[Conférence] L'expédition athénienne de Sicile

Je vais écouter cette conférence demain :

« L’expédition de Sicile – la projection de la puissance athénienne durant la guerre du Péloponnèse »
Nous accueillerons pour cela M. Patrice Brun, professeur à l’université de Bordeaux.

Comme à l’habitude, désormais, cette manifestation se déroulera dans l’amphithéâtre de Bourcet de l’Ecole militaire, de 18 h à 19 h 30.

Attention : j’attire tout particulièrement votre attention sur le fait qu’il convient d’arriver suffisamment à l’avance, car on ne peut pénétrer sur le site de l’Ecole militaire que par l’entrée principale (entrée automobiles, au 1 place Joffre, près de la sortie du métro “Ecole militaire”), qui est exactement à l’opposé de l’amphi de Bourcet, où se déroulent les conférences. Vous devrez en outre vous soumettre aux contrôles, car l’accès au site de l’Ecole militaire est réglementé (prévoir également de se munir d’une pièce d’identité). Et tout cela prend du temps... L’idéal restant de s’inscrire à l’avance (lundi) en téléphonant (me faire un MP pour avoir le n° de téléphone).

...ou comment perdre 48.000 hommes et deux cents trières.

Mince alors ; pour une fois que je suis en région parisienne, je ne peux même pas en profiter...Techniquement, je ne peux quitter mon domicile que pour des examens médicaux...

Vincent, Marin d'eau goudronnée pour le moment.

Vu que c'est un de mes sujets favoris - sur lequel j'ai beaucoup travailler cette année - j'y vais en courant (cela me fera sortir tôt du boulot) pour une fois...

Bon c'est sûr j'y vais (dur de s'écjhapper "aussi tôt" du bureau...)

J'ai récupérer quelques VV Sphactérie pour l'auditoire. C'ets Laurent henninger qui organise, donc cela devrait être bien comme d'habitude.

Bon c'était vraiment très bie. Le professeur Brun, président de l'Université Bordeaux III est un vrai spécialiste des questions militaires. Son exposé était clair et très bien construit par rapport au thème énnoncé et au format (1H00 + 30 minutes de questions).

Laurent Henninger lui a offert un des VV que j'avais apporté, il a apprécié, connaissant bien Sphactérie. Ce qui l'a le plus interpellé, c'est que le rédac. chef s'appelle STRATIGOS

J'ai retrouver aussi Jean-Christophe Noël qui sera là au Trophée.

MDR. Remarque, ça m'avait interpellé aussi à l'époque, quand j'ai découvert le nom de Nicolas Stratigos dans un de mes premiers Vae Victis. Je me suis dit : "tiens, en v'là un qui mérite son nom..."

VinceWG a écrit:MDR. Remarque, ça m'avait interpellé aussi à l'époque, quand j'ai découvert le nom de Nicolas Stratigos dans un de mes premiers Vae Victis. Je me suis dit : "tiens, en v'là un qui mérite son nom..."

Dans les colonnes du Canard Enchainé c'est à la rubrique "comme son nom l'indique"

Dans les colonnes du Canard Enchainé c'est à la rubrique "comme son nom l'indique"

Le professeur Brun a sorti exactement la même remarque hier

Dans ce qu'il a rappellé et qui est important, c'est que le mot "paix" n'existe pas en Grec à cette époque. On parle de spondé (trêve), qui est jurée (jamais signée) et, par vocation, temporaire. L'état naturel, c'est la guerre.

Quel beau pays ^^

La guerre était permanente mais limitée (sauf après l'expédition de Sicile et sa montée aux extrêmes), un peu comme la "guerre économique" aujourd'hui.

Un autre truc que le professeur Brun (qui au passage vient d'écrire un livre sur Marathon) à très bien raconté, c'est la manière dont l'assemblée athénienne votait la guerre : les citoyens présents, quand il devait chosir si oui ou non on lançait l'expédition, ils savaient que directement ils iraient ensuite eux-même combattre. Le vote avait dans ces cas précis des répercussions personnelles, tout citoyen entre 2à et 50 ans étant soldat de fait en acs de guerre.

J'ai bien aimé son analyse du facteur démographique (Athènes dominant alors totalement ses rivales dans ce domaine).

Enfin, il a aussi pointer le faible impact du régime politique (démocratie ou oligarchie) sur les comportements ou la conduite des opération au cours de la Guerre du Péloponnèse.
En gros, la démocratie athénienne était tout aussi dénuées de scrupules que l'oligarchie spartiate pour défendre ses intérêts.