Nous avons immédiatement diffusé sur le blog interne de l'Ecole les photos que mon fils a prises à peu près au même moment et les retours ont été positifs. Nous allons aussi signaler la photo de VV103 (qui a échappé à la revue de presse de notre officier communication !).
Je pense que la beauté de la salle, la présence de M. Santini et le look des autres participants en arrière-plan de certaines photos ont contribué à convoyer une image de respectabilité auprès de ceux qui craignaient que nous ne portassions atteinte à l'image de l'Institution...
La principale conséquence en a été la suivante : le général Valentin, commandant l'Ecole de guerre, a demandé à ce que notre club lui fasse un soir une présentation de l'éventail des jeux que nous pratiquions. En dehors de Jours de Gloire, nous avons ainsi présenté (j'en oublie certainement un ou deux) Operation Husky, No Retreat (réédition GMT), ASL, Combat Commander, Napoleon's Triumph, Red Dragon Rising (un jeu S&T), Liberty Roads, Labyrinth ainsi q'une règle de figurines 1er empire de niveau opératif développée par Fabrice (présent au trophée) il me semble. Rien de très original, donc.
Son but était de savoir si un wargame pouvait être utilisé comme outil pédagogique pour les exercices de planification de l'Ecole de guerre (opérations contemporaines de niveau opératif interarmées). Il ne nous a pas fait part de ses conclusions, mais j'ai eu le sentiment qu'il a été étonné de la complexité relative (j'entends : pour quelqu'un qui n'en a pas l'habitude) des mécanismes de la plupart des jeux. Or cette complexité est évidemment un gage de sérieux mais implique aussi un investissement personnel (effort d'adaptation, temps d'appropriation de l'outil) que peu de gens sont prêts à faire naturellement. En effet, actuellement, les wargames (au sens professionnel) que nous faisons sont de deux sortes: des confrontations d'options tactiques ou opératives très (trop) simples et sans support chiffré ou bien de gros exercices appuyés sur des outils informatiques très complexes, très longs à mettre en œuvre (plusieurs jours au minimum), nécessitant beaucoup d'opérateurs mais assez transparents pour les états-majors joueurs, qui ne doivent apprendre aucune règle et n'ont aucun outil spécifique à maîtriser.
Mais j'ai bon espoir que d'ici quelques temps l'idée fasse son chemin, un peu comme le "Serious gaming" (jouer sous forme de jeu de plateau des situations réelles ou des options stratégiques), de plus en plus à la mode en ce moment dans le civil .