Historien français de référence sur l'Orient, il a publié (notamment) :
- Histoire de l’Asie, 3 tomes, 1921-1922
- Histoire des croisades et du royaume franc de Jérusalem, 3 tomes, 1934-1936
- L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan. 1938
- L’Épopée des Croisades, Paris, Plon, 1939.
- L’Empire du Levant, 1949
- Histoire de l’Arménie des origines à 1071, 1973
Plus je lis sur les Croisades (je n'arrête pas en ce moment, pour préparer le dossier Arsouf), plus je mesure la qualité de son oeuvre, sa portée et son côté incontournable.
Je trouve son style fabuleux également. Il dresse des portaits magnifiquement évocateurs des "grands" de l'époque, des 4 Baudoin, rois de Jérusalem, à Saladin, de Jean de Brienne à Jean d'Ibelin. Il puise dans les sources de tous les "camps", traite tout le monde avec équité, cela tout en gardant une proximité naturelle et bienveillante avec la "France d'Orient". Il n'épargne pas, ni ne trouve aucunes excuses aux "mauvais génies de la Croisade : Renaud de Chatillon ou le légat Pélage (5e Croisade). Son analyse se révèle être aussi militaire que politique ou diplomatique.
En reparcourant l'Epopée des Croisades, j'ai particulièrement été intéressé par sa mise en perspective de Fréréric II vs. Saint Louis. C'est très bien expliqué, notamment dans un article publié en annexe de l'édition de poche : "Saint Louis et les alliances orientales" dont voici la conclusion :
"Ce que j'ia voulu évoquer, c'est l'admirable politique orientale d'un de nos plus grand roi. Politique aux larges vues, que dis-je ? d'une incroyable ampleur d'horizon, politique qui embrassait l'Asie entière, de la Cilicie à la Chine, politique déjà mondiale. De notre roi français à plus juste titre que son contemporain l'empereur Frédéric II, on peut dire qu'il aura vraiment dominé son époque. Il fut l'un des hommes de son temps qui eurent le plus d'espace dans le regard, le plus d'universalité dans les conceptions, le plus d'avenir dans l'esprit."
- Histoire de l’Asie, 3 tomes, 1921-1922
- Histoire des croisades et du royaume franc de Jérusalem, 3 tomes, 1934-1936
- L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan. 1938
- L’Épopée des Croisades, Paris, Plon, 1939.
- L’Empire du Levant, 1949
- Histoire de l’Arménie des origines à 1071, 1973
Plus je lis sur les Croisades (je n'arrête pas en ce moment, pour préparer le dossier Arsouf), plus je mesure la qualité de son oeuvre, sa portée et son côté incontournable.
Je trouve son style fabuleux également. Il dresse des portaits magnifiquement évocateurs des "grands" de l'époque, des 4 Baudoin, rois de Jérusalem, à Saladin, de Jean de Brienne à Jean d'Ibelin. Il puise dans les sources de tous les "camps", traite tout le monde avec équité, cela tout en gardant une proximité naturelle et bienveillante avec la "France d'Orient". Il n'épargne pas, ni ne trouve aucunes excuses aux "mauvais génies de la Croisade : Renaud de Chatillon ou le légat Pélage (5e Croisade). Son analyse se révèle être aussi militaire que politique ou diplomatique.
En reparcourant l'Epopée des Croisades, j'ai particulièrement été intéressé par sa mise en perspective de Fréréric II vs. Saint Louis. C'est très bien expliqué, notamment dans un article publié en annexe de l'édition de poche : "Saint Louis et les alliances orientales" dont voici la conclusion :
"Ce que j'ia voulu évoquer, c'est l'admirable politique orientale d'un de nos plus grand roi. Politique aux larges vues, que dis-je ? d'une incroyable ampleur d'horizon, politique qui embrassait l'Asie entière, de la Cilicie à la Chine, politique déjà mondiale. De notre roi français à plus juste titre que son contemporain l'empereur Frédéric II, on peut dire qu'il aura vraiment dominé son époque. Il fut l'un des hommes de son temps qui eurent le plus d'espace dans le regard, le plus d'universalité dans les conceptions, le plus d'avenir dans l'esprit."
Dernière édition par Semper Victor le Ven 16 Avr 2010 - 14:58, édité 2 fois