De passage en cette cité charmante qu'est Montauban* j'ai entrepris pour la première fois une partie de ce jeu avec Hautpoul (celui qui ne mange que des biscuits bio et sans huile de palme), et Grimbou (celui qui aime la pizza au magret de canard).
But du jeu :
Le but du jeu de Cyclades est simple : chaque joueur contrôle un peuple grec vivant sur des îles au milieu de la mer et le premier qui à la fin d’un tour possède deux métropoles est déclaré vainqueur. Si plusieurs joueurs ont atteint l’objectif, on les départage avec l’argent, le plus riche emportant la partie.
Il existe deux façons de créer une métropole :
• construire quatre types de bâtiments différents (temple, port, université et forteresse)
• posséder quatre philosophes
Les enchères :
A chaque tour de jeu, les joueurs vont enchérir afin de faire une offrande en pièce d’or à un dieu. Il en existe cinq :
• Arès le dieu de la guerre qui permet l’achat et le déplacement d’armées ainsi que la construction de forteresses
• Poseidon le dieu de la mer qui permet l’achat et le déplacements de flottes ainsi que la construction de port
• Zeus le père des dieux avec lequel on obtient des prêtres permettant de faire des économies lors de la phase d’enchères et qui permet la construction des temples
• Athéna la déesse de la cité qui offre un philosophe gratuit et qui permet de construire des universités
• Enfin, Apollon un dieu un peu spécial qui permet en gros au joueur de passer son tour et de récupérer de l’argent
La partie
Le set up : à trois joueurs, chacun possède déjà deux îles.
le round d’observation dure peu de temps, une fois les quelques îles vierges conquises...
le Kraken, qui est la star du jeu, vient jouer rapidement les trouble fête (il est taquin car dès qu’il apparaît il ne peut s’empêcher d’engloutir les flottes à sa portée…)
A ce stade de la partie les joueurs rouge et jaune sont les plus puissants sur la carte (mais les conditions de victoire dépendent des possessions géographiques et également des cartes que l’on a en main)
On le voit : le joueur rouge (Hautpoul) veut s’emparer de mon île la plus prospère (sud est). Il dépêche sur place trois armées, qu’il va perdre dans la bataille. Je défends avec une armée et un bonus lié à la présence d’une caserne sur l’île, soit l’équivalent de deux armées. Je perds également mon armée, c'est donc le statu quo car il n'y a plus de troupes du tout.
Cette situation intéresse le joueur bleu qui tel un rapace va s’emparer de mon île désormais sans défense et prête à tomber comme un fruit mûr dans l’escarcelle de ce gredin de Grimbou …
Mais ce sera au final Hautpoul qui remportera la partie grâce à ses quatre cartes de philosophe, associées à sa métropole déjà construite.
En conclusion, un jeu très plaisant, bien plus qu’un simple jeu de plateau. Un jeu qui mérite d’être joué au moins une fois pour en apprécier les mécanismes. A mon avis le petit plus qui peut faire la différence dans la partie, c’est une bonne maîtrise des caractéristiques de chaque carte « créatures » dont l’arrivée inopinée peut permettre de faire basculer la partie (Hautpoul a gagné grâce à une carte, de mémoire une dryade, qui lui a permis de me chiper un de mes philosophes)
* "On devrait jamais quitter Montauban !"
Fernand in "Les tontons flingueurs"
But du jeu :
Le but du jeu de Cyclades est simple : chaque joueur contrôle un peuple grec vivant sur des îles au milieu de la mer et le premier qui à la fin d’un tour possède deux métropoles est déclaré vainqueur. Si plusieurs joueurs ont atteint l’objectif, on les départage avec l’argent, le plus riche emportant la partie.
Il existe deux façons de créer une métropole :
• construire quatre types de bâtiments différents (temple, port, université et forteresse)
• posséder quatre philosophes
Les enchères :
A chaque tour de jeu, les joueurs vont enchérir afin de faire une offrande en pièce d’or à un dieu. Il en existe cinq :
• Arès le dieu de la guerre qui permet l’achat et le déplacement d’armées ainsi que la construction de forteresses
• Poseidon le dieu de la mer qui permet l’achat et le déplacements de flottes ainsi que la construction de port
• Zeus le père des dieux avec lequel on obtient des prêtres permettant de faire des économies lors de la phase d’enchères et qui permet la construction des temples
• Athéna la déesse de la cité qui offre un philosophe gratuit et qui permet de construire des universités
• Enfin, Apollon un dieu un peu spécial qui permet en gros au joueur de passer son tour et de récupérer de l’argent
La partie
Le set up : à trois joueurs, chacun possède déjà deux îles.
le round d’observation dure peu de temps, une fois les quelques îles vierges conquises...
le Kraken, qui est la star du jeu, vient jouer rapidement les trouble fête (il est taquin car dès qu’il apparaît il ne peut s’empêcher d’engloutir les flottes à sa portée…)
A ce stade de la partie les joueurs rouge et jaune sont les plus puissants sur la carte (mais les conditions de victoire dépendent des possessions géographiques et également des cartes que l’on a en main)
On le voit : le joueur rouge (Hautpoul) veut s’emparer de mon île la plus prospère (sud est). Il dépêche sur place trois armées, qu’il va perdre dans la bataille. Je défends avec une armée et un bonus lié à la présence d’une caserne sur l’île, soit l’équivalent de deux armées. Je perds également mon armée, c'est donc le statu quo car il n'y a plus de troupes du tout.
Cette situation intéresse le joueur bleu qui tel un rapace va s’emparer de mon île désormais sans défense et prête à tomber comme un fruit mûr dans l’escarcelle de ce gredin de Grimbou …
Mais ce sera au final Hautpoul qui remportera la partie grâce à ses quatre cartes de philosophe, associées à sa métropole déjà construite.
En conclusion, un jeu très plaisant, bien plus qu’un simple jeu de plateau. Un jeu qui mérite d’être joué au moins une fois pour en apprécier les mécanismes. A mon avis le petit plus qui peut faire la différence dans la partie, c’est une bonne maîtrise des caractéristiques de chaque carte « créatures » dont l’arrivée inopinée peut permettre de faire basculer la partie (Hautpoul a gagné grâce à une carte, de mémoire une dryade, qui lui a permis de me chiper un de mes philosophes)
* "On devrait jamais quitter Montauban !"
Fernand in "Les tontons flingueurs"