Echange de bons procédés, c'est noté aussi !
Sur le bouquin de Sebag Montefiore, je n'ai jamais compris comment personne n'en a tiré une série TV de qualité. Ce boulot d'historien, ultra-documenté (10 ans de travail dans les archives russes), se lit comme un roman, même effrayant. On y découvre un Staline certes brutal (il ne croit qu'aux rapports de force), orgueilleux, mais tout sauf fou, et je l'ignorais, très cultivé, grand lecteur, amateur de musique, sentimental à ses moments. Les contradictions donnent à chaque personnage sa densité: Beria le prédateur sexuel qui est en même temps un père exemplaire. Et qui, à la mort de Staline, exulte et compte bien prendre le pouvoir... pour mettre fin au collectivisme !
Molotov, fou amoureux de sa femme, mais qui ne dit pas un mot quand Staline envoie celle-ci dans un camp sibérien. Dans le rôle du fou furieux, sadique, psychopate et dépravé, la palme revient à Ejov.
Sur le bouquin de Sebag Montefiore, je n'ai jamais compris comment personne n'en a tiré une série TV de qualité. Ce boulot d'historien, ultra-documenté (10 ans de travail dans les archives russes), se lit comme un roman, même effrayant. On y découvre un Staline certes brutal (il ne croit qu'aux rapports de force), orgueilleux, mais tout sauf fou, et je l'ignorais, très cultivé, grand lecteur, amateur de musique, sentimental à ses moments. Les contradictions donnent à chaque personnage sa densité: Beria le prédateur sexuel qui est en même temps un père exemplaire. Et qui, à la mort de Staline, exulte et compte bien prendre le pouvoir... pour mettre fin au collectivisme !
Molotov, fou amoureux de sa femme, mais qui ne dit pas un mot quand Staline envoie celle-ci dans un camp sibérien. Dans le rôle du fou furieux, sadique, psychopate et dépravé, la palme revient à Ejov.