Ayant terminé ce soir Théodose, je commence 428 (pour rester dans la période)...
4e de couverture :
428 est une année sans autre événement mémorable que la chute du royaume d'Arménie, perdu aux confins d'un Empire romain déclinant. Pourtant, cette année ordinaire est loin d'être une année sans histoire : rien n'est fait, rien n'est joué, tout est en train de se faire. Le paganisme s'étiole avec panache, les nouveaux gouvernants ont des noms qui quelques années auparavant auraient semblé barbares. Les temps changent, imperceptiblement : le crépuscule de l'Antiquité devient l'aube du Moyen Âge. Renouant avec deux traditions bien antiques, à la fois celle des chroniqueurs et celle des itinéraires circulaires qu'affectionnaient les compilateurs, Giusto Traîna propose un tour du monde romain en 365 jours, où le lecteur découvre villes, palais, déserts, monastères et surtout, à côté des grands noms comme Saint Augustin, les figures peu banales et hautes en couleur du chef barbare Genséric, du Sarrasin al-Mundhir, du Copte Chenouté ou encore de l'extraordinaire impératrice Galla Placidia.
Au passage j'adore l'histoire de Galla Placidia.
Elle est la fille de Aelia Galla (soeur de Valentinien II) que Théodose a épousé alors qu'elle avait 14 ans. Aelia Galla était parait-il d'une beauté fabuleuse. Théodose est tombé sous le charme et était fou amoureux d'elle (et époux fidèle). Elle est morte en couche à 23 ans. Leur fille Galla Placidia, qui épousera un temps le roi des Wisigoths (Athaulf), était semble-t-il elle aussi extrêmement belle.