rareté. En bon marché (1 ou 2 euros pièce voire parfois nettement sous l’euro…), il y a la plupart des sous marins et des destroyers (pourtant certains d’entre eux s’avèrent redoutables) mais également quelques croiseurs voire même de plus grosses unités. Les prix peuvent néanmoins vite grimper, entre autres et sans surprise pour les unités majeurs (certains gros cuirassés et porte avions crèvent allègrement le mur des 20 euros…), mais peuvent même parfois apparaître disproportionnés par rapport à la taille des unités (ex : certaines unités aériennes « rares » coutent un pont…). On peut néanmoins essayer d’acheter « malin ». Si on évitera quand même de représenter le Bismarck par un Yamato ou un Iowa par un Richelieu, il n’est en revanche pas indispensable d’être pourvu de tous les navires de certains types. Une panoplie de 15 à 20 destroyers peut indifféremment servir pour plusieurs nations, de même que, sauf auprès des experts, quelques croiseurs américains peuvent déjà servir à représenter la plupart des unités de ce genre de l’US Navy… Idem pour les croiseurs japonais ou anglais. Cela dit, je reconnais que l’addition peut vite grimper surtout lorsqu’on finit par souhaiter faire l’acquisition d’un maximum d’unités connues (et elles trop célèbres que pour pouvoir être représentées par d’autres…) et surtout en plusieurs exemplaires pour reproduire plusieurs navires d’une même classe apparaissant ensembles dans certaines batailles.
Peu à peu, je me suis donc laissé entrainer dans le jeu des acquisitions, me concentrant toutefois dans un premier temps sur certaines marines me permettant d’envisager des confrontations historiques : Royal Navy contre Regia Marina, US Navy contre Marine impériale japonaise (période 1942-43).
Avant d’aller plus loin, quelques mots sur le jeu destiné à « animer » ces navires. Disons que c’est du pur « Axis & Allies » : rapide, simple, avec certes quelques mécanismes astucieux, des aides de jeu pratiques et un fond historique pas trop fantaisiste. Mais cela reste du « Axis & Allies » avec donc quelques grosses simplifications susceptibles de heurter les puristes de la simulation historique… (entres autres multiples exemples : pas de variation de la puissance de feu d’un navire en fonction de son orientation). Sur le web, on trouve une communauté de joueurs non négligeable avec forums, scénarios et campagnes en ligne ainsi que les inévitables bourses d’échange liés au système de vente « à la Panini ». D’une manière générale, cette communauté ne remet pas en cause les simplifications de cette simulation (après tout, ça doit rester dans l’esprit « Axis & Allies ») et ne propose donc pas de retouches susceptibles de satisfaire les amateurs de simulations plus pointues. En revanche, il n’est pas rare de voir évoluer les unités sur des surfaces de jeu nettement agrandies pour éviter le côté bien trop étriqué (et « cheap »…) de celle(s) d’origine.
Pour ma part, j’ai destiné ces reproductions à d’autres règles dites plus réalistes: avec ou sans hexagone, à l’échelle tactique pour des confrontations de surface ou des raids aéronavals mais également pour des simulations à une échelle plus « opérationnelle ». Dans une simulation aéronavale à cette échelle, les Task Force évoluent dans un premier temps masquées et accompagnées ou non de leurres. Une fois repérées, les unités sont alors déployées sur une surface de jeu de très grande taille avec effet « figurines évoluant sur une grande carte d’état major ». En double aveugle, l’utilisation de ces figurines présenterait évidemment un intérêt nettement moindre car ... absentes de la surface de jeu durant l’essentiel de la partie…
Les unités sont représentées à l’échelle 1/1800e pour les navires et 1/900e pour les avions… A cette échelle, les unités majeures (cuirassés et porte avions) apparaissent alors assez volumineuses et , pour les confrontations à l ’échelle tactique, sauf si on dispose d’un hall de gare ou même d’une salle de danse, il faut donc « écraser » les distances. Il faut néanmoins aussi garder une surface de jeu suffisamment grande pour éviter l’effet « Bataille navale sur le Lac Léman »… En contrepartie, à cette échelle, on s’épargne la représentation des destroyers ou des croiseurs légers par des figurines trop minuscules communes aux échelles plus réduites et on peut donc envisager des batailles, entre autres, autour de Malte ou de Guadalcanal, sans se retrouver face à de grandes surfaces occupées de « choses » certes à l’échelle mais fort petites…
Sans atteindre la finesse des figurines de chez GHQ-Micronauts (« La » référence navale pour ces échelles de jeu), les navires se révèlent correctement représentés , proportionnés et détaillés. En outre, parce que vendus peints et assemblés, ils sont d’emblée prêts à l’emploi. Si l’effet plastique ressort un peu trop sur certaines unités, d’autres en revanche se révèlent particulièrement réussies (coup de cœur perso, et entre autres, pour les assez impressionnants cuirassés italiens de la classe Littorio, vraiment bien réussis). Tout en plastique, ces figurines se révèlent quasi impossibles à endommager mais également faciles et légères à transporter. Sans être repoussantes, les unités aériennes sont elles en revanche souvent plus caricaturales.
Sur une (très) grande table, avec un tapis adéquat et un peu de décor (ex : lorsque bien entendu le contexte historique n’est pas incompatible, quelques ilots ou une bande côtière permettent de « casser » la monotonie engendrée par une grande surface uniformément plane…), « ça le fait » plutôt bien. Mais, la aussi, entre autres via le web, il n’est pas rare de voir des unités repeintes voire même plus ou moins retouchées pour un plus en finesse, réalisme et finition.
Ci-dessous, quelques photos prises à l'occasion d'une démo effectuée à Erquelinnes (près de ... voire "sur" la frontière franco-belge) ce week-end. La table faisait 3 mètres X 1,9 m et était constituée d'un tapis en vinyl. Chaque partie a mis en présence une quinzaine d'unités de chaque côté et, convention oblige, les règles étaient délibérément simples et sans prise de tête.
Dernière édition par def le Lun 11 Juin 2012 - 14:50, édité 1 fois