De passage à Fougères je suis allé faire un tour chez mon libraire préféré.
J'ai acheté pour près d'une centaine d'euros quelques livres intéressants.
Je passe sur les recettes de cuisine et les livres pour enfants.
j'ai surtout déniché ça (à - 50% !) :
ça manquait à ma collection !!
Et en cherchant Le trône d'argile IV :
je suis tombé sur une heureuse surprise :
Les Voies du Seigneur :
J'ai commencé la BD (plutôt dévoré les premières pages). Il s'agit d'une énième histoire de complot sur fond religieux moyen ageux, thème très vendeur en BD depuis quelques années (INRI, le décalogue, le triangle secret...) La série débute en Normandie à la veille de l'invasion de l'Angleterre. On découvre le demi-frère de Guillaume, Odon de Bayeux, ecclésiastique aux moeurs dépravées, qui s'apprête à trahir son duc de frère.
Si le thème n'est pas très original le dessin (que l'on doit à Jaime Calderon), est vraiment exceptionnel. L'historicité est très bien rendue, et même si l'auteur n'en fait pas une condition essentielle, il a néanmoins pris soin d’étoffer son récit de détails historiques (poigne de fer de Guillaume, comète de Halley, obsession du duc à débarquer avant les Vikings de peur qu’ils ne lui volent sa victoire sur Harold, composition hétéroclite de l’armée normande- bretons, flamands-, etc ... ).
Le contexte historique n'est donc pas qu'un prétexte pour l'aventure décrite dans la BD.
En tout cas ça m'a bien donné envie de me plonger dans Epées normandes
Trouvé sur le forum une intéressante explication de l'auteur à propos de la couv du tome I :
http://www.bdgest.com/forum/les-voies-du-seigneur-hastings-1066-tome-t9817-100.html
Des précisions qui ne devraient pas déplaire à Fred Bey !
un extrait ci-dessous :
"Héhéhé...
Content de voir que la couv' amène des réactions diverses et variées... Après tout, on n'aime ou on n'aime pas. Dans l'idée, il convient de préciser que nous souhaitons montrer une croix sur chacune des couv' des Voies du Seigneur. La chrétienté évolue... les croix qui en sont le symbole aussi.
Et en effet, la croix semble officiellement accordée par le pape en 1147. Cela dit, rien n'interdit de penser qu'ils l'aient portée bien avant. Reconnaissance officielle, coutumes, habitudes ne vont pas forcément de paire. Nous avons pris le parti de considérer que ce fut le cas dès la création des Pauvres Chevaliers du Christ. Rappelons aussi que la papauté n'a pas encore la puissance, l'aura que lui donnera la pontificat d'Innocent II. Il devait être possible de prendre des initiatives, même religieuses, sans son assentiment.
Pour le côté gauche, c'est valable pour les bliaux avec croix portée sur le cœur. Là, il s'agit d'un manteau. Et encore faut-il considérer qu'il s'agit alors de recommandations dogmatiques bien postérieures à la création de l'ordre. Rien ne garantit qu'il n'ait existé des habitudes bien différentes pour les premiers miles christi.
Mais soyons honnête, nous ne cherchons pas non plus à "coller" à ce genre de détail. Nous prenons des libertés quand cela ne nous semble pas altérer le sens de notre histoire... qui une fois de plus ne prétend qu'au titre de fiction sur fond historique !"
J'ai acheté pour près d'une centaine d'euros quelques livres intéressants.
Je passe sur les recettes de cuisine et les livres pour enfants.
j'ai surtout déniché ça (à - 50% !) :
ça manquait à ma collection !!
Et en cherchant Le trône d'argile IV :
je suis tombé sur une heureuse surprise :
Les Voies du Seigneur :
J'ai commencé la BD (plutôt dévoré les premières pages). Il s'agit d'une énième histoire de complot sur fond religieux moyen ageux, thème très vendeur en BD depuis quelques années (INRI, le décalogue, le triangle secret...) La série débute en Normandie à la veille de l'invasion de l'Angleterre. On découvre le demi-frère de Guillaume, Odon de Bayeux, ecclésiastique aux moeurs dépravées, qui s'apprête à trahir son duc de frère.
Si le thème n'est pas très original le dessin (que l'on doit à Jaime Calderon), est vraiment exceptionnel. L'historicité est très bien rendue, et même si l'auteur n'en fait pas une condition essentielle, il a néanmoins pris soin d’étoffer son récit de détails historiques (poigne de fer de Guillaume, comète de Halley, obsession du duc à débarquer avant les Vikings de peur qu’ils ne lui volent sa victoire sur Harold, composition hétéroclite de l’armée normande- bretons, flamands-, etc ... ).
Le contexte historique n'est donc pas qu'un prétexte pour l'aventure décrite dans la BD.
En tout cas ça m'a bien donné envie de me plonger dans Epées normandes
Trouvé sur le forum une intéressante explication de l'auteur à propos de la couv du tome I :
http://www.bdgest.com/forum/les-voies-du-seigneur-hastings-1066-tome-t9817-100.html
Des précisions qui ne devraient pas déplaire à Fred Bey !
un extrait ci-dessous :
"Héhéhé...
Content de voir que la couv' amène des réactions diverses et variées... Après tout, on n'aime ou on n'aime pas. Dans l'idée, il convient de préciser que nous souhaitons montrer une croix sur chacune des couv' des Voies du Seigneur. La chrétienté évolue... les croix qui en sont le symbole aussi.
Et en effet, la croix semble officiellement accordée par le pape en 1147. Cela dit, rien n'interdit de penser qu'ils l'aient portée bien avant. Reconnaissance officielle, coutumes, habitudes ne vont pas forcément de paire. Nous avons pris le parti de considérer que ce fut le cas dès la création des Pauvres Chevaliers du Christ. Rappelons aussi que la papauté n'a pas encore la puissance, l'aura que lui donnera la pontificat d'Innocent II. Il devait être possible de prendre des initiatives, même religieuses, sans son assentiment.
Pour le côté gauche, c'est valable pour les bliaux avec croix portée sur le cœur. Là, il s'agit d'un manteau. Et encore faut-il considérer qu'il s'agit alors de recommandations dogmatiques bien postérieures à la création de l'ordre. Rien ne garantit qu'il n'ait existé des habitudes bien différentes pour les premiers miles christi.
Mais soyons honnête, nous ne cherchons pas non plus à "coller" à ce genre de détail. Nous prenons des libertés quand cela ne nous semble pas altérer le sens de notre histoire... qui une fois de plus ne prétend qu'au titre de fiction sur fond historique !"