Une résistance lumineuse

Je voulais vous faire partager le discours qui a été prononcé lors que l'inauguration de la nouvelle librairie rénovée Guillaume Budé, Les Belles Lettres (j'y étais juste avant d'aller jouer à Lost Battles chez Michel ). Je le trouve très juste, car ancré dans le quotidien, et démontrant à a manière l'utilité de la culture classique, sans sombrer dans la nostalgie :

UNE RESISTANCE LUMINEUSE

Semper Victor a écrit:Je voulais vous faire partager le discours qui a été prononcé lors que l'inauguration de la nouvelle librairie rénovée Guillaume Budé, Les Belles Lettres (j'y étais juste avant d'aller jouer à Lost Battles chez Michel ). Je le trouve très juste, car ancré dans le quotidien, et démontrant à a manière l'utilité de la culture classique, sans sombrer dans la nostalgie :

UNE RESISTANCE LUMINEUSE

Un très beau texte en effet que je vais m'empresser de relayer !
Merci de nous l'avoir signalé !

Vu le nombre de fois où j'y passe, c'eût été un sacrilège que d'oublier d'en parler.

... Et la citation d'Archiloque est qui plus est fabuleuse

Magnifique.

Semper Victor a écrit:Je voulais vous faire partager le discours qui a été prononcé lors que l'inauguration de la nouvelle librairie rénovée Guillaume Budé, Les Belles Lettres (j'y étais juste avant d'aller jouer à Lost Battles chez Michel ). Je le trouve très juste, car ancré dans le quotidien, et démontrant à a manière l'utilité de la culture classique, sans sombrer dans la nostalgie :

UNE RESISTANCE LUMINEUSE

Intéressant, merci !

"Bâtisseurs de passerelles" : joli.

Semper Victor a écrit:Vu le nombre de fois où j'y passe, c'eût été un sacrilège que d'oublier d'en parler.

C'est dingue. Autant je suis souvent entré chez Gallimard, juste à côté, autant chaque fois que je suis passé devant les Belles Lettres, j'ai eu la sensation "ce n'est pas pour moi", et n'ai jamais poussé la porte.

(sensation voisine de celle ressentie avec les librairies bibliophiles du 6ème, où la valeur marchande de l'objet compte uniquement, et non le texte).

(sensation voisine de celle ressentie avec les librairies bibliophiles du 6ème, où la valeur marchande de l'objet compte uniquement, et non le texte).

Les Belles Lettres c'est excatement le crontraire puisque la raison même de leur existence est jutement de publier des textes que personne, pour des raisons commerciales principalement, ne veut publier.

C'est vrai pour les textes antiques, c'est ausi vrai pour de contemporains à contre-courant, comme Philippe Muray, qui ont trouvé refuge auprès de cet éditeur.

La prochaine foi, pousse la porte.

Semper Victor a écrit:

(sensation voisine de celle ressentie avec les librairies bibliophiles du 6ème, où la valeur marchande de l'objet compte uniquement, et non le texte).

Les Belles Lettres c'est excatement le crontraire puisque la raison même de leur existence est jutement de publier des textes que personne, pour des raisons commerciales principalement, ne veut publier.

Je l'ai bien compris

Je relatais cette étrange impression qui a fait qu'alors que je hante les librairies de cette ville, je n'ai jamais mis les pieds dans celle-ci.

On s'y donne rendez-vous un jour pour en discuter s'y tu veux

Jamais été dans cette libraire (à cause d'un paquet de bouquin à finir avant de recharger), mais merci de la piqure de rappel, j'ai au moins le Rolland Furieux d'Arioste et l'Anabase de Xénophon à y récupérer , j'arrive pas à les trouver ailleurs (sauf à passer par des gros machins par correspondance du oueb...).

Sir_Lancelot a écrit:.... j'arrive pas à les trouver ailleurs (sauf à passer par des gros machins par correspondance du oueb...).

C'est ce qui est à la fois grandement pratique et ... (juste un peu...) "déprimant" avec le web... Toute recherche devient "trop" facile ... On tape quelques indications dans LE moteur de recherche et il faut souvent peu longtemps pour tomber sur ce qu'on recherche, où le trouver avant d'éventuellement pouvoir le commander sans bouger de son fauteuil. Même les raretés* n'échappent pas ou peu à ces recherches... Sauf lorsqu'on habite dans une ville riche en bouquinistes (ou autres raretés: disques, BD, vieux objets, jeux, etc...), ça "tue" quasi tout l'ancien mais désormais souvent désuet plaisir de la recherche en boutique... Même chose pour trouver des vidéos, des archives photographiques, des extraits d'anciennes émissions, etc... A la différence pour des derniers cas, qu'il n'existait rien ou presque de comparable auparavant à la portée du "grand public" et il n'y a donc pas lieu de "regretter" l'ancien temps ici ...

* bon, je ne me prononcerai pas sur les extrêmes raretés en livres mais si c'est la même chose qu'en BD ou musique, "tout" - qui existe encore et qui se vend... - semble désormais dénichable depuis chez soi via la Toile...

>C'est ce qui est à la fois grandement pratique et ... (juste un peu...) "déprimant" avec le web...


Yep, il y a des BD que je ne trouve pas non plus et pourtant je préfère tjs tenter de les trouver dès que je passe devant une boutique de BD/livres au fil de mes pérégrinations, pour certaines je vais devoir passer par les "majors" du oueb à contre coeur, car ça favorise encore le grand commerce et je préfère entretenir des bouquinistes, histoire d'avoir autre chose que des opticiens, des agents immobilier ou des bancassurances...

Pour les belles lettres c'est un peu différent car ils ont un site internet je crois, mais j'aime bien encore cette idée d'aller chercher son bouquin sur place et en profiter pour en feuilleter et prendre un autre que je n'aurais pas visé explicitement sur le site...

Tu as en général une sélection des quelques volumes bilngues (collection des univerités de France) à la FNAC.
Les livres Belles Lettres plus "grands publics", comme les récents "Cahrres" ou "428", c'ets beaucoup plu facile de les trouver (FNAC, Amazon).

Merci pour ce lien enrichissant qui démontre la justesse de l'adage :
"C"est avec la lumière du passé que l'on perce l'obscurité de l'avenir".

Semper Victor a écrit:On s'y donne rendez-vous un jour pour en discuter s'y tu veux

Bonne idée ! Je te croiserais aussi au trophée si je parviens à y faire un saut...

Tu y seras le bienvenu.