J'ai acheté d'occasion sur amazon le DVD de ce film que m'a recommandé Laurent Henninger. Je l'ai regardé hier et je n'ai pas été déçu.
In the Loop est un savoureux film anglais dépeignant la lutte d'influence entre le camps des "faucons" et celui des "colombes" anglais et américains, à la veille du lancement de la 2e guerre d'Irak.
Si le ton du film est résolument loufoque et teinté d'humour grinçant, il s'inspire avec intelligence des dérives réelles de la diplomatie internationale, de son personnel et de leurs conseillers en communication (les fameux "spin doctors"). Le scénario du film part de la gaffe radiophonique du ministre anglais du développement international qui qualifie la possibilité d'une guerre comme "imprévisible". A partir de cet instant, tout s'enchaine : les conseillers, plus superficiels et coupés des réalités les uns que les autres, provoquent en amplifient complots et manipulations pour faire avancer leurs pions. C'est finalement un rapport anti-guerre d'une jeune conseillère, découpé et remanié sans vergogne, par ceux qui s'en sont emparés qui permet de voter la résolution pro-guerre à l'ONU. L'humour très britannique des dialogues fait mouche, avec des répliques désopilantes, comme celle d'un général américain (James Gandolfini) qui déclare que "La guerre quand on l'a vu de près, on ne veut pas y retourner... c'est comme la France". L'humour de situation est lui aussi bien exploité, comme dans la scène ou un très jeune diplômé américain (brillant mais inexpérimenté) est chargé par le sous-secrétaire d'Etat de négocier à sa place avec le conseiller du Premier Ministre anglais qui pourrait largement être son père. Assez inquiétant sur la façon dont est géré le monde par les grandes instances international, In the Loop est avant tout une réussite par son humour et la qualité de la satyre qu'il nous délivre.
Et j'ai passé 1h40 à rigoler, je vous le promet...
In the Loop est un savoureux film anglais dépeignant la lutte d'influence entre le camps des "faucons" et celui des "colombes" anglais et américains, à la veille du lancement de la 2e guerre d'Irak.
Si le ton du film est résolument loufoque et teinté d'humour grinçant, il s'inspire avec intelligence des dérives réelles de la diplomatie internationale, de son personnel et de leurs conseillers en communication (les fameux "spin doctors"). Le scénario du film part de la gaffe radiophonique du ministre anglais du développement international qui qualifie la possibilité d'une guerre comme "imprévisible". A partir de cet instant, tout s'enchaine : les conseillers, plus superficiels et coupés des réalités les uns que les autres, provoquent en amplifient complots et manipulations pour faire avancer leurs pions. C'est finalement un rapport anti-guerre d'une jeune conseillère, découpé et remanié sans vergogne, par ceux qui s'en sont emparés qui permet de voter la résolution pro-guerre à l'ONU. L'humour très britannique des dialogues fait mouche, avec des répliques désopilantes, comme celle d'un général américain (James Gandolfini) qui déclare que "La guerre quand on l'a vu de près, on ne veut pas y retourner... c'est comme la France". L'humour de situation est lui aussi bien exploité, comme dans la scène ou un très jeune diplômé américain (brillant mais inexpérimenté) est chargé par le sous-secrétaire d'Etat de négocier à sa place avec le conseiller du Premier Ministre anglais qui pourrait largement être son père. Assez inquiétant sur la façon dont est géré le monde par les grandes instances international, In the Loop est avant tout une réussite par son humour et la qualité de la satyre qu'il nous délivre.
Et j'ai passé 1h40 à rigoler, je vous le promet...