Benji, tu ne dis rien sur mon article portant sur "Agricola", le fais-tu entrer également dans les articles inintéressants (ou presque) ?
De mon côté, voilà comment je vois les choses, à propos de Prétorien.
J'aime :
- les rubriques récurrentes sur le cinéma et la visite des champs de batailles. Les analyses cinéma de Y. Martin sont très pointues. Je trouve cette rubrique très très originale et avec des commentaires de haut vol. La rubrique "Vie des césars" est aussi pas mal, bien que sans doute trop brèves. Enfin Natalia Griffon écrit très bien et c'ets toujours très intéressant.
- j'adore les analyses de tableaux de Philippe Lamarque. Il a un ton particulier, mais c'est ce qui fait sont personnage. On apprend énormément de choses en le lisant, sans forcémment être obligé d'être d'accord.
Point de discussion :
- les articles des auteurs russes (traduits pour publication dans Prétorien). Je pense que c'est à eux que tu fais références lorsque tu parles de "Ils ont des avis tranchés sur certaines questions qui font encore débat, sans apporter d'information précises ou utiles". Mon point de vue est différent. Effectivement, leurs textes ne rentrent absolument pas dans le "moule" des "articles universitaires à la française". leurs points de vue son souvent originaux et très tranchés. C'est selon moi ce qui fait leur originalité et surtout leur intérêt : nous sortir du nombrilisme envahissant de "l'école française"
Ou je te rejoint
- l'article de Richardot... Richardot a écrit un vrai chef d'œuvre avec son "La fin de l'armée de Romaine". C'est un bouquin incontournable.
Par contre son livres sur les "Erreurs stratégiques des Gaulois pendant la guerre des Gaules", je l'ai trouvé très moyen. Dans Prétorien, il nous ressort des extraits "re-masterisés" de ce boquin, doc a fortiori, je trouve ça très très moyen... Il est vraiment là sur son nom...
Sinon, évidemment; des articles de quelques pages, c'est toujours moins complet que des livres de 250 pages. Comme toi je suis un fervent admirateur de Lebedynsky dont j'ai tous les ouvrages. Bref, je trouve Prétorien assez atypique et surtout sans équivalent dans la presse, par son côté purement histoire militaire antique et médiéval et grâce à l'apport d'auteur russse (pour un tiers environ) qui apporte des éclairages que l'on aura pas ailleurs en France. C'ets pour cela que même avant d'y écrire, j'étais un abonné fidèle de cette revue.