Pour moi ce fut un week end extraordinaire !
Encore un énorme merci pour l’accueil et un énorme bravo pour l’organisation sans faille.
Je suis revenu avec des souvenirs plein la tête : le chant des pontonniers de Jean-Frédéric Vial (dont j’ai chantonné les paroles jusque mardi : « pontonniers agiles, sur vos ponts mobiles, armées et canons, gaiement nous passons… », quelle voix !), le costume d’André qui nous plonge instantanément dans l’ambiance, la gentillesse et la courtoisie de tous, et notamment de mes adversaires, aussi bien dans la victoire que dans la défaite, l’organisation sans faille de tout le clan Bey, le couscous convivial, où j’ai eu l’outrecuidance de prendre une tisane en fin de repas (mal m’en a pris tant j’ai eu de difficultés à m’endormir ensuite…), le suspens incroyable lors des tirages des marqueurs d’activation ou des jets de dé décisifs, la brume matinale sur les bords du Danube, les charges de cavalerie de Bessières, les assauts autrichiens sur Aspern…
Je n’ai qu’un seul mot dans la tête : grand ! Lundi matin j’avais une patate d’enfer en entrant dans mes classes, au grand dam de mes élèves… Mes succès inattendus le samedi (finir premier, voilà bien quelque chose de délirant) ont contribué à cette ambiance un peu euphorique, mais ce week end de wargame intensif n’a absolument pas déçu mes fortes attentes, s’il est vrai que j’attendais ce moment avec une grande impatience depuis plusieurs années. Ce trophée fut, en somme, une sorte de récompense inattendue pour moi, puisqu’il est venu clore une série d’années assez noires sur le plan personnel et d’efforts sur le plan professionnel. Comme des amis me l’avaient dit, je pensais faire une overdose de jours de gloire après ces deux jours… Et bien pas tant que cela, puisqu’il me reste l’envie de chercher des solutions stratégiques et tactiques à mes lacunes lors de mes parties, et notamment lors de mes défaites. Ma foi, je vais préparer rigoureusement le prochain trophée !
Je tâcherai de poster un compte-rendu détaillé de mes rencontres avec quelques reconstitutions des positions et des temps forts, si je parviens à m’en souvenir suffisamment car je n’ai absolument pas pensé à prendre de photographies durant l’action.